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Critique de Ladybirdy


Victor Hugo était un grand homme, un grand poète car ce dernier savait écouter le peuple et sa misère, il écoutait le battement des coeurs de la foule, respirait l'ombre des pauvres pour en faire jaillir la lumière. Sa plume touchait et nous touche encore car Victor Hugo était un grand visionnaire. Un siècle a coulé depuis Victor Hugo et les misérables continuent de tapir dans l'ombre des grands dirigeants.

Judith Perrignon s'attarde sur le dernier souffle de Victor Hugo, un souffle qui ne parvient pas à s'étouffer auprès de cette foule qui l'acclame, le réclame, le louange.
La mort de Victor Hugo entraîne avec elle, les cris, les pleurs, la peur de tous ces gens qui ont été compris dans les écrits du grand poète.

J'aurai été totalement séduite par ce roman si l'auteure avait pris le parti du poète plutôt que de l'homme politique. Trop de discussions politiques et pas assez de lyrisme. Pas assez de coeur. J'aurai voulu accompagner le poète auprès de la foule plutôt que de lire des tergiversations politiques. Lorsque l'auteure s'attarde sur le poète, c'est une envolée sensible et juste, j'en voulais davantage.

Je reste sur cette impression douce amère d'une seconde mort d'un condamné.
Victor Hugo, c'est tellement plus. C'est toi, moi, vous, c'est une plume de lumière et d'étoiles sur nos obscurités...
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