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Critique de Bricyclette
Merci au collège d'avoir donné ce livre à lire à l'une de mes filles. Quand j'ai lu la 4ème de couverture, j'ai eu envie de le lire également et je ne le regrette aucunement car j'ai tout aimé : le fond et la forme.
Quelle surprise de découvrir que Daniel Pennac était un cancre à l'école.
Quelle joie de lire son formidable enthousiasme à enseigner à TOUS les élèves : les moins bons (je préfère le terme les plus fermés, les plus hermétiques, ceux dont nous n'avons pas encore trouvé la clé) comme les meilleurs : les "élèves friandises". « C'est ainsi que, devenu professeur, j'appelais (in petto) mes excellents élèves, ces perles rares, quand j'en trouvais un dans ma classe. Je les ai beaucoup aimés, mes élèves friandises ! Ils me reposaient des autres. Et me stimulaient. Celui qui pige le plus vite, répond le plus juste, et avec humour souvent, cet oeil qui s'allume, et cette discrétion dans l'aisance qui est la grâce suprême de l'intelligence… » Tiens donc, on dirait qu'il parle de ma deuxième fille qui vient de réussir avec un an d'avance son bac S avec mention TB et plus de 17 de moyenne. Je pense en effet qu'il n'y a aucun mérite à enseigner à des élèves comme elle car elle retient tout, comprend tout, respecte les règles et si elle s'ennuie en cours (comme en philo), elle ne met pas le bazar, elle dessine.
Ce que j'ai aimé par dessus tout, c'est la confiance qu'il place dans ses élèves et le fait qu'il croit en leurs capacités d'évolution, de réussite, à condition qu'ils soient regardés et considérés avec amour, chacun reconnus individuellement avec leurs forces et leurs faiblesses… Comme j'aimerais que tous les enseignants partagent sa joie, sa foi, sa motivation… Cela m'a fait penser au film Les héritiers : au Lycée Léon Blum de Créteil, une prof décide de faire passer un concours national d'Histoire à sa classe de seconde la plus faible. Cette rencontre va les transformer, tout comme trois profs ont réussi à faire passer Daniel Pennac de cancre à élève passant le bac, acquérant une licence et une maîtrise de lettres.
Grâce à lui je comprends ce qui me donne le goût de mon métier de coordinatrice auprès d'un public de personnes âgées. Les âges changent, pas nos motivations respectives et notre joie est contagieuse. Puissions-nous contaminer tous nos proches afin de rendre le monde plus beau, plus optimiste et de permettre à celles et ceux qui sont pour l'instant découragés , tristes, révoltés… de trouver le chemin de l'ouverture à eux-mêmes et aux autres.
Merci à vous Daniel Pennac pour vos 298 pages que je prends comme une formidable « friandise ». Et comme j'en redemande, je vais me plonger dans d'autres textes de vous.
Quelle surprise de découvrir que Daniel Pennac était un cancre à l'école.
Quelle joie de lire son formidable enthousiasme à enseigner à TOUS les élèves : les moins bons (je préfère le terme les plus fermés, les plus hermétiques, ceux dont nous n'avons pas encore trouvé la clé) comme les meilleurs : les "élèves friandises". « C'est ainsi que, devenu professeur, j'appelais (in petto) mes excellents élèves, ces perles rares, quand j'en trouvais un dans ma classe. Je les ai beaucoup aimés, mes élèves friandises ! Ils me reposaient des autres. Et me stimulaient. Celui qui pige le plus vite, répond le plus juste, et avec humour souvent, cet oeil qui s'allume, et cette discrétion dans l'aisance qui est la grâce suprême de l'intelligence… » Tiens donc, on dirait qu'il parle de ma deuxième fille qui vient de réussir avec un an d'avance son bac S avec mention TB et plus de 17 de moyenne. Je pense en effet qu'il n'y a aucun mérite à enseigner à des élèves comme elle car elle retient tout, comprend tout, respecte les règles et si elle s'ennuie en cours (comme en philo), elle ne met pas le bazar, elle dessine.
Ce que j'ai aimé par dessus tout, c'est la confiance qu'il place dans ses élèves et le fait qu'il croit en leurs capacités d'évolution, de réussite, à condition qu'ils soient regardés et considérés avec amour, chacun reconnus individuellement avec leurs forces et leurs faiblesses… Comme j'aimerais que tous les enseignants partagent sa joie, sa foi, sa motivation… Cela m'a fait penser au film Les héritiers : au Lycée Léon Blum de Créteil, une prof décide de faire passer un concours national d'Histoire à sa classe de seconde la plus faible. Cette rencontre va les transformer, tout comme trois profs ont réussi à faire passer Daniel Pennac de cancre à élève passant le bac, acquérant une licence et une maîtrise de lettres.
Grâce à lui je comprends ce qui me donne le goût de mon métier de coordinatrice auprès d'un public de personnes âgées. Les âges changent, pas nos motivations respectives et notre joie est contagieuse. Puissions-nous contaminer tous nos proches afin de rendre le monde plus beau, plus optimiste et de permettre à celles et ceux qui sont pour l'instant découragés , tristes, révoltés… de trouver le chemin de l'ouverture à eux-mêmes et aux autres.
Merci à vous Daniel Pennac pour vos 298 pages que je prends comme une formidable « friandise ». Et comme j'en redemande, je vais me plonger dans d'autres textes de vous.
