Les Schtroumpfs, tome 3 : La Schtroumpfette

Une bonne histoire des Schtroumpfs, avec l'apparition d' un élément féminin.
Il était temps.
Un récit accessible aux plus jeunes, simple mais pas niais.
L' hebdomadaire Spirou savait offrir ce genre de trésor...

Machiavélique Gargamel !!! Toujours dans sa quête de détruire d'anéantir ce petit village d'hommes bleus, il décide de créer de toute pièce une Schtroumpfette. Grimoire, argile, peinture bleue, chaudron d'eau bouillante plus tard, et voilà qu'une petite dame bleue prend bleue. Mais bon, au départ, elle est à l'image de Gargamel : noire, terne, mesquine. Arrivée au village, elle aura vite faire de semer la pagaille. Mais les Schtroumpfs ont plus d'un tour dans leur chapeau...
Cet album regroupe deux histoires, mais je dois dire que j'ai préféré la première... Mais bon, un album de Peyo reste toujours un bon moment de lecture. A lire ou relire ! :)

Ce troisième tome des aventures des petits Schtroumpfs est composé de deux histoires : La Schtroumpfette, et La faim des Schtroumpfs.
C'est toujours un plaisir régressif de se plonger dans ces albums à la fois drôles et mignons, l'humour est bien présent et plaira aux petits comme aux grands, et les petits Schtroumpfs sont toujours aussi craquants.
J'ai particulièrement aimé la deuxième aventure qui mène les Schtroumpfs à la recherche de nourriture au coeur de l'hiver.
Un bémol en revanche sur la première histoire qui donne une image stéréotypée de la Schtroumpfette, ne pensant qu'à son apparence, et qui ne devient attirante qu'après l'intervention du grand Schtroumpf. Certes cet album est d'une autre époque mais je ne pense pas que cela soit idéal pour les plus jeunes.
Un plaisir tout de même de parcourir ces aventures, le tome suivant est déjà réservé...

Un très bon album des schtroumpfs qui voit l'arrivée d'une schtroumpfette semée la zizanie.
Il y a pas mal de clichés sur la gente féminine que ce soit au niveau des ingrédients de Gargamel pour fabriquer la schtroumpfette (Peyo se dédouane sur ce coup là mais c'est bien lui qui l'écrit) ou bien de son caractère : versatile, des idées absurdes, peureuse, critique... et puis le coup de la petite blonde sexy, c'est assez gros... on va mettre tout ça sur le ton de l'époque.
Au final, il y a pas mal de choses marrantes (les schtroumpfs qui dansent un slow et qui disent : et bien c'est gai, lol)... même l'histoire sur la faim des schtroumpfs est pas mal même si la fin (justement) est un peu bâclé ou du moins expédiée.

Ne vous attendez pas à beaucoup de féminisme (ça viendra plus tard), la Schtroumpfette est une grande romantique à longs cils obsédée par les régimes et bavarde comme trois (cela dit, ça ne nous change pas trop de Femme actuelle ou de Maxi...). Sauf que le jour où le Grand Schtroumpf invente la chirurgie esthétique, alors les Schtroumpfs deviennent totalement fous d'elle... et l'histoire part délicieusement en vrille avec des gags comme seuls Peyo père et Yvan Delporte savaient en faire. En revanche, du côté de "La faim des Schtroumpfs", à part quelques saillies amusantes, on rigole moins, nettement même en-dehors de quelques saillies amusantes. L'histoire, plus prévisible, plus rude aussi curieusement, ne faut pas la première. Surtout pour la scène du procès...

Eh oui ! Dans ce tome nous découvrons la schtroumpfette. Et surtout la naissance de celle-ci.

Destinée à appâter les schtroumpfs, l'effet n'est pas tout à fait celui escompté par Gargamel.
Car les schtroumpfs ont plus d'un tour dans leurs sacs.

La deuxième histoire ne m'aura pas autant convaincu, pour ne pas dire qu'elle m'aura laissé sur ma faim..

