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Critique de JulietteHall


Oserais-je dire que je suis tombée, par le plus grand des hasards, sur ce qu'il est convenu d'appeler un "roman de gare" ? Quoi qu'il en soit ce livre m'a fait des vacances.
A force de vouloir en apprendre toujours plus je ne lis plus que des ouvrages qui doivent être accompagnés d'un dictionnaire, pour le vocabulaire, et d'internet, pour explorer toutes les références. C'est passionnant, mais épuisant, et sans fin.
Comme il fut reposant, au milieu de toute cette agitation cérébrale, de lire une histoire magnifique sans devoir se casser la tête.
Merci Sabrina Philippe pour cette très belle histoire (néanmoins très intéressante), et pour la manière dont vous l'avez racontée.
Michel Bussi n'aurait pas fait mieux, mais il aurait emphasé pendant 300 inutiles pages supplémentaires ;-)

Un bémol toutefois sur cette volonté de l'autrice de revenir à tout prix sur sa "côte de boeuf", tout en rangeant les végétariens dans la catégorie des "bobos". Car tout d'abord, c'est assez moche de catégoriser un être humain. Sören Kierkegaard disait : « Dès que vous me catégorisez, vous me niez. »
Ensuite, pour quelqu'un dont l'ouvrage porte justement sur la pleine conscience (en l'occurrence c'est un zéro pointé pour la pleine conscience des conditions d'élevage, de transport et d'abattage des animaux dits de boucherie),
et l'apport "des" animaux (il faudrait arrêter de dire qu'on aime "les" animaux quand n'aime "que" les chiens et les chats; ici même que les chiens; cela me fait penser à ces personnes qui disent "aimer les enfants" alors qu'ils n'aiment que les leurs, et encore, et qui sont odieuses avec les enfants des autres dès que leurs parents ont le dos tourné),
nous ramener sa côte de boeuf au pinard à trois reprises est non seulement hors de propos, mais affiche en outre une dissonance cognitive qui montre que le chemin à parcourir est encore long pour elle et son prétendu rapport à "...l'amour de chaque cellule, végétale, animale et humaine. Seul l'Amour inconditionnel qui nous relie tous nous empêchera de détruire notre belle planète et notre prochain."
Pour ma part je ne mange pas ceux que je prétends aimer, ou je ne prétends pas Aimer (de cet Amour inconditionnel) ce que je mange. Chacun mange bien sûr ce qu'il/elle veut, et tout nous encourage d'ailleurs à méconsidérer les animaux (aussi bien que nos semblables), mais nul ne peut plus dire qu'il ne connaît pas - au moins - les conditions d'abattage des animaux dits de boucherie.
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