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Critique de hubertguillaud


De la mi-conscience du quasi-sommeil à l'indifférence du refus de la vie, Perec décrit là une situation ultime, avec une langue ultime. Expérience littéraire abscons qui fleure bon les années 60, on peut-être rebuté par cette vision descriptif et introspectif du monde. Expérience ultime, non seulement dans la trame de l'histoire, mais bien également dans la langue, construite d'accumulation déclamatives.

La vie n'existe que par les détails que l'on observe, tout détail étant égal à un autre. Dans cette narration hypnotique, où toute intrigue est absente, où les activités du personnage sont insignifiantes, sans valeurs, nivelant tout acte au niveau des autres, est-ce vraiment l'indifférence, dont se revendique le personnage qui prédomine, ou au contraire une haute conscience de soi ?

A voir, le film, qui rend accessible d'autres hypnotismes que Perec n'a sur rendre (le son notamment, mais aussi, celui de l'image) : http://www.dailymotion.com/video/x3svpv_georges-perec-un-homme-qui-dort_shortfilms
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