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EAN : 9782381630885
144 pages
Le Bélial' (18/05/2023)
3.77/5   168 notes
Résumé :
Lointain futur. Espace profond.
Plus qu’une prouesse technologique, la station est une expérience. Politique, sociale, économique, philosophique. Ainsi, au sein de ce gigantesque assemblage minier peuplé d’espèces venues de tous horizons, les stationniens se définissent moins en fonction de leurs origines que de leurs pourcentages génétiques. Melting-pot utopique, la station offre de fait un refuge de tolérance unique au cœur de la Galaxie — une vie en symbio... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (46) Voir plus Ajouter une critique
3,77

sur 168 notes
Sans vouloir parodier mon ami BazaR, je peux dire sans hésitation que j'ai bien apprécié aussi ce petit Rossignol. L'auteur Audrey Pleynet s'essaie à la science-fiction poétique comme Amal El-Mohtar dans les oiseaux du temps ou comme Sigbjørn Skåden avec son roman "Oiseau". La collection « Une Heure-Lumière » des éditions le Bélial sert de magnifique écrin à cette belle plume qui vous prend par la main en vous emportant loin, très loin…

Nous sommes dans une station spatiale perdue dans l'immensité du Cosmos. Après plusieurs guerres, les différentes races de l'univers ont décidés de s'unir pour mieux se connaître et vivre enfin en paix. Et pour cela rien de mieux que cette station qui sait réunir tout ce beau monde. La technologie qui avait servi dans un premier temps à créer des armes et par manipulations génétiques, des super guerriers ; permet aujourd'hui à toutes les espèces extra-terrestres de se croiser et de vivre ensemble. C'est cette explosion de races et de formes plus exubérantes les unes que les autres que l'auteur s'efforce de décrire avec un vocabulaire riche en diversité et précis dans les détails. Pierre Christin et Jean-Claude Mézières avec leur BD Valerian dans l'ambassadeur des ombres font bien pâle figure devant le récit d'Audrey Pleynet.

Dans cette nouvelle où les mélanges génétiques sont la norme, les êtres qui la parcourent sont souvent le produit d'une mixité interraciale faisant face aux espèces pures qui tentent souvent de s'opposer à celles métissées. Les Spéciens qui prônent un retour à la pureté, luttent contre l'universalité voulue par les Fusionnistes. C'est au travers d'une narratrice mi-humaine mi-alienne que cette bataille se révèle dans toute sa complexité. Et pour être complexe, Rossignol l'est par son univers étrange et exotique. La construction du récit qui s'appuie sur des Flash-back temporels comme dimensionnels désorientent fortement le lecteur en lui demandant un petit effort de concentration. Mais après les premières pages absorbées, le plaisir de les parcourir revient rapidement.

Audrey Pleynet est une autrice exigeante qui sait poser le problème de la diversité raciale avec des mots forts, biens choisis et d'une intensité exceptionnelle. La multitude des sentiments qu'elle arrive à transmettre dans le schéma aussi court de la novella, montre son professionnalisme. Sa réflexion se fait toujours de façon juste et sensible pour un sujet d'actualité qui reste toujours difficile à aborder. Les questions de race et de métissage sont exprimées sans tabous, avec conviction et sincérité. Elle se fait l'avocate d'un discours universaliste sur une échelle galactique. Elle va même plus loin en créant dans sa station spatiale une sorte de Melting-pot cosmique où se retrouve pêle-mêle toutes les essences du vivant, des êtres de chair humanoïde aux entités vaporeuses, des éthérées aux monstres tentaculaires en ignorant les contraintes biologiques ou physiques de la nature.

Le Rossignol d'Audrey Pleynet ne pourra pas vous laisser indifférent, il fait partie de ces livres que l'on aime ou que l'on déteste. Pour ma part, j'ai aimé son message plein de poésie et sans concession vis-à-vis de la xénophobie. C'est un vrai hymne à la diversité universel. C'est aussi le premier prix du meilleur roman de SF aux Utopiales 2023 pour une autrice qu'il faudra suivre désormais de plus près.

