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Critique de JCLDLGR


Max Planck à écrit ce texte philosophique a la fin de sa longue vie de physicien.
Son point de vue, assis sur son expérience d'avancées tres importantes depuis la fin du XIXième siècle, est intéressant et tente de donner une vision globale des approches scientifiques.
Il explique le point de vue anthropomorphique dont il est si difficile de se défaire (la démonstration existe parce que notre intelligence l'a crée a partir de nos sensations), les notions de loi irréversibles ou réversibles, la complémentarité entre relativité générale et théorie des quantas, et surtout la loi de causalité ! L'intérêt de ce livre est de proposer dès 1941 une ouverture sur les conflits en cours et les possibles futurs de la physique.
On peut y voir émerger, quoique ce ne soit pas d'une grande limpidité, dans la lignée de Kant, une tentative d'explication des avancées récentes de la science. Il y réussi quand il revient à la science en elle même a partir du chapitre 7.
En 1941, Planck n'a pas encore vu les applications destructrices de la physique des particules, ce qui rend ce livre, dans son contexte de l'époque, assez idéaliste.
Il n'a pas inclus non plus toutes les avancées de la psychologie (notamment Jung) et l'influence de l'inconscient sur les approches de la recherche et c'est un manque assez sérieux.

Le style est assez touffu et répétitif, la lecture est ardue alors même qu'aucune démonstration théorique n'est présentée. La philosophie de Planck est assez embrouillé, et il faut s'accrocher pour lire ce livre de 285 pages très denses, jusqu'au bout !
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