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Critique de Davalian


Le Chevalier est la première partie d'un nouveau cycle écrit par Pierre Pevel qui a fait grand bruit lors de sa sortie sur les étals des librairies. Pourtant, il faut bien reconnaître qu'il ne s'agit pas du meilleur Pevel et que la déception est au rendez-vous...

L'écrivain nous a habitués à beaucoup mieux. Ici il ne faut que reprendre une mythologique déjà connue depuis les Lames du Cardinal construite autour de dragons, de dracs, de politique et de lointaines référence à l'histoire (la vraie). Si un effort minimaliste a été fait pour placer l'intrigue au XVIème siècle, celle-ci perd trop rapidement sa crédibilité. L'univers demeure intéressant d'autant qu'il dévoile progressivement une certaine profondeur.
La première partie est franchement décourageante. Découvrir un "nouvel" univers va probablement motiver les adeptes de fantasy avant de les décevoir rapidement. L'Obscure et Dalroth, un emprunt à Azkaban ? La suite est stimulante et bien rythmée autour d'une quête en décalage total avec le reste du scénario. N'empêche que l'on se prend au jeu et Pevel n'épargne pas ses personnages. Les surprises qu'il nous réserve vont cependant s'arrêter là… avant de reprendre dans les derniers chapitres et avec un dénouement surprenant. Il l'est d'autant plus qu'il intervient après un passage qui fait immédiatement penser à Légende… En différent cela dit : plus condensé et avec des rebondissement habilement travaillés ! La fin de ce passage mettant lui-même fin à deux parties (troisièmes et quatrième donc) agréables.
La Garde d'Onyx fera immédiatement penser aux Lames, à quelques variantes près. Pourtant de nombreux autres personnages viennent ajouter de la fraîcheur. le trio des amis recèle la touche d'empathie nécessaire pour humaniser un Lorn Askarian pour le moins troublant. Fait d'ombres et de lumière, les premières ayant tendance à se rappeler à des moments stratégiques…

Tout est dit, ou presque. le style de l'auteur est une invitation à la lecture, à entreprendre un voyage facile, ponctué par des moments intenses et sympathiques mais bien éloigné de cette impression de merveilleux, de prodigieux que l'on attend. A réserver aux fans !
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