♫ Chante, rossignol, chante, toi qui as le coeur gai. Tu as le coeur à rire, moi je l'ai à pleurer… ♪
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Énigmatique et envoûtante, l'entrée en matière de ce livre est splendide.
Mais l'hirondelle ne fait pas le printemps, et le rossignol, pour chanter, n'ouvre qu'un petit bec.
"Rossignol" est un court roman de science-fiction d'Audrey Pleynet, paru dans la collection "Une heure lumière" des éditions "Le Bélial".
"Rossignol" vient tout juste de remporter, à Nantes, le prix littéraire Utopiales 2023, tout bruissant encore des délibérations de son jury.
Toutes mes félicitations vont donc à Audrey Pleynet, l'autrice de ce bel exercice d'écriture, de cet élégant livre de genre que pourtant je n'ai pas aimé.
Le style y est riche d'une architecture de sensations teintée de surréalisme.
Le roman s'ouvre sur les langueurs d'une adolescente si finement mais peut-être trop longuement décrites.
Le vocabulaire y est un peu hermétique, inventé pour l'occasion.
Mais ça fonctionne.
Ce n'est pas si souvent que la science-fiction sait se faire poésie.
Une jeune femme est perdue dans un monde qui n'est que peu décrit, au milieu de personnages n'ayant pas pris le temps d'être convenablement présentés.
Un Marith blanc surgit !
Il faut partir ... Partir maintenant ...
Sont a sa poursuite les spéciens, les nombreux fusionnistes encore ignorant les motifs de sa fuite, les autorités, les dirigeants de communautés et les stationniens apeurés.
La course s'amorce sans réelles explications.
Le contexte ? Les détails ? L'époque ?
Nous ne pouvons pas tout savoir.
Doit-on pour autant ne presque rien savoir ?
Le récit peine à prendre de la force, reste flou.
peut-être est ce là le prix à payer pour une écriture trop stylisée, pour une ambiance trop marquée.
A la fin du quatrième chapitre, à la 47 ème page de ce court roman qui en compte 130, le corps du récit ne semble pas encore ni devoir s'amorcer vraiment, ni prendre force et direction.
L'ennui finit par s'installer.
Le bel exercice d'écriture s'abîme dans la lassitude.
Devenue spécieuse à force de se vouloir élégante et raffinée, la plume d'Audrey Pleynet semble s'écouter écrire.
C'est donc une rencontre manquée pour moi que la lecture de ce livre que j'aurai pourtant aimée suivre avec plaisir et gourmandise, puisque le jury du prix Utopiales, qui n'a pu à ce point se tromper, vient de le récompenser quelques jours avant l'ouverture à Nantes de ce si précieux et intelligent festival ...

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J'allais écrire que ce livre est objectivement magnifique, mais je regarde la distribution des notes sur Babelio, et je découvre que c'est un sentiment très subjectif.

Perso, j'ai été emporté. Audrey Pleynet estime son lectorat. Elle ne le prend pas pour un benêt incapable de s'accrocher aux rochers glissants d'événements enchevêtrés. Elle décide donc de le plonger dans une histoire si difficile à suivre au premier abord. Il faut du temps pour établir des balises, distinguer le décor, jauger les personnages. On se débat dans ce brouillard, mais il ne faut pas paniquer. Il faut patienter. Apprécier la prose, le style si poétique.

Et les images – de fait un peu brouillées par l'ampleur du style qui semble parfois jouer contre elles – finissent par s'affiner. Les pixels rapetissent, se multiplient et la définition augmente. On est dans un univers de contact entre une multitude d'espèces extraterrestre, au sein duquel s'est construit la station : une zone où les espèces les plus éloignées vivent ensemble grâce à une adaptation technologique gérée par les Paramètres, multiforme, commerciale, bouillonnante. Une zone où les mélanges génétiques sont la norme, où les êtres qui y naissent contiennent des parts majoritaires et minoritaires d'espèces « pures » ; une sorte de monde opposé à notre éthique génétique. La station est un symbole : celui de la communication et du vivre ensemble possibles entre espèces jusqu'au niveau de l'ADN. Mais la face génère son profil, et les fanatismes se développent aussi, soit pour aller vers plus de mixité, soit pour refuser le mélange.

Le lecteur est plongé dans ce monde hallucinogène à travers le point de vue d'une héroïne Majo humania (aux gênes majoritairement humains), entre présent au présent et flashbacks à l'imparfait. Qui est-elle ? Sa jeunesse a été borderline, entre drogues, danses et contacts avec d'autres Majo-Minos. Elle a travaillé au dépeçage des astéroïdes. Elle a aussi joué les courtisanes. Elle a rencontré des êtres de tous bords politiques et génétiques.
Et peut-être a-t-elle appris des secrets qu'elle aurait mieux fait de ne pas connaître.

