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Critique de DODONONO


Cela faisait très longtemps que je voulais lire ce livre de Gilles Perrault, car je me souvenais très bien de « l'affaire Ranucci ». A l'époque des faits, j'avais 20 ans, et deux enlèvements d'enfants m'avait particulièrement touchés, celui de la petite Marie Dolorés Rambla, et celui du petit Patrice Bertrand 2 ans plus tard.
Hors, si la culpabilité de Christian Ranucci accusé de l'enlèvement et du meurtre de Marie Dolorés, a toujours laissé planer quelques incertitudes, celle de Patrick Henry, responsable du rapt crapuleux et de la mort de Philippe Bertrand était évidente et sans aucun doute possible.
Pourtant, si le premier a été condamné à mort devant les assises d'Aix en Provence le 10 mars 1976, le second, le seul et incontestable coupable de meurtre a sauvé sa tête en janvier 1977, grâce à la plaidoirie de Maître Robert Badinter qui a fait un redoutable réquisitoire contre la peine de mort.
C'est donc avec beaucoup d'intérêt que j'ai lu le livre de Gilles Perrault car je pensais que celui-ci était un redoutable plaidoyer pour l'innocence de Christian Ranucci.
En vérité, je dirais que ce livre se divise en deux parties inégales, les 3/4 du livre sont consacrés à l'exposition des faits qui ont conduits au crime, puis à l'instruction du dossier et enfin au procès. Ensuite, l'auteur installe le doute dans les esprits en reprenant point par point les éléments mis en avant par la police et la juge d'instruction, mais aussi, les témoignages oubliés et surtout, surtout la présence dans cette champignonnière, tout près de l'endroit où a été découvert le corps terriblement meurtris de l'enfant du fameux « pullover rouge » qui n'appartenait pas à Christian Ranucci.
Les faits sont pourtant accablants pour Christian. Je ne vais pas me livrer à un résumé du livre de Gilles Perrault, mais simplement expliqué mon point de vue et en cela, je me vois obligé de rappeler la chronologie de cette affaire.
le lundi 3 juin 1974, un vent chaud souffle sur la ville de Marseille. Deux enfants, Jean Rambla et sa soeur Marie Dolorès, jouent en bas de leur immeuble. Leur mère les surveille de temps en temps. Mais elle ne voit pas le moment ou un inconnu les aborde en demandant au petit Jean d'aller voir derrière l'immeuble s'il ne trouve pas son chien noir qu'il a soi-disant perdu. le petit garçon s'exécute, mais lorsqu'il revient à son point de départ, ni sa soeur, ni l'homme qui les a abordés ne sont encore là. La suite se devine facilement, Jean cherche sa soeur, mais ne la retrouve pas, il prévient ses parents qui cherchent à leur tour, puis se sont les voisins, sollicités qui disent n'avoir rien vus, et enfin la police qui est très vite alertée.
Chez les Rambla une angoisse bien compréhensible monte d'heure en heure, tandis qu'à l'Evêché, le commissariat central de la police Marseillaise, l'enquête commence. Des policiers sont dépêchés sur place qui interrogent le frère de Marie Dolorés.
Dans le même temps et à une vingtaine de kilomètres de là, Christian Ranucci au volant de son coupé 304 fonce sur une petite route. A un croisement, il ne marque pas le stop et accroche la voiture de M. Martinez et de sa fiancée. Cependant, Christian Ranucci ne s'arrête pas pour établir un constat et prend la fuite. Il vient là sans la savoir de signer son futur arrêt de mort. Car les évènements qui vont suivre, relèvent soit d'un malheureux concours de circonstance, soit de la fuite d'un kidnappeur affolé de devoir s'arrêter alors qu'il vient d'enlever une malheureuse enfant. le véhicule des Martinez est trop endommagé, et, ils demandent à cet instant à un autre couple, les Aubert qui arrivent dans une Renault 15 de prendre le coupé 304 gris en filature. Monsieur Aubert file donc le train du véhicule accidenté. Et là, il constate que le véhicule est arrêté, qu'un homme en descend, il relève alors le numéro d'immatriculation, et l'homme s'enfui dans les fourrés. Plus tard, devant les policiers, leur témoignages divergera, dans une première version, ils diront avoir vu l'homme porter un gros paquet dans ses bras, puis, influencés ou non par les policiers qui recueilleront leur témoignage, affirmeront qu'il s'agissait en fait d'un enfant, que l'homme tirait par la main, ce qui n'est pas du tout la même chose, j'en conviens.