Elise__♥

Ah l'apparition de la premiere fille chez les schtroumpf j'adore

Comme souvent dans cette série, l'album est composé de plusieurs histoires. Dans le cas présent, elles sont au nombre de deux : « La Schtroumpfette » et « La faim des Schtroumpfs ». Publié en 1967, ce troisième album fait date puisque la Schtroumpfette, personnage central de la série, y fait sa première apparition.

Une fois de plus, la vie harmonieuse des Schtroumpfs est bouleversée par le méchant sorcier Gargamel. Ce dernier a trouvé une arme imparable capable d'anéantir nos gentils lutins. Plutôt que de mettre le feu à toute la forêt, il crée… la Schtroumpfette ! A cette occasion, la formule magique utilisée par Gargamel est bien trouvée : « un brin de coquetterie, une solide couche de parti pris, trois larmes de crocodile, une cervelle de linotte, de la poudre de langue de vipère, …, un doigt de tissu de mensonge, …, un quarteron de mauvaise foi, …, un zeste de sensiblerie, une part de sottise et une part de ruse, beaucoup d'esprit volatil et beaucoup d'obstination… » ; une femme quoi.

Chez les Schtroumpfs, la surprise est totale. Au début, ils pensent que la Schtroumpfette est un Schtroumpf vêtu d'une robe. Capricieuse, elle ne tarde pas à semer la zizanie dans la communauté. La Schtroumpfette bénéficie alors d'une transformation de taille (cheveux noirs de la version Gargamel à la chevelure blonde, longs cils et chaussures à talons de la version Grand Schtroumpf). Son caractère typiquement féminin et sa singularité parmi tous les petits bonhommes bleus (mais asexués) sont à l'origine de situations comico-tragiques. Amoureux fous de la Schtroumpfette, les Schtroumpfs sont comme hypnotisés. le village est sens dessus dessous. Consciente que les Schtroumpfs ne connaitront pas la paix tant qu'elle sera là, la Schtroumpfette s'en va, laissant la porte ouverte à un possible retour…

Sans être aussi marquante pour la série, la seconde histoire intitulée « La faim des Schtroumpfs » est tout de même agréable à lire.

C'est l'hiver. La forêt est couverte de neige. Un incendie détruit entièrement la réserve de nourriture amassée durant l'automne par les Schtroumpfs. Menacés par la famine, ils sont contraints de quitter leur village pour rechercher de quoi se nourrir. Heureusement, nos petits bonhommes bleus vont faire une rencontre salvatrice…

Cette histoire courte s'adresse aux plus jeunes. La quête de nourriture se déroule sans heurts. La situation pourtant dramatique se résout avec une facilité déconcertante pour nous les adultes. Les jeux dans la neige et même la tentative pour maîtriser l'incendie de la réserve sont empreints d'une charmante naïveté.

Les dessins de Peyo sont toujours aussi mignons, plus particulièrement ceux représentant ses petits personnages. Les décors sont simples, sans détails superflus mais soignés.

En conclusion, je dirais qu'avec la première histoire, cette BD est incontournable pour parfaire sa connaissance de la série.

Une autre lecture plutôt Schtroumpfante.
Ici on découvre la Schtroumpfette pour la première fois et j'ai trouvé intéressant de voir qu'elle a été crée par Gargamel, notamment car cela explique qu'elle soit si difficile à vivre (vu la recette ! ). Quand on a l'habitude de lire les Schtroumpfs dans n'importe quel ordre et qu'on apprend après les origines de certains Schtroumpfs, c'est plutôt sympa. Je dois dire que ce qui est le plus étonnant c'est surtout sa Schtroumpformation et tout ce qu'elle entraîne.
En tout cas, les deux histoires sont agréables et faciles à lire et l'on se laisse porter par cette mignonitude ambiante... malgré l'agaçante Schtroumpfette XD

OK Tier.

(Moi, j'aime pas les Schtroumpfettes !)