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Critique de migdal


La bataille de Trafalgar n'en finit pas de nous livrer ses trésors littéraires et après « Le Chevalier de Sainte-Hermine », inédit d'Alexandre Dumas, publié en 2005 (136 ans après sa publication en feuilleton), André Gabastou traduit le roman de Benito Pérez Galdós écrit à Madrid en 1873.

Nous voici embarqués aux coté de Gabriel de Araceli, apprenti dans la famille Gutierrez de Cisniega. Don Alonso, 70 ans, officier de marie retraité, refait le monde et ses batailles avec Marcial, son vieil ami unijambiste. Nos deux anciens combattants subissent le joug de Dona Francisca et lorsque l'armada de Nelson apparait au large des cotes espagnoles, Alonso fuit le domicile conjugal avec Marcel et Gabriel et le trio rejoint le Santa Trinidad (130 canons) au coeur de la flotte franco-espagnole.

Chacun connait la victoire anglaise et la mort du vice amiral Horatio Nelson (21 octobre 1805), mais qui sait que la météo dégradée au soir de la bataille permet aux espagnols d'initier une guérilla victorieuse et de reprendre plusieurs de leurs navires le 23 ?

Passionnant et instructif ce roman historique est le premier d'une série de 46 « Episodes nationaux » qui racontent l'histoire de l'Espagne de 1805 à 1874 et sont aux espagnols ce que sont pour nous français les « Romans nationaux » d'Erckmann-Chatrian. Comparaison d'autant plus juste que les auteurs sont inspirés des mêmes idéaux démocratiques et républicains.

Ce Trafalgar se compare donc au Waterloo qui conclut le cycle d'Erckmann-Chatrian en nous livrant le tableau d'une bataille funeste qui met un terme à l'ambition coloniale espagnole et au projet napoléonien d'un débarquement en Grande-Bretagne.

PS : ma critique de Waterloo :
Lien : https://www.babelio.com/livr..
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