Cet incident aurait pu passer inaperçu, mais, les Aubert apprennent par les médias, la nouvelle de l'enlèvement de la petite Marie Dolorés Rambla, et font le rapprochement avec l'attitude pour le moins bizarre de l'homme au coupé 304.
A la suite de l'accrochage, Christian Ranucci conduit son véhicule sur le chemin d'une champignonnière, là, le coupé 304 s'embourbe, et malgré plusieurs tentatives, il ne réussit pas à le sortir de la boue. Il part donc chercher du secours, et, arrive devant le domicile de M. Rahou employé de la champignonnière. Celui-ci lui prête main-forte, sans toutefois parvenir d'avantage à sortir le véhicule. Puis c'est au tour de M. Guazzone, contremaître de venir aider les deux hommes, car arrivé sur place par hasard, il découvre avec étonnement le coupé 304 dont il relève la plaque minéralogique. La présence de cette voiture et de son conducteur à cet endroit lui paraît en effet pour le moins bizarre. D'ailleurs, ni lui ni M. Rahou ne goberont la version de Christian Ranucci selon laquelle son véhicule aurait glissé, sans frein à main. Les deux hommes trouveront étrange qu'il se soit involontairement enfoncé aussi profondément dans la galerie. Néanmoins, avec l'aide d'un tracteur ils parviennent à libérer la 304, et M. Rahou propose même à Christian Ranucci de venir chez lui, et là, sa femme lui offre une tasse de thé. Ainsi se termine la séquence de la champignonnière. Plus tard, les deux hommes témoignerons avoir trouvé Christian Ranucci calme, tranquille et non pressé, bien qu'ils affirmeront n'avoir cru ni l'un ni l'autre à la version du frein qui lâche.
Pendant ce temps, la police continu les recherches, et l'enquête afin de retrouver au plus vite la petite Marie Dolorés. Les Rambla dans l'angoisse la plus totale, attendent des nouvelles. Leur vie est désormais suspendue. le lendemain, Jean le petit frère de la victime de l'enlèvement, est interrogé par la police, et explique à nouveau devant les enquêteurs avoir été abordés par un homme en Simca 1100 de couleur grise, il leur explique à nouveau l'histoire du chien perdu, et la disparition de sa soeur à son retour. le jour même, les Aubert, informés par les médias qui sont tous sur l'affaire, font le rapprochement entre ce rapt et l'étrange épisode de leur accrochage avec le coupé 304 et décident de prévenir la police. Leur témoignage est pris très au sérieux, d'autant que quelques heures plus tôt, M. Gazonne le contremaitre de la champignonnière, c'était vu rabroué par un policier auquel il venait de rapporter la séquence de l'embourbement dans la galerie. Celui-ci lui disant « on ne cherche pas un coupé 304, mais une Simca 1100.
Sur les indications du couple Aubert, deux jours après l'enlèvement, les policiers se rendent sur les lieux et ne tardent pas à découvrir dissimulé sous des branchages le corps sans vie de la petite Marie Dolorès.
le couple Aubert et les employés de la champignonnière ayant relevé le même numéro d'immatriculation, la même plaque numérologique, le fichier de la préfecture est consulté, et cette voiture, c'est un coupé 304 qui appartient à un certain Christian Ranucci, domicilié à Nice.
