La pensée philosophique de Lahor peut sembler hermétique. Une initiation indienne élémentaire en fera surgir rapidement les lignes simples.
Nous avons, dans un tableau liminaire, donné la liste par ordre chronologique des principaux textes et traductions qui ont été publiés en France pendant les deux premiers tiers du XIXe siècle. Ils révélaient, peu de temps après la découverte de l'Egypte ancienne, quelques années avant le déchiffrement des caractères cunéiformes, une pensée pour nous disparue dont les modes d'expression déroutaient les esprits mais les retenaient captifs. Pour la première fois, la rencontre d'Alexandre et des gymnosophistes prenait son vrai sens.
Lahor mérite de figurer, par certaines de ses oeuvres, auprès des plus grands noms, parce qu'il a coulé dans ses vers "le métal pur", parce qu'il a été, surtout, le seul poète de la Renaissance indienne non seulement en France, mais en Europe.
"L'homme, la bête et l'arbre ont les mêmes secrets."