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Citations sur Je serai toujours là pour toi (13)

Ce soir là, en refermant derrière elle la porte du 7 allée des Marguerites, Rose eut la sensation très nette qu'un changement s'était opéré en elle. Elle avait conscience d'être passé tout près de la mort et c'était son père qui l'avait sauvés.
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C'était tellement fragile, une promesse, et en même temps, elle avait tellement envie d'y croire...
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Il valait mieux aimer ne serait-ce qu'une seconde et souffrir le restant de ses jours que de ne pas aimer du tout !
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- Même dans les situations désespérées, on peut toujours trouver une solution, Rose, dit-il après une longue pause. Une roue de secours, une bouée de sauvetage. Un petit détail qui rend la vie moins pénible et qui nous empêche de couler.
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- Je serai toujours là pour toi, murmura-t-il en la prenant dans ses bras.
Rose sourit tristement en se rappelant que son père lui avait fais la même promesse. C'était tellement fragile, une promesse, et en même temps, elle avait tellement envie d'y croire ...
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Chez nous... songea Rose. On est chez nous... Et comme elle se répétait ces mots, sa gorge se serra. Elle s’éloigna à grands pas vers le jardin, ne s’arrêtant qu’à la barrière écaillée sur laquelle elle s’appuya lourdement, sans prendre garde aux trombes d’eau qui la submergeaient. Elle ne se sentirait jamais chez elle dans cette maison froide et pleine d’ombre ! Non, jamais ! Jamais ! Et elle devrait y vivre, pourtant, des mois, des années même ! C’était comme si le monde s’écroulait à nouveau autour d’elle. Ses dernières espérances étaient mortes et enterrées. Une grande flaque s’était formée à ses pieds. Son visage, éclairé par un des réverbères de l'allée, s'y reflétait lugubrement. L’eau grisâtre lui renvoyait l’image d’une jeune femme écrasée par la douleur. Une jeune femme qui n'avait rien à voir avec celle qu'elle était encore quelques semaines plus tôt.
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– Tu n'étais pas revenu là depuis...
– Dix-neuf ans, dit-il en passant délicatement un bras le long de la proue. Depuis que j'ai dit adieu à Escarpeville. Je croyais l'avoir laissé définitivement derrière moi. Et je le retrouve intact, tel qu'il était lors de ma dernière virée en mer. – Alors il est resté ici tout ce temps sans que personne ne le trouve ? – Oh ! Ça n'a rien d'étonnant. Comme je te l'ai dit, jusqu'aujourd'hui, j'étais le seul à connaître cette plage. Tu vois, moi aussi, j'avais mes petits secrets...
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Et pourtant l'amour semblait n'être qu'une illusion !
Il surgissait de nulle part, emportait deux êtres dans une frénésie éphémère et finissait par s'éteindre de lui-même, si bien que plusieurs années après, on doutait qu'il ait vraiment existé. Il avait la force et la fragilité d'une flamme. Mais le pire... le pire, c'était que certains, comme [...], refusaient de s'y brûler les doigts et prenaient le risque de le voir mourir sans y avoir goûté !
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Seule.
Pour la première fois de sa vie, elle se sentait seule.
Recroquevillée sur la banquette arrière, elle retenait tant bien que mal le flot de larmes qui lui montait aux yeux.
Désespérément seule.
Qui aurait pu la comprendre ? Qui aurait voulu l’écouter ?
Personne.
On ne cherche pas à comprendre les tourments d’une adolescente en souffrance.
On ne perd pas son temps à l’écouter. Du moins dans un monde où ce sont les adultes qui décident de tout.
Les adultes…
Ils se moquaient bien de ce qu’elle pouvait ressentir, enfoncés dans leurs certitudes égoïstes, ne pensant qu’à leur petite vie, à leur bonheur à eux et à leur réussite professionnelle !
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Rose et Élise passèrent les deux jours qui suivirent à braver les rafales de vent et les averses incessantes, se lançant à l'assaut des falaises comme si leur vie en dépendait. Élise peinait à suivre Rose, mais elle s'efforçait de ne pas la perdre de vue. En s'épuisant dans ces courses interminables à travers le brouillard, elle avait l'impression de partager un peu sa souffrance, de vivre ce que Rose avait vécu. Lorsque celle-ci s'arrêtait, Élise, hors d'haleine, la rejoignait d'un pas lourd et elles fixaient l'horizon, sans un mot. Le vent soulevait leurs longs cheveux. Côte à côte, les deux jeunes femmes se penchaient au-dessus de l'abîme. Dans ces moments-là, elles n'avaient pas besoin de se parler. Le gouffre sans fond qu'elles contemplaient, cet épouvantable néant exprimait à lui seul toute la détresse de Rose. Élise la prenait par la main et finissait par l'entraîner loin du précipice.
— Je crois que je te comprends, lui dit-elle le deuxième jour. Je ne peux pas souffrir autant que toi mais je crois que je te comprends.
— Je ne te demande pas de souffrir, ni même de me comprendre, lui répondit Rose avec une pointe d'amertume. Tu as ta vie à Paris, ta nouvelle vie qui te rend heureuse. Moi, j'ai la mienne, ici, à Escarpeville. Et puis, je ne veux pas de ta pitié. Je ne suis même pas sûre de vouloir quitter cet endroit une fois que tout sera fini...
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