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sur 2933 notes
Dans le récit fictif qui va suivre, toute ressemblance avec certains membres de Babélio ne saurait être que pure coïncidence.

- Élève Sachka au tableau ! Veuillez soumettre à la classe votre exposé je vous prie. le sujet était, je le rappelle, qu'avez-vous pensé du roman de Daniel Pennac, "Chagrin d'école", analyse et appréciation du thème.
Clap ! Clap ! Bruit de règle qui claque violemment sur le bureau de l'institutrice Madame Péteseque. Même la mouche qui volait s'est arrêtée net.
- Silence !!!! Je ne to-lé-reu-rai davantage les bavardages incessants des élèves mh17, Bobby the rasta lama et Tetrizoustan qui ont déjà fait honneur au bonnet d'âne le mois dernier ! Et si l'élève Tetrizoustan pouvait par la même occasion cesser de tuer les mouches en déclamant des haïkus pendant la classe, cela serait bénéfique à la bonne concentration de tous.
Madame Péteseque se dirige vers le fond de la classe d'un air contrit et pincé. L'élève Cascasimir se trouve face au mur, la tête baissée, les mains dans le dos.
- Cascasimir, vous pouvez retourner à votre place, votre punition est levée. Vous me recopierez 50 fois pour demain sans faute : " À l'avenir je ne raconterai plus à mon institutrice que Tigrou et Coco lapin ont déchiré ma rédaction". L'exposé peut commencer !

Ah ! L'école... Quand on est petit on traîne les pieds pour y aller et une fois grand on voudrait y retourner. Dans mon cas je précise, et encore plus après avoir passé ces derniers jours en compagnie de Daniel Pennac et de son alter ego le professeur Daniel Pennacchioni, qui au travers de ce roman nous transmet tout son amour pour la langue française et son apprentissage qu'il n'aura de cesse de transmettre à ses élèves au fil des années qu'il aura passées à enseigner, comme pour conjurer le sort d'avoir été un cancre.

Un roman brillant et émouvant que l'auteur nous sert sous la forme d'un conciliabule en laissant tour à tour s'exprimer le cancre qu'il fut et le professeur passionné par son métier qui enseigna au collège de 1969 à 1995.
Daniel Pennac casse délibérément le mythe du cancre bienheureux et je-m'en-foutiste en nous dressant le portrait d'un gamin rieur, farceur, turbulent, bien souvent en manque de reconnaissance et d'affection, incompris par ses professeurs et ses parents, en proie à la solitude, qui dès son plus jeune âge souffre de troubles de la mémoire et de dysorthographie.

En alternant récit au passé et au présent, Daniel Pennac va jusqu'à chercher les causes profondes à sa cancrerie et à la cancrerie en général. Avec l'humour et la finesse qui caractérisent son écriture, il analyse ses causes et ses conséquences sans jamais tomber dans le jugement ou la critique acerbe. Il nous soumet simplement les faits sous la forme d'une réflexion intelligente et personnelle. Pour cela il n'hésite pas à nous faire une petite piqûre de rappel en grammaire avec quelques leçons très drôles et très ludiques sur les adverbes et les propositions subordonnées conjonctives, citant au passage pour notre plus grand plaisir des textes De La Fontaine, Daudet et Montesquieu.

"Chagrin d'école" est un roman qui plaira à grand nombre d'entre vous. C'est un roman qui vous fera sourire, qui vous attendrira et qui réconciliera (je l'espère) ceux qui ont gardé un mauvais souvenir de leurs années d'école car finalement en chacun de nous il y a un écolier, certes bien caché, mais il peut être intéressant de le rappeler à notre bon souvenir de temps en temps.

Je remercie Madame Rabanne la documentaliste du CDI où j'ai mes habitudes après la cantine, c'est elle qui m'a recommandée cette lecture ;)
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Après l'excellent Journal d'un corps, j'ai voulu relire Chagrin d'école qui m'avait laissé une impression mitigée. Eh bien malheureusement le constat est le même. Pennac en ancien cancre devenu brillant professeur de français n'est pas convaincant ni très passionnant. D'abord parce qu'un cancre qui lit comme lui les grands auteurs n'en est pas vraiment un. Ensuite parce que sa démonstration sur la façon de sauver les cancres peut avoir de l'intérêt pour des professeurs, encore que je le trouve un peu condescendant à leur égard, mais à mon avis pas assez pour captiver le lecteur lambda.
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En fait, je sais maintenant pourquoi je n'ai pas lu ce livre plus tôt, j'ai deux parents profs et j'ai toujours été une bonne élève, de l'école primaire jusqu'à ma licence mais je crois que les années qui m'ont fait le plus souffrir sont celles que j'ai passées u collège. Si les cancres souffrent, les élèves qui ont le "malheur" d'aimer l'école ne sont guère plus heureux. Eh oui, j'ai bien écrit malheur car pour moi, les années de 6ème et 5ème furent particulièrement pénibles. Ce n'est que maintenant, alors que je vais avoir trente ans le mois prochain, que j'arrive à tirer un trait sur celles-ci.