L'histoire est fascinante, complexe dans la façon dont elle est contée, imprévisible dans ses rebondissements. Mais c'est le décor de la station et ses habitants qui sont véritablement hors normes, dignes des plus grands auteurs de SF à l'imagination débordante. Et pourtant si peu abordés, seulement effleurés dans ce format court. J'en ressors avec une envie d'y revenir.

Je ne peux pas affirmer que vous apprécierez, vu la diversité des ressentis. Mais pour moi, Audrey Pleynet est désormais une auteure à suivre au GPS.
Tentez votre chance ?
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Pour une fois, une lecture de la collection Une Heure Lumière du Bélial ne m'aura pas vraiment emballé. Il est vrai que j'en attendais beaucoup, sans doute trop, la déception est d'autant plus cruelle.

On est sur une station spatiale gigantesque, on pense à Point Central de la série Valérian et Laureline, une station où l'on accroche quelques astéroïdes pour en exploiter les ressources minières, mais surtout une station où les différentes espèces de la galaxie se côtoient. L'écriture est recherchée, travaillée, fine et élaborée. Bref, il y aurait tout pour me plaire mais cette lecture a été assez laborieuse, j'ai traîné des pieds, quelque chose ne passait pas, j'étais un peu perdu dans cette station, je n'y ai pas trouvé mes marques, elle est en fait assez peu décrite, les non humains sont eux aussi très peu présentés, il ont des noms, des noms qui s'accumulent et on ne saisit vraiment bien leur spécificités.

L'écriture se concentre presque essentiellement sur les sensations et sentiments du personnage central, est-ce un effet pour ménager le suspense ou pour allonger le texte, on subit donc maintes migraines, nausées et états d'âmes avant d'entrer dans le vif du sujet, dans le dernier cinquième du livre, c'est un peu long, j'ai eu de longs moments d'ennui, pour un texte pourtant assez court, c'est un comble.

La plume d'Audrey Pleynet est pleine de qualité, c'est indéniable, les idées développées dans le récit sont intéressantes, mais le rythme manque d'allant et l'avalanche de sensations instaure l'ennui. Bref, j'en ressort avec un sentiment de frustration.
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Utopie dans l'espace.

La station est un lieu à part. Des espèces de toute la galaxie s'y trouvent. Ils cohabitent en bonne entente en grande partie grâce aux Paramètres. Ceux-ci permettent d'adapter l'environnement à tous. Mais un conflit menace de rompre la paix de la station.

C'est un coup de coeur. Audrey Pleynet place cette novella dans un univers incroyablement créatif servi par une plume d'une immense poésie. de très nombreuses espèces intelligentes vivent au sein de la station. Celle-ci est spécialisée dans l'extraction minière. Mais la spécificité de la station ne réside pas là. Non il s'agit d'un véritable havre de paix.

En effet, de nombreux individus y résidant sont des hybrides inter-espèces. Rejetés sur leurs mondes d'origines, ils sont venus s'installer sur la station. Néanmoins deux factions vont troubler cette quiétude. Les uns refusent le métissage, quant les autres le veulent à tous prix. Les Paramètres, contrôlant les conditions de vie dans la station, sont l'enjeu majeur de ce conflit.

La narratrice va se retrouver au centre de ce dernier. Humania avec 16 % de gênes d'autres espèces, elle ne se voit pas vivre ailleurs. La narration alterne entre sa vie d'avant le conflit, permettant un focus sur la vie dans la station et les espèces qui la peuplent, et sa situation présente lors du conflit. le modèle de la station est-il pérenne ?

En somme, une magnifique surprise d'une nouvelle venue dans la SFFF française. Je suivrais la suite de ses publications avec intérêt.

