Il est tout triste cet album...
Alfred est un drôle d'oiseau, et les drôles d'oiseaux les gens n'en veulent pas, en ont peur. Aussi, Alfred erre à la recherche d'un abri, trainant sa petite chaise derrière lui, son seul bien. Il se fait rejeter par tous les autres oiseaux : pas de place, parents pas d'accord, trop lourd... Il fait beaucoup de peine.
Cette impression de tristesse n'est pas aidée par l'illustration : ces traits simples, sur ce fond blanc transmettent au lecteur la mélancolie, la solitude d'Alfred.
Je trouve simplement dommage que la fin soit si rapide. Sonia a peur de l'inconnu étrange devant chez elle. La nuit passe, et là elle lui demande si il veut un café. C'est un peu rapide pour moi. Il manquerait 1 page d'échange, ne serait-ce qu'un regard, entre le "bonjour" et la proposition du café. D'ailleurs, je pense que le café est une proposition mal adaptée au jeune public.
C'est un peu dommage pour ces bémols, mais cela reste un bon album sur le rejet, la différence et la charité.
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