Ici, Daniel Pennac nous raconte à la fois combien il était pénible pour lui d'être un cancre à l'école puisqu'il était le petit dernier d'une fratrie de quatre et que ses aînés avaient tous réussi brillamment leurs études. Il nous décrit comment son frère Bernard, l'aidant autant bien que mal à révises ses leçons et nous confie que seulement trois ou quatre professeurs, tous passionnés de la matière qu'ils enseignaient, l'ont amené progressivement à s'intéresser lui aussi à ces dernière. Puis, le petit Daniel a grandi et ce fut à son tour de se lancer dans la voie de l'enseignement, après avoir réussi son agrégation...Eh oui, comme quoi, les dés ne sont jamais (ô grand jamais) jetés d'avance !
Il nous entraîne alors dans un long discours sur l'école, sur ce qu'elle fût, sur ce qu'elle est devenue aujourd'hui et sur ce qu'elle deviendra peut-être demain...

Un ouvrage très bien écrit mais avec, à mon goût, parfois trop de citations d'auteurs ou de philosophes et qui nous amène parfois à perdre le fil de la narration. Un très bel ouvrage cependant qui vaut à être découvert !
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Livre de prof pour les profs, ça tombe bien, je découvre le métier. Discours cliché ? Souvent, mais cliché qui fait du bien, vision gentille et lucide, il faut sauver les cancres, nos semblables, nos frères, de la tyrannie des marques, c'est notre devoir de prof, sauver les hirondelles qui se cognent contre les vitres, leur permettre de s'envoler vers leur sud, la métaphore vaut ce qu'elle vaut, Pennac lui-même le reconnaît, mais admettons, contre tout parti pris d'originalité, que je suis convaincu que ce bouquin dit vrai, que ce que nous devons apprendre, nous les profs, c'est l'ignorance, nous préparer à "ça", au "y" du "j'y comprends rien", au choc du savoir et de l'ignorance, admettre l'impossible, à savoir que nos élèves ne savent pas déjà ce que nous leur apprenons.

Discours ? mots de pédagogue ? blabla de DAES2 ? Un peu. Trop ? Pennac raconte (c'est son boulot de romancier, après tout, d'ailleurs, ce livre, qu'est-ce que c'est, un roman ? comme un roman ?). Il se met en avant. Moi, je faisais comme ça : un texte à apprendre par coeur par semaine... oui... tant que ça... et ça marchait... "ça", "ça", "ça". Envie de faire la même chose ? il faudrait, on aimerait bien et on se dit qu'on le fera peut-être plus tard, quand on (qui, on ? ça ? y ?) sera vraiment prof, qu'on pourra faire (ô illusion dont même Pennac est conscient) ce qu'on veut.

Bref, c'est quoi un bon prof ? Ne surtout pas répondre, car on s'abaisserait à en faire une affaire de méthode, de présence physique, de compétence didactique, etc. Pennac lâche un indice : un bon prof se couche tôt, et j'écris ce texte déjà trop tard dans la soirée. Démissionnons, je ne serai jamais un couche-tôt. Il doit bien y avoir des exceptions pour que la règle soit confirmée. Un bon prof, alors, c'est quoi ? c'est qui ? C'est un type qui aime ses élèves. Aimer ? Tu dérapes mon ami... Aimer pourtant, seule solution. le savoir dont je cherche à donner le goût à mes élèves, si je le leur transmets, c'est uniquement parce que je pense qu'il est peut-être utile à leur bonheur comme il l'est au mien, et comme je les aime, mes élèves, cancres ou friandises, je fais tout mon possible pour les rendre heureux. Idéalisme cul-cul ? Naïveté ? Sortez les violons que je vous montre à quel point je suis gentil dans mon monde rose de roman à l'eau du même nom ? Oui. Faire prof sans être idéaliste, c'est comme faire curé sans croire en Dieu.
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Sauf pour les spéléologues très pratiquants (maniaco-rangeurs), nos armoires peuvent avoir des fonds qui nous réservent d'étonnantes découvertes.
Après avoir averti mon époux d'appeler les secours si je ne réapparaissais pas au bout de quelques heures, j'ai été fouiller les profondeurs d'un grand placard (occupation très prisée pendant le confinement)... et surprise ! je suis tombée sur une galerie aux concrétions fossilisées... entendez une pile de livres à lire totalement oubliée !

