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Critique de Meygisan
Il y a longtemps que j'espère trouver un auteur de fantasy qui se démarque de la masse, au même titre qu'un Robin Hobb ou Brandon Sanderson, qui ont révolutionné chacun à leur manière le genre.
Et bien je crois que Peter V Brett est celui ci.
Avec l'homme rune, j'entre dans un univers qui créé une accoutumance. C'est si appétissant que je ne peux plus m'en passer. Je dévore ce bouquin ( et ses suites) goulûment, sans réserves aucune. Je ne dors plus et me lève la nuit pour avancer l'histoire. Et quelle histoire!! Quelles histoires!!?? Car il s'agit bien là d'histoires qui s'entremêlent pour donner un tout cohérent, puissant, aux thèmes universels. Lorsque Peter V Brett nous parle de Leesha, son personnage féminin, il nous parle des Femmes, il nous parle de la Femme et surtout il fait parler cette femme d'elle même. Et c'est le cas de tous les personnages féminins...
Ce premier tome présente les personnages qui deviendront centraux tout au long du cycle ainsi que l'intrigue principale. Tout est une question de survie; la nuit est l'ennemie de la vie. Et cette ennemie est incarnée par des démons, des Cthoniens ( chouette appellation qui puise sa source dans les légendes grecques) qui sortent la nuit venue, et qui massacrent toute vie, qui dévorent et qui opèrent un véritable génocide de la race humaine. Les Cthoniens sont invincibles, inépuisables et reparaissent inlassablement chaque nuit.
Seule défense face à eux, les runes héritées d'un savoir ancien, perdu depuis longtemps. L'auteur reste très vague quant aux origines de ces runes, renforçant ainsi les sentiments de faiblesse de l'humanité. Puis vient la prophétie annonçant la venue d'un libérateur, incarnant les pouvoirs de la lumière, qui saura délivrer l'humain de ce joug démoniaque.
Les personnages sont développés à l'extrême; Peter V Brett prend le temps de nous les présenter et de les faire évoluer, chacun de manière authentique, au travers de l'histoire qui suit inexorablement son cours à l'image des Cthoniens réapparaissant inlassablement chaque soir. On en vient à croire que ce n'est pas Brett mais les Cthoniens qui ont écrit ce livre tant le rythme du récit est calqué sur leurs apparitions.
Les personnages sont riches, attachants, authentiques; leur caractère et psychologie sont caractérisés avec une justesse et une finesse qui forcent l'admiration. Impossible de se tromper entre eux, même entre les personnages "secondaires" qui ont droit eux aussi à leur propre développement original et leur vie propre. Car mêmes ces personnages, pourtant secondaires, deviennent incontournables et font parti intégrante de l'intrigue principale.
Les runes mêmes deviennent un personnage à part entière tant leur importance est grande et l'auteur ne manque jamais de nous rappeler qu'elles sont les derniers remparts de la vie. Elles sont l'axe sur lequel va reposer toute l'histoire.
Dans ce premier tome l'auteur pose les bases de ce qui va devenir un grand cycle.
Et bien je crois que Peter V Brett est celui ci.
Avec l'homme rune, j'entre dans un univers qui créé une accoutumance. C'est si appétissant que je ne peux plus m'en passer. Je dévore ce bouquin ( et ses suites) goulûment, sans réserves aucune. Je ne dors plus et me lève la nuit pour avancer l'histoire. Et quelle histoire!! Quelles histoires!!?? Car il s'agit bien là d'histoires qui s'entremêlent pour donner un tout cohérent, puissant, aux thèmes universels. Lorsque Peter V Brett nous parle de Leesha, son personnage féminin, il nous parle des Femmes, il nous parle de la Femme et surtout il fait parler cette femme d'elle même. Et c'est le cas de tous les personnages féminins...
Ce premier tome présente les personnages qui deviendront centraux tout au long du cycle ainsi que l'intrigue principale. Tout est une question de survie; la nuit est l'ennemie de la vie. Et cette ennemie est incarnée par des démons, des Cthoniens ( chouette appellation qui puise sa source dans les légendes grecques) qui sortent la nuit venue, et qui massacrent toute vie, qui dévorent et qui opèrent un véritable génocide de la race humaine. Les Cthoniens sont invincibles, inépuisables et reparaissent inlassablement chaque nuit.
Seule défense face à eux, les runes héritées d'un savoir ancien, perdu depuis longtemps. L'auteur reste très vague quant aux origines de ces runes, renforçant ainsi les sentiments de faiblesse de l'humanité. Puis vient la prophétie annonçant la venue d'un libérateur, incarnant les pouvoirs de la lumière, qui saura délivrer l'humain de ce joug démoniaque.
Les personnages sont développés à l'extrême; Peter V Brett prend le temps de nous les présenter et de les faire évoluer, chacun de manière authentique, au travers de l'histoire qui suit inexorablement son cours à l'image des Cthoniens réapparaissant inlassablement chaque soir. On en vient à croire que ce n'est pas Brett mais les Cthoniens qui ont écrit ce livre tant le rythme du récit est calqué sur leurs apparitions.
Les personnages sont riches, attachants, authentiques; leur caractère et psychologie sont caractérisés avec une justesse et une finesse qui forcent l'admiration. Impossible de se tromper entre eux, même entre les personnages "secondaires" qui ont droit eux aussi à leur propre développement original et leur vie propre. Car mêmes ces personnages, pourtant secondaires, deviennent incontournables et font parti intégrante de l'intrigue principale.
Les runes mêmes deviennent un personnage à part entière tant leur importance est grande et l'auteur ne manque jamais de nous rappeler qu'elles sont les derniers remparts de la vie. Elles sont l'axe sur lequel va reposer toute l'histoire.
Dans ce premier tome l'auteur pose les bases de ce qui va devenir un grand cycle.
