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J' abandonne rarement un livre, mais là, à presque 200 pages, j' ai craqué.
Pour la plume, déjà. C'est énormément, excessivement détaillé. Parfois ça passe, selon l'histoire et le sujet, parfois, c'est juste ennuyeux. Comme ici. Ça "fait de la page" sans apporter grand chose d'autre que du poids au bouquin.
Pour le héros, ensuite, qui, dès le début, m'a exaspérée ! Il est snob, condescendant, pète cul au possible, et se permet de faire des leçons sur les migrants (notamment), alors que clairement, le gars pense juste trop à sa tronche pour avoir un coeur et une empathie sincère. Comme s'il allait lever le début du commencement de son petit doigt pour aider la lie de l' humanité, les pauvres... C'te blague. Il est d'un politiquement correct écoeurant qui ne correspond pas à son attitude. Je sais que ça existe dans la vraie vie, et du reste, ces gens-là m'exaspèrent aussi dans la vraie vie.
Quant à l' histoire... Elle se traîne sans réserver de surprise.
Donc, étant donné la masse annuelle de bouquins édités et traduits, j' ai décidé de cesser là.
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Un très long roman, c'est peut être le défaut que je ferais à ce livre. l'auteur est néerlandais et trouve refuge dans le Grand Hotel Europa dans son pays après une rupture avec une italienne. le récit parle surtout de tourisme de masse mais évoque également l immigration et le grand passé culturel de l Europe. Ilia nous fait voyager à Venise, Gênes, Abu dahbi, les 5 Terres.
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Le bouquin n'est pas mince mais il fallait bien ces cinq cents et quelques grandes pages pour contenir tous les sujets abordés. le narrateur est l'auteur lui-même, qui habite Gênes mais parcourt le monde en sa qualité de poète et écrivain célèbre, accompagné le plus souvent de Clio, l'amour de sa vie, spécialiste de la peinture ancienne.
Chaque étape est l'occasion de rencontrer des gens et de discuter avec eux de tas de sujets comme le déclin de l'Europe, l'immigration, l'invasion chinoise, la supercherie que constituent certaines formes de l'art contemporain, et surtout le tourisme de masse, qui fait bondir l'auteur, car ces touristes sont en train de détruire ce qu'ils veulent admirer : un comble ! Clio et lui ayant déménagé à Venise, Pfeijffer prend cette ville en exemple pour étayer sa thèse. le plus souvent, il donne son avis sous forme de dialogue entre deux personnages aux opinions opposées, mais on devine facilement sa propre conception des choses . Son roman est un plaidoyer pour l'Europe et son riche passé, mais qui vit peut-être un peu trop tourné vers ce passé, à l'opposé de la Chine par exemple pour qui seul compte le futur.
Après toutes ces pérégrinations, l'auteur se réfugie dans le Grand Hôtel Europa pour mettre sur papier tout ce qu'il a vécu, tout ce qu'il pense, pour discuter encore avec d'autres résidents. Ceci est présenté en chapitres alternés, les meilleurs du roman selon moi. Cet hôtel est le symbole de l'Europe en déclin. Il a vu défiler jadis des tas de personnages célèbres, a connu des fêtes joyeuses dans un cadre somptueux, mais il vient d'être racheté par un chinois qui le tranforme pour plaire à ses compatriotes, heureux de découvrir dans ce lieu les clichés qu'ils assimilent à l'Europe. Ainsi un tableau de valeur est remplacé par une photo de la tour Eiffel, une pièce ancienne est transformée en pub anglais…
Bien sûr il y a des longueurs et certains chapitres sont moins intéressants que d'autres mais les supprimer romprait l'équilibre de l'ensemble. L'auteur a réussi à mettre le doigt sur nombre de problèmes de notre société. Son regard, certes élitiste, est néanmoins pertinent.
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Je n'ai qu'un seul mot pour exprimer mon sentiment : Extraordinaire !
Ce livre véhicule une érudition et une verve pétillantes..
Et en guise de récréation, si je puis dire, tout au long de l'ouvrage, nous assistons à une incroyable histoire d'amour accompagnée de dialogues vifs et incisifs.
Trêve de paroles, ce bouquin ne se résume pas aisément, lisez le et plongez dans notre bonne vieille Europe.
Banzaï !!
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Bien écrit et agréable à lire, ce roman adopte la technique moderne des histoires croisées et recèle des pages intéressantes et bien documentées sur des sujets historiques (Venise, le Caravage etc...). Cependant, j'ai trouvé un peu abusif et gênant que, sous couvert de "culture" et d'histoires de vies, ce livre serve de prétexte à asséner des vérités tout à fait discutables dont l'unique et très rébarbatif ressort est la bienpensance: l'immigration de masse est une chance, les élites sont les plus intelligentes et elles ont toujours raison etc... Personnellement, je n'ai pas besoin que quelqu'un tente de forger mon opinion ou mon jugement en avançant masqué (simple opinion de simple lecteur)
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Un roman original, et même si j'ai plutôt adhéré au style d'écriture dès les premières pages, très vite, ça s'est essoufflé.