Voilà comment j'en suis venue à ce Chagrin d'école qui a encore son bandeau "prix Renaudot 2007".
Un livre qui date, mais encore intéressant pour le point de vue du cancre et plaisant à lire grâce au ton très souvent humoristique.
Avec sa double expertise de cancre et de prof, Daniel Pennac a probablement plus qu'un autre la vision des chemins à suivre pour repêcher d'autres "chagrinés" par l'école.
Je pense que c'est encore tout à fait lisible par les enseignants d'aujourd'hui... mais je ne suis pas dans l'enseignement, alors ce que j'en dit...
bref, j'ai apprécié ce fossile-là !
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Daniel Pennac nous livre son expérience de cancre. Incroyable, non?
Et pourtant, ce fut un long parcours avant que Daniel ne s'éveille à la scolarité.
Il avait de sacrés blocages.
Le déclic arrive en troisième grâce à un professeur de français qui lui demande une narration et puis, il lit de plus en plus.
Bien sûr , la victoire ne viendra pas en un jour.
L'auteur nous fait part aussi de son expérience de professeur et de l'attitude positive, du respect que doivent avoir les profs envers leurs élèves.
J'ai apprécié les remarques très placides et humoristiques de son père.
Daniel Pennac est toujours agréable à lire grâce à son humour également et à la distance nécessaire envers sa personne.
Le style n'est pas forcé. Il n'en rajoute pas trop.
En deux mots, j'ai aimé "Chagrin d'école" tout comme j'avais apprécié " Journal d'un corps".

Les références littéraires, philosophiques et cinématographiques sont bonnes à prendre.
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L'amour.
Le mot est lâché.
Lâché dans la fosse aux cancres.
Comme s'il parviendrait à tout résoudre.
Monsieur Pennac, permettez-moi d'en douter.

Mais, je suis d'accord avec vous. Il en faut de l'amour. de l'amour pour son métier, de l'empathie pour ceux que vous nommez « cancre », de la passion pour transmettre le savoir.
L'amour suffit-il seulement ? Suffit-il à consoler tous ceux qui comme vous ont eu un gros chagrin d'école ?
Vous êtes un rescapé. Mais, je ne suis pas certaine qu'on puisse, même avec tout l'amour du monde, donner cette même chance à tous nos élèves.
Vous en parlez très bien des élèves en difficulté (les « cancres », comme vous dites), vous exprimez leur douleur, celle de leurs parents. Vous parlez d'eux avec compassion, avec un ton légèrement ironique mais tellement bienveillant. C'est tout à votre honneur. Ça fait du bien de vous entendre parler d'eux avec sincérité et tendresse.
Vous nous parlez de vous-même, quand vous étiez écolier, quand vous étiez professeur. Vous nous parlez de la société moderne, des pressions que subissent les enfants, de leurs parents inquiets, de cette école ghetto... C'est bien.
Mais ça ne m'a pas suffi.
J'ai mis beaucoup de temps avant de me décider à lire votre livre. Il fut un temps où votre livre nous était même recommandé par les inspecteurs de l'Education Nationale comme lecture de vacances. Histoire de ne pas trop décrocher de nos préoccupations d'enseignant tout en prenant un peu de recul aussi.
J'attendais beaucoup de ce livre... Je l'idéalisais, je crois.
A vrai dire, je suis un peu déçue parce que je ne m'y suis pas vraiment retrouvée ou plutôt que je n'y ai pas trouvé ce que je cherchais. Il m'a manqué une réelle réflexion sur le métier de professeur. Sur la formation des maîtres, sur les méthodes utilisées, sur la façon de désamorcer les blocages de certains élèves.
Il faudrait réécrire cet ouvrage..car le « cancre » que vous décrivez a changé de visage. Il est plus souvent maintenant un enfant « dys », ou un enfant perturbé par son milieu familial, ou encore un enfant aux capacités intellectuelles limitées. Dans la plupart des cas, redonner confiance, transmettre avec passion, avoir une attitude positive sont des éléments importants mais ne sont certainement pas les seuls facteurs qui parviendront à faire progresser les enfants en question.
Mais, nous restons d'accord sur un point essentiel : cela leur permettra d'appréhender l'école plus sereinement et d'avoir un moins gros chagrin.

Ceci dit, votre livre n'a que dix ans...et même si vous aviez la volonté d'écrire un livre sur ce qui ne change pas à travers les bouleversements de la société, à savoir « la douleur partagée du cancre, des parents et des professeurs » eh bien, votre livre a tout de même pris un sacré coup de vieux !

Mais, ça n'enlève rien à toute la tendresse que je vous porte, Monsieur Pennac.




