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Critique de Arimbo


Une magnifique critique de mon ami babeliote Pasoa m'a fait découvrir ces poèmes païens de Fernando Pessoa.

Leur lecture a été, pour moi, un émerveillement à chaque page.

Dans ce recueil, Pessoa se présente sous l'apparence de deux visages, celui d'Alberto Cairo, le maître et celui de Ricardo Reis, le disciple.
Les poèmes de Ricardo Reis sont plus raffinés, à l'écriture plus ciselée, sont plus marqués par l'influence de l'antiquité gréco-romaine, les poèmes d'Horace notamment.

Ceux d'Alberto Cairo me sont apparus comme une méditation poétique sur l'homme comme étant une partie de la terre, de l'Univers, au même titre que les objets vivants et inanimés. Dans le gardeur de troupeaux, c'est une sorte de poésie de la pleine conscience qui nous est offerte, où chaque poème nous invite à la contemplation, à ressentir le monde, le moment présent, et à ne pas penser. Une sensation de plénitude, de sérénité merveilleuse nous envahit au fil de ces poèmes.
Dans le berger amoureux, il y a aussi l'acceptation de l'amour tel qu'il est au moment présent, sans se soucier de l'avenir.

Les odes de Ricardo Reis, plus construites, plus maniérées, sont, sous une autre forme, une invitation à apprécier la vie, et la fugacité des instants, et à refuser toute transcendance, de vie après la mort. En ce sens, ces poèmes sont réellement « païens » refusant tout mysticisme religieux.

C'est ma première rencontre avec Fernando Pessoa.
Une si belle rencontre qui m'invite à la fois à vouloir découvrir les différents facettes de son oeuvre poétique singulière, et à m'imprégner encore et encore de la sérénité des poèmes du gardeur de troupeaux
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