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Chronique de la vie d'une femme seule de 50/60 ans, entre rencontres sur internet, questionnements sur la société, et parties de sexe avec Norbert ou d'autres.
Un monologue intérieur décousu, on dirait presque une écriture automatique des pensées qui traversent l'esprit de la narratrice, sans filtre ni limites. le livre est le flot des pensées désordonnées d'une femme qui se questionne sur son âge, sa condition, la société française, le sexe, les choix du gouvernement, la dépression féminine, la retraite....tout est jeté en vrac.
J'ai été interloquée par le style, la première moitié a été compliquée à lire, puis je me suis attachée à cette histoire de femme et j'ai réussi à terminer. le tout m'a donné l'impression d'une performance d'écriture, comme un exercice de style. Est ce que cela m'a intéressée ? Pas énormément. Est ce que je le conseille ? Pas vraiment non plus.
L'intérêt vient principalement de la résonance avec notre société actuelle mais pas de chance, l'épidémie de COVID est passée par là et le récit est déjà dépassé car il ne la mentionne pas. Dommage cela aurait pu être qualifié de témoignage vivant et direct de la société française.
Merci aux Editions du Seuil et à Babelio pour m'avoir permis de lire ce livre en avant première.

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ALERTE SNIPER ! "A la piscine avec Norbert" de Véronique Pittolo
Ces propos n'engagent que moi et n'ôtent rien au talent ni au respect que je porte à l'auteure !
Cette dans le cadre de masse critique de babelio que j'ai lu ce livre. Cela aura confirmé 2 choses très personnelles :
1/ la littérature blanche egotiste contemporaine n'est vraiment pas ma tasse de thé. ( Et là, on nage en plein dedans)
2/avec ou sans Norbert, la piscine est mon ennemie !
Je ne me suis pas ennuyée à la lecture car j'ai laissé filer avec un amusement légèrement (franchement) ironique ces pages, pleines de considérations décousues, écrites en langage parlé, considérations qui soulèvent très souvent des sujets sociologiques intéressants : #metoo, l'immigration, le capitalisme, etc. les laissant retomber aussi vite (plouf) sans plus de réflexion ni d'approfondissement... En dessous de la ligne de flottaison !

Et j'ai découvert que je n'étais ni intello, ni féministe ni philanthrope ! Car, si un livre édité dans une grande maison ne s'attache ni à la syntaxe ou à la licence poétique, ni à l'orthodoxie de la langue (tous les pages ou presque sont ponctuées de ounch ounch !) alors vive les maisons moins cotées et l'auto-edition.
Si être féministe c'est consommer des hommes réduits à la taille et aux performances de leurs phallus, alors vive les machos, car on est au même niveau : sous l'eau !
Si être philanthrope c'est déplorer les retraites chapeau, le naufrage de la gauche et la maltraitance des migrants en payant sa bonne malienne au black, alors vive la misanthropie bourgeoise de droite!
Bref, soit je suis vraiment idiote et suis passée à côté des subtilités de ce livre, soit...

Donc, je recommande si vous avez envie d'une séance de masturbation neuronale chlorée, sinon, économisez vos heures et vos euros !

Peut-être que malgré tout, vous aurez envie d'y plonger... Ounch ounch !

#massecritiquebabelio #veroniquepittolo #editionsseuil #bookstagram #avisdelecture #lirecestlavie #critiquelitteraire #litteratureblanche #lectureterminee #lecturecommune #instantlecture #instalivres
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Me voici remontée à la surface de cette lecture après une plongée dans le grand bassin au côté de l'héroïne accompagnée parfois de Norbert, son poisson pêché sur Meetic, quand elle ne se divertit pas avec d'autre menu fretin…

Après quelques longueurs en sa compagnie, j'avoue avoir été vite essoufflée tant j'ai eu du mal à la suivre dans ses réflexions à tendance élucubrations (terme dont le chanteur Antoine n'aura désormais plus l'exclusivité dès la sortie de ce roman en janvier) pour me voir définitivement coulée à pic à force de m'abreuver de tout et de rien mais surtout de beaucoup trop à mon goût telles des photos de vacances jetées sur un pêle-mêle, le plaisir des yeux en moins et la confusion de l'esprit en plus.

A être trop bavard(e), on finit par perdre son auditoire…Dommage
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Une femme, cinquantenaire, moulée dans son maillot de bain Décathlon, nage dans sa ligne d'eau pour nageurs moyens. Elle laisse aller son corps dans l'eau de même que ses pensées.
A quoi peut donc penser cette femme en nageant? A la vie qui va, la sienne, celle d'une parisienne intello mais vivant de petits boulots, à sa silhouette encore mince alors que d'autres silhouettes tout aussi minces font la queue devant la piscine dans le secret espoir de pouvoir prendre une douche parce que sans abri. Elle pense à sa retraite future, bien mince, ses rencontres Meetic parce que, quand même, le sexe ça compte dans sa vie.

