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Critique de Valerielle


La tempête se joue sur plusieurs niveaux. Il y a surtout celle écrite par le grand William Shakespeare et sur laquelle David a travaillé plusieurs années à la mise en scène, en vain. Depuis, il est à la maison, vidé de toute énergie après avoir essuyé plusieurs refus.
L'histoire se passe comme dans une pièce de théâtre : en un lieu, la maison, un temps, une journée, en une action : comment retrouver la confiance de sa femme quand on ne se sent plus bon à rien et que c'est elle qui ramène de quoi faire bouillir la marmite ?
Alors que la tempête fait rage dehors, David garde sa petite Miranda à la maison pour la journée. C'est à elle qu'il va expliquer ses choix de mise en scène, en reprenant la pièce de Shakespeare : doudous et peluches deviennent Prospéro, MIranda.
Je connais la pièce de Shakespeare ce qui m'a aidé à comprendre les parallèles que faut régulièrement David : il fait des parallèles entre le financement de la culture dans le théâtre élisabéthain et aujourd'hui où la culture subit le bon vouloir des politiques. IL digresse sur le statut des intermittents du spectacle, évoque sa paternité, ses difficultés dans son couple... Bref, le flux est abondant, pas dénué d'intérêt mais où va-t-on ? Où et en venir Eric Pessan ?
C'est en somme un livre atypique, qui ne me marquera pas mais qui se lit?
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