Il va sans dire que ce dernier est rapidement arrêté, à son domicile sous les yeux d' Eloïse Mathon, sa mère, totalement incrédule. La pauvre femme ne comprend pas ce que l'on reproche à son fils. Celui-ci conduit à l'évêché, est placé en garde à vue ou commence son interrogatoire. Dans un premier temps il nie les faits qui lui sont reprochés, puis après 19 heures de garde à vue, les policiers crient victoire, le suspect vient d'avouer. Après 19 heures d'interrogatoire, on peut aisément être amené à penser que tout à chacun avouerait n'importe quoi, juste pour être enfin tranquille et pouvoir dormir un peu. Mais, malheureusement pour lui, Christian Ranucci réitérera ses aveux à deux reprises, une fois devant la juge d'instruction Mlle di Marino et une autre fois devant un psychiatre chargé de l'examiné. Mais la preuve la plus incroyable et tangible, sera la découverte de l'arme du crime, un couteau ensanglanté retrouvé dans un tas de tourbe à l'entrée de la champignonnière, et ce, sur les indications de Christian Ranucci lui-même. Non loin de là, les policiers trouveront également un pullover de couleur rouge, dont le prévenu dira toujours qu'il ne lui appartient pas. D'ailleurs, lorsqu'il lui sera demandé de l'enfiler, les témoins présents verront bien qu'il n'est pas à sa taille. Quant à Mme Mathon elle affirmera que son fils n'aime pas le rouge.
de plus, devant les policiers, le petit Jean Rambla réaffirmera que le véhicule du ravisseur était une Simca 1100 de couleur grise et, dans le même temps, un garagiste M. Spinelli déclarera également que la petite fille est monté dans une Simca 1100.
Christian Ranucci sera incarcéré à la prison des Beaumettes à Marseilles. Dès lors, la messe est dite, les policiers ont trouvés leur coupable, la presse se déchaine et la pauvre Mme Mathon, la malheureuse mère du meurtrier, toujours persuadée de l'innocence de son fils, commence un long chemin de croix.
Elle entre en contact avec un grand ténor du barreau ; maître Paul Lombard qui accepte d'assurer la défense de son fils, tout en précisant que ce sera son jeune collaborateur maître le Forsonney qui prendra en charge la préparation du procès à venir.
Décidément, Christian Ranucci joue de malchance, maître Lombard semble au départ ne pas accorder beaucoup d'intérêt à son client, et ira jusqu'à dire, » j'interviendrais quand le moment sera venu ». Un autre avocat sera également présent au procès, mais ne plaidera pas, et pour cause, il n'était pas d'accord pour plaider l'innocence de son client.
le dossier d'instruction comportera pourtant bien des failles, car, au procès, le petit Jean Rambla, pourtant témoin numéro 1 de l'enlèvement de sa soeur ainée ne sera pas cité comme témoin.
Dans ce livre, gilles Perrault nous livre d'autres faits pour le moins troublants qui aurait dû s'ils avaient été plus amplement évoqués au procès mettre le doute dans la tête des jurés. Quelques jours avant l'enlèvement de la petite Marie Dolorés, d'autres enfants de la cité toute proche avaient été importunés par un homme au « Pullover rouge ». Même scénario que celui relaté par Jean Rambla, deux enfants jouent, l'homme s'approche, il tente d'éloigner un des enfants grâce à son histoire de chien noir perdu, mais heureusement la mise en scène échoue semble-t-il au moins deux fois, avant le rapt de la petite Rambla. Plusieurs témoins attesteront qu'ils ont vu cet homme, et, sa Simca 1100 grise, et se souviendront qu'il portait un « pullover rouge ».
Il serait trop long d'expliquer de qu'elle façon Mme Mathon à été amenée à prendre connaissance de ses faits et à presser les avocats de son fils à les prendre en considération dans le dossier de sa défense.
le mardi 9 mars 1976, le procès de Christian Ranucci s'ouvre devant les assises d'Aix en Provence. Malheureusement pour l'accusé, cette cour d'assise à la réputation d'être l'une des plus répressive de France, d'autant plus que le 30 janvier 1976, Patrick Henry enlève le petit Philippe Bertrand et que devant des millions de Français Roger Gicquel ouvre le journal télévisé en disant d'un ton macabre « La France a peur ».
le procès de Christian Ranucci ne débute donc pas sous les meilleurs hospices, c'est le moins que l'on puisse dire, d'autant qu'une foule nombreuse amassée devant le Palais de justice crie « A mort ». Un climat de haine règne, attisé par l'affaire de Troyes.