Quand elle ne nage pas, elle discute avec Norbert, amant chaud comme un lapin mais pas toujours synchrone quant à ses discussions. le foot super, Houellebecq non, pas quand même. Qu'importe, ils s'entendent bien au final, autant sexuellement ( parce que la performance l'importe peu) que pour un quotidien fait de quelques petites joies ( il vole la nourriture pour son chat au Franprix).

Le roman de Véronique Pittolo n'est pas fait pour les lecteurs qui aiment les histoires classiques, bien calibrées et bien pensantes. Ici, c'est juste un moment de vie qui démarre par le calcul d'une future très maigre retraite et qui finit par l'envie très forte d'une grève générale. Petit condensé d'un parfait petit anti libéral qui ne cesse de trouver le monde alentours bizarre, l'héroïne pointe malicieusement du regard toutes les absurdités d'un monde inégalitaire dont on semble hélas se satisfaire et contre lequel elle essaie de lutter.

Nous vagabondons au fil de ses pensées, dans un texte totalement libre, s'affranchissant de toute narration classique pour surprendre, divertir, faire sourire avec une petit air mutin et moqueur absolument délicieux. Léger comme la nageuse dans sa ligne qu'elle franchit symboliquement par ses pensées, le roman est également un portrait de femme dite vieillissante ( pour les canons jeunistes actuels) qui ne renonce à rien et surtout pas à sa sexualité qu'elle aborde franchement et avec un sens piquant du détail.

Original ( et sans doute déroutant pour des lecteurs qui aiment les sentiers battus et rebattus), " A la piscine avec Norbert" est une petite friandise acidulée qui fait du bien dans ces moments de conformisme rampant.
Lien : https://sansconnivence.blogs..
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Doit-on publier son avis lorsque que celui-ci est négatif ?

Il y a les fervents défenseurs du libre-arbitre et ceux qui préfèrent donner la part belle aux lectures coup de coeur. Quel est votre point de vue ?

En ce qui me concerne, j'aime partager, peu importe l'opinion car finalement, toute critique est bonne à prendre tant qu'on reste dans le respect de l'auteur, du temps passé et surtout des avis divergents. Car oui, il en faut pour tous les goûts et si je n'ai pas accroché sur un livre, le mettre en lumière donnera peut-être envie à un autre lecteur de s'y pencher.

Comme vous pouvez vous en douter, je n'ai pas été convaincue par ce roman de Véronique Pittolo. Pourtant, la 4ème de couv semblait prometteuse, tout comme la biographie de son auteure, poétesse primée aux débuts des années 2000.

Une héroïne quinquagénaire qui multiplie les partenaires sexuels dénichés sur Meetic (dont le fameux Norbert) et qui attribue à ses longueurs de piscine les vertus thérapeutiques de séances de psy, ça aurait pu être drôle et léger et ça avait le mérite de sortir de l'ordinaire.

Malheureusement, la mayonnaise n'a pas pris ... je me suis cruellement ennuyée. Les divagations de cette quinqua partent dans tous les sens et n'ont souvent ni queue ni tête ! ou plutôt si ... L'art de mixer considérations autour de cet attribut mâle et sujets socio-philosophiques n'est clairement pas donné à tout le monde 😅.

Je remercie néanmoins Babelio et les éditions du Seuil pour l'envoi de ce roman. Je n'en garderai pas un souvenir impérissable, mais il a au moins eu le mérite de m'interpeller car en complet décalage avec ce que j'en attendais.
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Reçu dans le cadre de l'opération "masse critique", je l'attendais dans ma boite à lettres avec impatience et promesse de bons moments....
C'est comme au lycée quand il faut lire un ouvrage imposé, c'est intéressant! Soit on accroche de suite car l'écriture, la narration, l'histoire… nous sont familiers, on reconnait un style que l'on maîtrise, comprend.
Soit on tombe dans un genre que l'on ne connait pas, une écriture, une rédaction, des tournures, même une mise en page que l'on ne domine pas.... et là, l'aide du prof est essentielle, indispensable.
Voilà, ben moi, je n'ai pas les codes pour cette écriture, dont je suis incapable de dire qu'elle est la valeur de ce roman.
D'ailleurs est-ce un roman- c'est écrit dessus mais est-ce vrai? (définition prise dans Crisco) oui car en prose, oui car d'une certaine longueur mais bref tout de même.
Oui, car mêlant le réel et l'imaginaire; et qui, dans sa forme la plus traditionnelle, cherche à susciter l'intérêt, le plaisir du lecteur en racontant le destin d'un héros principal (oui, une femme quinqua et son amant principal, Norbert) , une intrigue entre plusieurs personnages, présentés dans leur psychologie - toute relative- , leurs passions - à part leurs relations sexuelles, pas très glamour d'ailleurs - les longueurs à la piscine, la coupe de cheveux ratée, leurs aventures au Franprix - , leur milieu social - celui d'intello déclassés, précaires, proches des gilets jaunes - , sur un arrière-fond moral, métaphysique - oui car les rapports de dominations, les injustices sociales y sont largement abordés, ainsi que la peur de vieillir, de l'avenir quand on est fragilisé.
Mais, est-ce un roman? pas vraiment non plus, car c'est une suite de réflexions, spontanée, parfois pensées décousues, l'autrice nous fait part de ses observations, spéculations, cogitations, interrogations, contextualisées - la crise des gilets jaunes et la grève des retraites, donc fin 2019-début 2020... depuis, la crise de la COvid nous a fait passer dans une autre époque...
Pas de début, ni de fin, juste un instantané.
Parfois, c'est poétique, souvent trivial, même grossier. Des phrases courtes, si courtes qu'un ? en tient lieu. Des parenthèses comme des digressions, des apartés.
Je pense que c'est une écriture plus travaillée qu'il ne me le parait. le fond, la forme, toussa... mais je n'en ai pas les clés.
Je serais incapable de donner une note à ce livre… je ne peux le juger car trop éloigné de ce que je lis habituellement. Je n'ai jamais lu un livre de Houellebecq, V.Pittolo est présentée comme sa version féminine, féministe. Il faudrait que j'en lise un pour comprendre et me faire un avis plus éclairé, mais j'ai peur de ne pas aimer....
Je vais maintenant lire les critiques parues sur ce roman, cela devrait m'aider à me forger une opinion moins impulsive, simpliste, plus travaillée.
J'ai été ravie de recevoir ce livre, du Seuil, dans cette belle collection au cadre rouge. Merci!
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Sexe, chlore et féminité

