AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de prettymelo


Là où Miranda et sa famille se retrouvaient dans un huis clos perdu en pleine campagne, ici, on va suivre Alex Morales et ses soeurs en plein New-York. Ainsi, la survie des protagonistes va être complètement opposée à ce qu'a vécu Miranda en parallèle.

J'ai trouvé ce deuxième tome un peu moins personnel que le premier. Sans doute est-ce dû au fait que lorsqu'on suivait Miranda, c'était à travers son journal intime et donc via un récit écrit à la première personne. Dans le cas qui nous occupe, c'est à la troisième personne du singulier que l'auteur a choisi de nous conter les péripéties d'Alex. du coup, je comprends un peu moins l'intérêt des dates en début de chapitres car au final, les deux romans n'évoluent pas sur un rythme identique, d'autant plus que les changements climatiques majeurs sont relayer au second plan.

Chez Alex, habitant dans un immeuble à appartements déserté, ces problèmes ne se ressentent pas du tout. La seule chose qui angoisse Alex, c'est le manque de nourriture et encore, il y a toujours des solutions. Mais là aussi, je trouve que les personnages ne sont pas assez précautionneux et prévoyants quant à cette question de survie. de plus, le récit ne s'axe pas du tout sur cet aspect mais sur les difficultés qu'Alex rencontre pour subvenir à leurs besoins quotidiens. On ne ressent pas du tout les changements climatiques sauf peut-être le froid qui complique les choses à la fin du récit.

Vous l'aurez compris, on est très centré sur Alex. Alex qui refait le monde avec des "et si", qui ne supporte pas ses soeurs alors que c'est la fin du monde, Alex très souvent en train de se plaindre et qui manque parfois de bon sens, Alex très pessimiste au final. Quant à ses soeurs, leur côté très pieux induit des réactions peu adaptées à la situation. Par conséquent, il est compliqué de s'attacher aux personnages et de s'angoisser pour ce qui leur arrive.

De ce fait, le point fort de ce deuxième tome vient donc de son atmosphère plus sombre et de la vie qui diffère entre New-York et la campagne. Ici, on côtoie des gens, on va à l'école, les cadavres s'entassent...Et le comportement des gens sans aucun contrôle peut très vite tourner à l'anarchie mais toujours avec une certaine retenue de la part de l'auteur.

Le problème majeur de cette série provient quand même que le récit est très plat et passé la première moitié du roman, cela devient lassant. Au début, la curiosité nous pousse à poursuivre la lecture mais ce délais franchis, on attend la fin avec impatience. de surcroît, le titre du livre "L'exil" ne reflète pas du tout ce qui se déroule dans le récit et c'est bien dommage car on s'attend à un aspect différent de la fin du monde alors qu'au final, la trame est similaire entre les deux tomes.
Lien : http://melimelobooks.blogspo..
Commenter  J’apprécie          00







{* *}