Les origines de l'homme : L'odyssée de l'espèce

La première grande révolution scientifique, la révolution copernicienne, montre que la Terre et l'homme n'occupent pas le centre de l'Univers. La seconde grande révolution, portée par Darwin, révèle que l'homme n'a pas fait l'objet d'une création particulière, mais qu'il s'inscrit dans la longue histoire de la vie et, surtout, que celle-ci n'a pas de but. Cette seconde révolution n'est pas encore achevée.

C'est par le volume de sa boite crânienne que Homo habilis présente son caractère le plus humain. A partir des crânes fossilisés, on peut estimer que le volume de son cerveau se situait entre 600 et 700 cm3 - soit à peu près la moitié de notre volume cérébral.
Mais ce chiffre n'a de sens que si, d'une part, on le compare à la capacité crânienne de ses ancêtres immédiats, les australopithèques, et si, d'autre part, on le rapporte à la taille corporelle. Comme les Homo habilis ne sont guère plus grands que leurs ancêtres australopithèques, on peut affirmer que la taille de l'encéphale augmente de 480 à 650 cm3 en moyenne, soit un accroissement d'au moins un tiers en quelques centaines de milliers d'années. C'est considérable !

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De tous les représentants du groupe des homininés, dont la formidable aventure débute en Afrique au cœur de l’ère tertiaire, il ne subsiste plus qu'un représentant : l'homme actuel. En effet, toutes les populations humaines qui peuplent la Terre aujourd'hui appartiennent à une seule et même espèce : Homo Sapiens.

De tous les représentants du groupe des homininés, dont la formidable aventure débute en Afrique au cœur de l’ère tertiaire, il ne subsiste plus qu'un représentant : l'homme actuel. En effet, toutes les populations humaines qui peuplent la Terre aujourd'hui appartiennent à une seule et même espèce : Homo Sapiens.

Si l’on considère les caractères comportementaux, anatomiques et cognitifs que partagent les hommes, les chimpanzés et les bonobos, on peut en déduire le portrait-robot de leur dernier ancêtre commun. Il est de taille moyenne (30 à 40 kg pour 1 m), possède un cerveau relativement développé (par rapport aux singes) de 300 à 400 cm3 et des canines modérément saillantes. Il vit dans un milieu arboricole et possède un répertoire locomoteur incluant la bipédie. Il a un régime omnivore éclectique qui inclut, peut-être, des proies saisies quand l’occasion s’en trouve.