La vie de la narratrice sans nom du roman de Véronique Pittolo est à l'image de ses mots et de sa pensée : éparpillée.

Elle est cette femme quinquagénaire, dont on parle trop peu dans la littérature- ni tout à fait seule ni tout à fait accompagnée- qui au rythme de ses rencontres hasardeuses et aléatoires sur Meetic, parle de tout avec Norbert son amant fidèle, entre deux parties de jambes en l'air et quelques longueurs à la piscine. Car il faut bien entretenir ce corps qui se ride, avant qu'il ne soit trop tard.
Alors elle nage et renage dans l'eau chlorée de la piscine, diluant ses pensées sur une société imparfaite.

Et elle parle de tout, mais vraiment de tout !
Du CAC40, du burn out, de sexe bien sûr, des sans papiers qui attendent devant les douches publiques, d'une société capitaliste qui joue à l'autruche face à la précarité, du potentiel sexuel des politiques, de racisme, du tombé de reins des hommes…
Elle observe et constate avec simplicité et bon sens que la société manque souvent de cohérence et de justice.

C'est donc un roman kaléidoscope dont l'écriture dynamique, crue et originale alimente les nombreuses digressions de la narratrice et donne la parole, non sans humour, à une quinquagénaire un peu solitaire, à la sexualité libérée, multipliant les amants comme pour combler un vide, laissant vagabonder sa pensée au gré de ses longueurs à la piscine avec Norbert…

Un roman agréable à lire, dont il faut plutôt attendre un moment léger de lecture, une respiration idéale par exemple entre deux romans plus intenses.

Merci aux éditions du Seuil et à Babelio pour cette opération Masse Critique.


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Je pensais beaucoup m'amuser en allant à la piscine avec Norbert, me rafrai〬hir un peu... Malheureusement j'ai bâillé d'ennui. Je suis d'autant plus de〜̧ue que c'est ma première participation aux masses critiques de Babelio, j𠆞spère que les prochaines seront plus concluantes. Ne〚nmoins je remercie infiniment Babelio et les e〝itions du Seuil pour leur confiance, c'est un privilège d'avoir reçu ce livre en avant-première.
Il n’y a pas vraiment d’intrigue : la narratrice se de〛rouille comme elle peut pour alléger un quotidien tristounet en nageant tous les jours à la piscine, et en fréquentant quelques hommes rencontrés sur internet, dont Norbert qui est totalement grotesque.
Je m'attendais à une come〝ie douce amère sur l𠆞́volution d’un couple d𠆚̂ge mûr, pleine de fantaisies et de gentilles catastrophes… J'ai lu une sorte de roman érotique émaillé de re〟lexions sur les sujets et événements d'actualité : la femme d’hier et d𠆚ujourd’hui, #MeToo, les sites de rencontre, le racisme, les migrants, les gilets jaunes, les retraités… Régulièrement, des scènes de sexe assez crues interrompent ses considérations, et des parenthèses innombrables, au lieu de pre〜iser le propos, lui donnent des airs de mauvais sketch. Tout c㉺ m𠆚 fait malheureusement froncer des sourcils au lieu de me faire rire.
Si certaines re〟lexions féministes sont justes et intéressantes, elles auraient mérité d𠆞̂tre approfondies.
Dommage...
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Un roman étrange et décousu.
Grosse déception pour ma part, je n'ai absolument pas réussi à adhérer...
A vouloir traiter d'autant de sujets différents on finir par perdre son auditoire...
Quel dommage !
Mais nul doute qu'il saura plaire a d'autres lecteurs !
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On se demande si Babelio touche de l'argent des éditeurs pour avoir mis ce livre dans mass critique. L'auteure amasse des expériences sexuelles essentiellement avec Norbert avec qui elle nage régulièrement dans une piscine à couloirs.Tout cela est d'une navrante nullité.
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