Vous trouverez cela peut-être bizarre mais je trouve dans le roman de
Lolita Pille des points de comparaison avec
Bret Easton Ellis et son "
moins que zéro".
Une jeunesse dorée qui se perd dans la débauche, les dérives addictives pour masquer un immense ennui. Alors bien sur le personnage irrite par son côté "oui, je sais, j'ai tout, je vous emmerde, putain je suis malheureuse", on a franchement envie de la baffer lorsqu'elle moque " nos petites vies" mais devient formidablement émouvante lorsque que la facade cède. Cette soif d'amour lorsqu'elle rencontre Andréa ressemble comme une lueur d'espoir au milieu d'une nuit sans lune. Lolita n'évite pas toujours les clichés, abondance de marques, personnages arrogants, surfaits mais magie de l'écriture elle nous accroche, l'amour fusionnel entre
Hell et Andréa est constamment en dualité avec leur démon. Et là le roman devient bouleversant. Et vous surprend de vous avoir emmené là ou vous ne pensiez pas qu'il vous ménerai. A noter l'adaptation ciné avec les excellents Sara Forestier et Nicolas Duvauc
helle.
Commenter  J’apprécie         562