Citations sur Le mois le plus cruel (56)
Mais hélas ! qu'il est amer de ne voir le bonheur que par les yeux d'autrui !
La peur peut empêcher certaines personne de commettre un meurtre, mais il avait la certitude que c’est elle qui pousse la plupart des gens à tuer. Cachée sous les autre émotions, c’est elle qui les déforme, les transforme en quelque chose de morbide. C’est un alchimiste qui peut changer la lumière du jour en nuit, la joie en désespoir
(Flammarion, p.165)
Ça s’appelle la pensée magique. « Si je fais telle chose, telle autre arrivera », même s’il n’y a aucun lien entre les deux. « Si je marche sur une fente du trottoir, ma mère se fera mal au dos. » Ou si je passe sous une échelle, ou si je casse un miroir. On nous apprend très jeune à croire à la magie, puis nous passons le reste de notre vie à être punis pour ça .
(Flammarion, p.354)
La perte d'un proche avait cet effet....
Vous ne perdiez pas seulement un être cher, mais aussi, votre cœur, vos souvenirs, votre rire, votre cerveau et même vos os.
Tout finissait par revenir, mais différemment : réarrangé.
Gamache adorait se rendre chez les gens impliqués dans une affaire. Examiner comment ils avaient aménagé leurs espace le plus intime. Voir les couleurs, la décoration. Sentir les arômes. Y avait-il des livres ? De quel genre ?
La salle sentait le carton et le café, les beignes sucrés et la douce odeur de fumée.
- Quatre phrases mènent à la sagesse. Vous devez les retenir et les utiliser. Êtes-vous prêt ?
L'agent Lemieux avait sorti son calepin et, stylo à la main, avait écouté.
- Vous devez apprendre à dire : Je ne sais pas. Excusez-moi. J'ai besoin d'aide. Je me suis trompé.
Nous sommes de l'énergie. Le cerveau et le cœur sont guidés par des impulsions. Nos corps sont alimentés par de la nourriture convertie en énergie.
Nous sommes également des êtres émotionnels et spirituels. Et ça aussi, c'est de l'énergie.
Il savait aussi que les premières pièces étaient destinées à donner le change.
Pour trouver la réalité, il fallait aller plus loin, jusqu'à atteindre, inévitablement, la dernière pièce, celle qu'on garde verrouillée, barricadée, pour que personne ne puisse y entrer, y compris soi-même, surtout soi-même.
Les signes de chagrin étaient parfois longs à se manifester....
....La plupart des gens s'effondraient graduellement....
....Cette femme réservée tenait courageusement à distance l'armée du chagrin en maraude, mais, bientôt, cette armée allait donner l'assaut, dévaler la colline et fondre sur elle, et il ne lui resterait plus rien de familier...