Pourtant, l'idée est bonne. Un récit à la fois philosophique, et qui nous fait voyager dans l'ensemble de l'Europe. Une lecture très instructive.

Mais peut-être trop bavarde à mon goût.

Les plus de 600 pages ont eu raison de moi. Beaucoup de descriptions, de petites histoires qui s'accumulent, et finalement on s'y perd. On s'y perd parce que c'est long, et ça ne semble mener nulle part. L'histoire manque d'action, de rebondissement. Et finalement, ça devient redondant et étouffant. Trop de détails, trop de blabla inutile pour moi qui aime qu'on aille droit au but. Dommage.
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Extrêmement belle réflexion sur l'Europe !
Roman vraiment intéressant , écrit de façon poétique/humoristique/fantaisiste,et débordant de détails historiques et architecturaux de superbes villes d'Europe.Une grande balade en Italie ça vous dit?

L'auteur nous pousse,par le biais du phénomène touristique, à une réflexion tout à fait légitime sur l'avenir de l'Europe .
Qu'allons nous devenir, nous braves européens ancrés dans notre passé et nos traditions ? Un vaste jardin touristique ? Une attraction géante à ciel ouvert?
Peut-être...ou pas, à nous de savoir ce que l'on veut faire de nos richesses culturelles et intellectuelles....seul l'avenir nous le dira...

PS : je ne sais toujours pas où se trouve le Grand Hôtel Europa,si quelqu'un à vu passer l'info 😉



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Au début, le narrateur arrive au Grand Hotel Europa, dans un lieu indéterminé, il vient de Venise, et pleure son amour perdu. Pas d'action, on se demande où l'on va puis on prend goût à cette lecture car Ilia Leonard Pfeiffer possède un style flamboyant et a des choses à dire sur le destin de l'Europe, qui devient le parc d'attractions du monde, embourbée dans son riche passé qui pèse de tout son poids, tous ces décors, ces références, cette richesse culturelle que l'auteur explore sous différents angles : sociologie du tourisme de masse et de ses ravages, mais aussi quête du dernier tableau du Caravage et des voyages : en Italie (les Cinq Terres), en Macédoine, à Malte, à l'appui de sa démonstration. En filigrane, il revit son histoire d'amour et va la retrouver au Louvre d' Abu Dhabi, symbole de l'attrait de l'Occident et son déclin tout à la fois. Lecture exigeante mais qui en vaut la peine, au final !
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L'auteur essaie, à travers un roman, de raconter comment un écrivain se met en situation d'écrire. Donc Ilja Léonard Pfeijffer s'enferme dans l'hôtel Europa quelque part en Europe et décrit sa vie à ce moment-là. Tout d'abord le lieu et les occupants hétéroclites composés de clients permanents ainsi que de l'ancienne propriétaire et du nouveau, chinois, attirant les Chinois.
Ensuite lui-même, perdu au sortir d'une histoire d'amour qu'il croyait à vie. Avec le cynisme d'une réalité insupportable. Il reprend continuellement le défilé de son histoire en multipliant des descriptions interminables de toutes les situations rendant la lecture parfois fastidieuse. Il s'attarde sur les caractéristiques des touristes hollandais, sur le tourisme de masse dans tous les grands sites dont Venise, finalement sur l'effondrement de l'Europe devenant le jouet des pays d'économies émergentes. Surtout un grand détour dans l'histoire de l'art à travers sa compagne italienne et la Hollande, son pays d'origine. Si certains passages m'ont maintenue en haleine, d'autres furent d'une lassitude écrasante, entrant dans des détails inintéressants pour moi ! MG
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La semaine derniére j'ai voulu lire grand Grand Hôtel Europa de Ilja Leonard Pfeijffer chez PRESSES DE LA CITÉ.
Ce livre était dans ma pile à lire NetgalleyFrance depuis plusieurs mois, car après sa sortie on l'a vue beaucoup sur les réseaux et j'avais besoin d'attendre un peu avant de le lire.
J'avais beaucoup d'attente pour ce roman, mais dès les premières pages j'ai eu du mal à rentrer dans l'histoire. L'auteur ma perdu dans trop de détails sur les rue de Venise et j'ai eu du mal à quitter se sentiment. Plus j'avançais dans la lecture et plu j'étais perdu.
J'ai donc décidé de ne pas continuer ma lecture, je pense que ce livre ne correspondait pas à mes attentes.
Mais ceci st juste mon opinion et je vous conseille de vous faire la votre.

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