Lorsqu'il pénètre dans le box des accusés, Ranucci, fort des dernières révélations sur l'homme au « Pullover rouge », croit dur comme fer à son acquittement. Dès lors, il arbore une attitude pour le moins déconcertante pour un homme accusé d'un crime aussi horrible. Il apparaît sûr de lui, arrogant, hautain. Lorsque le commissaire Alessandra sera appelé à la barre, Ranucci dira devant un prétoire médusé qu'il lui « brisera sa carrière ».
Sa tenue vestimentaire, n'arrange rien, car Christian Ranucci en costume bleu, par trop voyant, est affublé d'une croix en bois semblable à celle portée par la gente monastique. Trop c'est trop, cet accoutrement est pris par l'assistance comme une sorte de mépris supplémentaire envers les parents de la victime. Madame Rambla trop éprouvée par la mort de sa fille n'assistera pas au procès, mais son mari est bien présent sur les bancs de la partie civile.
Sans entrer dans les détails de ce procès très médiatique, il me faut souligner quelques faits qui m'ont paru importants.
Tout d'abord et je l'ai déjà en partie évoqué, le troisième avocat de la défense, maître Fraticelli, est en désaccord avec ses confrères, Lombard et le Forsonney. Fraticelli voulait plaider coupable, mais en invoquant des circonstances atténuantes, en parlant d'un crime commis dans un état second, une sorte de « pétage de plomb » qui certes n'aurait pas permis d'innocenter Christian Ranucci, mais lui aurait peut-être éviter la peine capitale. Aussi, ce troisième avocat décidera de ne pas faire de plaidoirie. Pour Maître Lombard, au contraire, il faut faire valoir à tout prix l'innocence de son client et donc pas d'autre alternative possible, il plaidera l'acquittement, ainsi que son jeune collègue Maître le Forsonney. Il faut ici se souvenir que Paul Lombard avait dit : « j'interviendrais le moment venu » ; Sans remettre en cause les talents de ce grand avocat, j'ai sincèrement l'impression que ce procès a été somme toute relativement mal préparé par la défense de Ranucci. Et ce lorsque l'on suit le déroulement de l'audience, on ne peut que constater que l'instruction a comporté bien des failles qui auraient dû être mises en avant par ses avocats.
Passons rapidement sur les expertises psychiatriques, dont certaines font état d'un être violent, instable, impulsif, refoulé sexuel. Pourtant, beaucoup de témoignages, attestent d'un Christian Ranucci gentil, doux, serviable, qui avait avec les enfants que gardaient sa mère le comportement d'un grand frère. C'est ce que diront les parents.
A la barre, les témoins se succèdent ceux cité par l'accusation et ceux de la défense. Bien entendu, l'intervention des Aubert qui avaient pris le coupé 304 en filature est l'atout majeur du clan de l'accusation, ils sont donc appelés à la barre et réitèrent leur version des faits.