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Professeur de français pendant vingt-cinq ans, Daniel Pennac fut pourtant un cancre ; aussi a-t-il décidé d'écrire sur l'échec scolaire, et par conséquent sur le portrait du cancre, en levant le voile sur son passé.

Il raconte ainsi son désarroi et ses tourments devant un avenir incertain mais également l'angoisse des parents. "Pour se sauver à ses propres yeux, le cancre doit s'apercevoir qu'il existe aux yeux des adultes, qu'il a de la valeur pour eux. Et pour ce faire, il faut qu'il sente un certain amour dans la transmission du savoir : l'amour du professeur pour la matière qu'il enseigne, son intérêt réel pour sa classe et pour chaque individu à l'intérieur de cette classe, fût-ce le plus nul".

Les souvenirs sont souvent douloureux et courent sur une longue période, de la première année d'école, au bac. Le « statut » de cancre est cause de souffrance et la blessure est encore présente, «si l'on guérit parfois de la cancrerie, on ne cicatrise jamais tout à fait des blessures qu'elle nous infligea ».

Il s'agit ici d'une sorte de carnet de bord, plus proche de l'essai autobiographique que du roman. Les chapitres sont très courts mais contiennent de nombreuses anecdotes toujours dévoilées avec humour. Celles-ci sont souvent touchantes et illustrent habilement les idées de Daniel Pennac. Une belle leçon de pédagogie pour enseignants et parents, mais surtout Pennac dédramatise et redonne espoir aux jeunes en difficulté scolaire et à leurs parents car il montre qu'un cancre peut réussir.
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En général, les essais et les biographies ne m'attirent pas vraiment. Je les vois toujours comme des lectures compliquées, peut-être à tort. Dans le cas de ce livre, j'étais vraiment loin du compte. L'auteur parle de sa vie, ses souvenirs, et parle de pédagogie. Il aborde les périodes de sa vie, quand il était lève en difficulté, puis quand il est passé de l'autre côté du bureau. le récit n'est pas vraiment chronologique mais le style maîtrisé permet de ne pas se perdre.
Ce petit livre confirme mon point de vue sur certaines choses : un seul professeur peut faire une grosse différence, et les élèves qui ont eu des difficultés et les ont surmontées font les meilleurs pédagogues.
Merci Monsieur Pennacchioni d'avoir partagé vos souvenirs, vos connaissances et votre persévérance. Ca donne de l'espoir pour beaucoup d'élèves égarés.
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Daniel Pennac, un véritable phénomène ! Une quinzaine d'années après avoir pris sa retraite de professeur de littérature, il se raconte. Par le biais de son métier, véritable vocation et à travers ses élèves, il se revoit jeune enfant et l'on poursuit son parcours. Mais qui a t-il- de phénoménal là-dedans ? Et bien, c'est que l'auteur n'était ni plus ni moins qu'un cancre. Mais un vrai ! Paresseux, incapable d'assimiler, dissipé, usant de son intelligence pour les mensonges quotidiens, que ce soit en classe en élaborant des arguments infaillibles pour faire accepter le travail non fait et à la maison pour faire croire que tout s'était bien passé à l'école. Comment se peut-il ? Une famille aimante, solide, stable, ses frère et soeur, des élèves assidus, et pourtant, rien ne rentre dans sa tête de linotte.
Les années passent et l'angoisse de la mère n'a aucune raison de s'amenuiser, bien au contraire… Il faut agir. Eloignement, pension avec d'autres cancres. Ouf ! Plus aucune raison d'inventer quoi que ce soit, de mentir, c'est déjà ça. On vient de tous horizons, on est de toutes les couleurs et on se retrouve dans le même bateau. Ici, pas d'exclusion. Il faudra bien que le déclic se fasse un jour.

Daniel Pennac rend un vibrant hommage aux 4 professeurs qui ont rendu ce déclic possible. L'amour des mots s'est mis à grandir, de même que la passion pour la transmission. Et c'est tout naturellement que l'auteur, sans omettre l'écriture, s'est lancé dans cette fonction d'enseignant qui lui a permis toute sa vie de s'occuper des élèves dont beaucoup de cancres qu'il comprenait fort bien pour en avoir été un lui-même.

Le « cancre » qu'il était et celui qu'il a côtoyé est décortiqué, la peur du « cancre » est analysée, la violence d'une minorité de jeunes, celle de son enfance comme celle d'aujourd'hui, fait l'objet de réflexions abouties de même que pour cette question de minorité.
Bref, des analyses profondes, judicieuses, actuelles, des remises en question, des anecdotes.
Ce récit autobiographique est tellement plaisant à lire et son contenu si empli d'humanité que je dis : coup de coeur !
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