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Critique de Gazole


Soyons franc et brut : je n'ai pas compris grand-chose à l'histoire. Heureusement qu'il y avait eu la quatrième de couverture, parce que je me suis senti bien bête. Tout semble tellement diffus et distant, que je n'arrivais à connecter le peu de ce que je comprenais pour tisser ce qu'il y avait en filigrane.

Je ne vais donc pas faire l'affront de répéter l'exercice des autres critiques, concernant les Spéciens, les Fusionnistes, la Majo, les Paramètres, les Humanias, les 'Has. Pour cet exercice, le montage non chronologique m'a perdu plus qu'autre chose. La promesse d'un univers tendu, avec des problématiques fortes, sont dissipées parfois, par les longues explications des relations entre les personnages.

Et pourtant, je ne suis pas resté insensible à la poésie, au charme, au style diaphane et éthéré de l'autrice. Disons-le presque vulgairement : bradburyen (et que j'aime cet auteur !). En fait, j'ai lu les phrases pour lire les mots, m'imprégner d'une ambiance, d'une certaine mélancolie. Je me suis évadé au fur et à mesure des mots, des phrases, des adjectifs et des verbes. L'histoire ne m'a pas touché ; les personnages, l'héroïne (bien que ses propres relations familiales, ascendantes et descendantes, soient un peu... effilochées) m'ont bien marqué, mais globalement je serai incapable de résumer l'intrigue principale. L'histoire a coulé loin de moins, à quelques kilomètres, se déroulant, tandis que je profitai du frisson et de la volupté.

Au final, ce fut juste quelques heures de lecture que j'ai absorbé comme des poèmes. C'est en fait une très longue ode que je viens de finir ; sauf qu'à l'inverse des recueils qui hantent mes étagères, je ne pourrai m'arrêter devant juste pour feuilleter.
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