Ensuite, Il me faut mettre l'accent sur la venue à la barre de deux témoins de la défense. On aurait pu penser qu'ils viendraient étayer assez solidement le dossier sur la thèse de l'innocence probable de Ranucci et à tout le moins, mettre le doute dans l'esprit des jurés. Hors, le premier M. Spinelli le garagiste, qui soutenait avoir vu une Simca 1100, lors de l'enlèvement de la petite Marie Dolorès, apparaît mal à l'aise. Pressé par les questions de Maître Collard, il finit par dire que les deux véhicules se ressemblent. Quant à l'interrogatoire de Mme Mattei, qui disait avoir vu un homme au « pullover rouge » conduisant une Simca 1100 grise et importunant des enfants de la cité peu avant l'enlèvement de la petite Rambla, il tourne au fiasco. Cette petite femme, frêle, vêtue de noire, minée par une longue maladie, prend la parole d'une petite voix faible et hésitante. Pilonnée par les questions de Gilbert Collard, son intervention tourne au ridicule, et il ne reste bientôt plus rien de de ce témoignage qui aurait dû pourtant peser un certain poids dans la balance de l'innocence. Quant aux autres témoins, ceux qui ont vus l'homme au « pullover rouge », ils ne seront même pas invités au procès, et le frère de Marie Dolorés, principal témoin non plus
La suite, est à l'image de tout ce procès, un chemin interminable vers l'échafaud. L'avocat général pourtant réputé hostile à la peine capitale, demande la peine de mort. Les plaidoiries s'enchainent. D'abord et comme toujours la parole est à la parie civile, puis à la défense. Maîtres le Forsonney et Lombard plaident l'innocence au cours de longues plaidoiries.
Lorsque les jurés reviennent après le délibéré, la sentence tombe, Christian Ranucci reconnu coupable de l'enlèvement et du meurtre de la petite Marie Dolorès Rambla est condamné à la peine capitale. La foule exulte certains veulent se faire bourreaux.
La suite, tout le monde la connaît ou presque, les avocats de Ranucci forment un pourvoi en cassation qui sera rejeté. Il ne reste plus que la grâce présidentielle, et les avocats y croient. Ils le savent Valery Giscard D'Estaing, a déjà pris position contre la peine de mort. Seulement voilà, l'opinion publique gronde, deux enlèvements d'enfants suivis de crime, les français ne comprendraient pas. D'autant qu'un troisième enfant qui avait disparu est retrouvé mort au Pradet, cette fois s'en est trop. Aussi, après avoir été faussement annoncée par certains médias et provoquée une joie immense chez Mme Mathon la mère de Christian Ranucci, le démentie tombe cinglant, inattendu, le président Valérie Giscard D'Estaing refuse la grâce.
Ranucci est enfermé dans le quartier des condamnés à mort.
le 28 juillet 1976 à 4h13, dans la cour de la prison des Baumettes à Marseille, le couperet de la guillotine tombe. Christian Ranucci est mort. le pullover rouge ne l'a pas sauvé.
Les personnes qui liront le livre de Gilles Perrault « le pullover rouge » se feront leur propre opinion sur cette affaire. Dans le dernier tiers de son livre l'auteur s'applique en tout cas à semer le doute dans l'esprit des lecteurs. Il reprend point par point le déroulement des évènements qui ont conduits à la mort de Marie Dolorès Rambla et démonte la culpabilité de Christian Ranucci.
Et voilà la version des faits suggérée par Gilles Perrault.
Christian Ranucci, pour la première fois depuis qu'il habite à Nice chez sa mère, a décidé de ne pas rentrer le soir comme à son habitude. Il aurait fait semble-t-il une tournée bien arrosé des bars. Totalement ivre, il aurait dormi dans son véhicule. C'est le lendemain qu'il prend à nouveau le volant de son coupé 304 gris. On connaît la suite, à une intersection il entre en collision avec la voiture des Martinez, et ne s'arrête pas pour dresser un constat. Puis, ensuite, les Aubert le prennent en chasse…..
Et là, voici la version de Gilles Perrault : lorsque les Aubert rattrape le véhicule, celui-ci est arrêté sur le bord de la route, un homme en descend, tirant un enfant par la main et s'enfonce dans les buissons. Mr Aubert lui intime de revenir, sans résultat, l'homme ne répond pas. Mais voilà, à ce moment les Aubert parlent d'un coupé 304 gris et selon l'auteur, c'est là que tout aurait basculé, car pour lui à cet instant, il ne s'agissait plus de la Peugeot conduite par Ranucci, mais de la Simca 1100 grise de l'homme au « pullover rouge ». Car pour qui connait bien ces véhicules, le coupé 304 n'a que deux portes et par conséquent, Christian Ranucci n'aurait pas pu ouvrir la porte arri
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