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Critique de Apikrus


Les cent chansons présentées dans ce livre, françaises ou étrangères, ont en commun d'avoir été censurées dans une démocratie occidentale, le plus souvent en France.

Les moyens de censure sont variés : de la simple non diffusion sur une onde (« Les jolies colonies de vacances » de Pierre Perret), à l'interdiction avec condamnation pénale (« L'apologie » de Matmatah).

Les motifs de censure sont divers mais récurrents : sexe ou drogue évoqués de manière inappropriée pour certains, contestation d'une raison "d'Etat", apologie de la violence ou du racisme.

L'efficacité de ces censures est souvent limitée, la tentative de censure procure parfois au contraire un retentissement inattendu à la chanson concernée. En effet, plutôt que le moyen de diffuser des idées, les chansons sont généralement le simple reflet de manières de penser à une époque donnée. Il est vrai que les paroliers, interprètes ou chanteurs censurés sont parfois des précurseurs éclairés, même si d'autres sont surtout ringards (« La France au Français » de Claude Barzotti), tandis que d'autres ne sont provocateurs que par esprit commercial (« Jésus Christ » interprété par Johnny Hallyday en 1970, celui-là même qui se moquait des cheveux longs d'Antoine quelques années plus tôt).

Bien sûr j'ai surtout apprécié les parties de l'ouvrage consacrées à des chansons que je connais et/ou apprécie. L'idéal est de lire cet ouvrage près d'un ordinateur, pour pouvoir entendre et/ou voir les chansons ou clips commentés.

Ce livre a aussi été l'occasion pour moi de mieux comprendre des titres connus mais dont le sens m'avait échappé (« Fixing a hole » des Beatles, cité dans la page consacrée à « Lucy in the Sky with Diamonds » du même groupe, par exemple) et de redécouvrir de sympathiques musiciens (Billy ze Kick et les Gamins en folie, présent dans l'ouvrage pour son « Mangez-moi ! Mangez-moi ! »).

■ Merci à Babelio et aux éditions Hoëbeke.
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