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Critique de Syl


Communiquer avec l'au-delà est l'objectif de la communauté Spirite qui expérimente, de 1923 à 1927, des séances de psychographies et des téléplasmes photographiques. Médiums, médecins, scientifiques, membres, veulent rentrer en contact avec des auteurs célèbres, des astronomes et autres personnages connus par l'intermédiaire d'un guide psychique, l'esprit d'un mort.

Londres, juin 1932

A Montague Street, Andrew Singleton et James Trelawney, des amis de la faculté de Boston, ont traversé l'océan pour regagner le vieux continent afin d'y monter un cabinet de détectives privés. Agés de vingt-trois ans tous les deux, ils sont complémentaires et ont l'énergie bouillonnante. Si l'un est attiré par la philosophie, la poésie et la littérature, l'autre a un esprit cartésien, terrien, pratique et se montre plus actif.
Alors que l'ennui commence à les menacer, le travail faisant défaut, un jour, ils reçoivent la visite de Lady Jean Conan Doyle. Cette femme est la veuve de Sir Arthur Conan Doyle, écrivain et père de Sherlock Holmes. Elle souhaite les recruter pour mener une investigation sur une étrange histoire qui la laisse craintive et incrédule…
Au 221, Baker Street, adresse de l'illustre Sherlock Holmes, personnage fictif, des phénomènes surnaturels se manifestent et dérangent les habitants des lieux, le major Hipwood et sa femme. Raclements de chaises, bruits insolites, murmures… tout laisse à supposer que l'étage de la maison est hanté.
Pour la mémoire de son mari et le repos de son âme, elle demande alors qu'une enquête discrète soit faite.

"… Une veuve éplorée est venue confier ses peurs et ses angoisses à deux hommes qui lui étaient des inconnus il y a encore une heure à peine. J'espère qu'elle n'aura pas à regretter de vous avoir fait confiance."

L'enquête est acceptée. James se réjouit du caractère curieux de l'affaire et Andrew reste dubitatif, refusant l'aspect fantastique qui lui rappelle son père, grand adepte de spiritisme.
En lisant le Daily Gazette, ils prennent connaissance de meurtres commis qui évoquent ceux de Jack l'éventreur, Dracula, Mr Hyde et Dorian Gray. Même scènes, mêmes lieux… les coïncidences sont troublantes. Et, en se rendant au 221 de Baker Street, ils ont les pensées toutes imprégnées de ces synchronismes.
Accueillis par le major et son neveu le docteur Dryden, James et Andrew pénètrent dans un univers "qu'ils ne sont pas près d'oublier".
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… Et moi aussi ! Ce roman est une histoire surprenante et intéressante. Elle s'axe plus sur le thème des esprits, des fantômes, des productions d'ectoplasmes, des tables tournantes, des entités qui se réveillent, que sur la rationalité. J'ai donc été étonnée par ce livre qui garde du début à la fin un caractère surnaturel. Il est précisé en quatrième de couverture "Un hymne enflammé à la littérature victorienne et à ses monstres sacrés"… en effet, l'auteur a eu l'idée folle de rassembler les crimes des pires assassins du 19ème siècle et de les projeter dans le Londres des années 30. Ce fait déroute les deux amis détectives, friands de cette époque, qui devront demander l'assistance particulière d'un illustre enquêteur.
Si parfois ce livre fait sourire, il se laisse lire sans déplaisir, réclamant une curiosité faite de perplexité et de candeur.
Je ne sais pas si nous lirons la suite avec Manu, en tous cas pas dans l'immédiat. Mais si elle le désire, je serais partante pour dans quelques mois.

A conseiller ? Oui, pourquoi pas ! Mais avant… lire la série des Sherlock Holmes !!!
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