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critiques presse (1)
OuestFrance
12 juin 2023
De la science-fiction dans des textes brefs situés très loin dans l’espace-temps, c’est la formule magique de la jeune autrice qui atteint les étoiles avec son « Rossignol »
Lire la critique sur le site : OuestFrance
Citations et extraits (21) Voir plus Ajouter une citation
Il regarda la base déserte sous un ciel de la couleur d'un caramel pâle.
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Alors ils décidèrent de transférer toutes les mémoires aux plus jeunes.
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Joshua est maintenant en âge de comprendre beaucoup de choses. Quelle version de l’histoire a-t-il entendue ?
Pendant que Krale décrit la peur qui s’immisce dans les couloirs, je pense à celle que peut ressentir Joshua. Il se tournera vers ma mère et je sais qu’elle le rassurera, prendra soin de lui. Plus qu’elle ne l’a fait de moi. Elle l’a toujours regardé comme un trésor. Quand il titubait maladroitement sur le sol de notre cabine, tout occupé à son apprentissage, avec son visage si sérieux. Et ma mère qui me tendait distraitement une boisson, sans tension entre nous, sans reproche, juste comme ça, naturellement, alors qu’elle dévorait des yeux le petit être à nos pieds.
Mais cet amour ne garantissait pas qu’elle allait changer. Si elle devait l’élever sans moi, allait-elle lui expliquer, comme elle me l’avait fait, vers mes seize ans, ce qu’être Humania signifiait ? Allait-elle lui montrer les zones de limites de la station ? Lui dire qu’il y avait nous et qu’il y avait les autres ? Que ferait-elle des 32 % de gènes Mino de mon fils, qui semblaient moins compter que mes 18 % ?
Pendant longtemps, elle ne s’en était pas souciée. Ce n’était pas un tabou, pas vraiment. Ni une honte. Ma mère s’occupait alors d’autres choses, et moi je grandissais dans la station. J’étais en bonne santé, je rentrais en fin de cycle. À ses yeux, je ne pouvais pas vraiment avoir une autre enfance que la sienne, chérir d’autres choses qu’elle. Mais l’influence de Lou’Ny’Ha avait tout changé.
Pour me remettre dans le droit chemin, ma mère me présenta à ses collègues et à leurs enfants. N’ayant pas encore abandonné l’espoir de la rendre fière, j’avais été polie… Les jeunes Humanias étaient sympathiques, mais ils ne connaissaient rien de la station. Les salles que j’évoquais, les musiques, la Crai et le Nos. Rien. Ils n’avaient pas de lieux à eux, pas de mouvement, pas d’ondulation.
Sur le chemin du retour, tout en traversant les artères tourbillonnantes du cœur de notre secteur, évitant les conteneurs automatiques des livreurs qui nous frôlaient en sifflant ou les vapeurs des décanteurs des Majos Tarn, ma mère babillait sur la visite, sur la façon dont ces gens étaient si Humanias, sur leur accoutrement, leur attitude, leur vocabulaire. Elle m’invitait à m’extasier, et je trouvais cela encore plus difficile que de faire semblant de ressentir les effets du Nos ou de la Crai. Elle continuait sur un trait de personnalité particulier, le liant à notre espèce dominante, à ce pourcentage majoritaire qui constituait, selon elle, qui nous étions vraiment.
Elle monopolisait ainsi des valeurs de courage, d’intelligence et de droiture. Les refusant aux autres, alors que j’avais été témoin, comme elle, comme tous, d’autant d’actes de bravoures ou d’ignominie de la part de toutes les espèces de la station, dans le plus large spectre possible de pourcentages.
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D’immenses portes en métal noir, aussi hautes que larges, placardées de barres en reliefs, un étrange quadrillage, s’ouvraient et se fermaient à un rythme soutenu telles des bouches affamées. Les dockers entreposaient dans les pièces qu’elles révélaient une montagne de marchandises, aussi bien du métal brut que des denrées, ou les bijoux scintillants des cérémonies Sat Rez. Derrière certaines on amassait du vent, du mouvement, pour les expédier vers des mondes immobiles. Une odeur de soufre trahissait un envoi pour la planète Pory, dont ses habitants étaient friands. Les portes se rouvraient sur des salles vides, et je pensais à toutes ces choses qui avaient traversé l’espace en un instant, n’existant déjà plus pour moi. Accroupie près de Lou’Ny’Ha, j’admirais, fascinée, cette valse ingénieuse et fluide. Quant à mon amie, elle attendait le faux-pas : lorsque les caisses ne partaient pas. Alors Lou’Ny’Ha frémissait. Le contremaître arrivait, retentait la manœuvre. La tension montait sur les docks, le malaise aussi. On appelait divers ingénieurs à la rescousse, repoussant le moment d’avoir recours à des vaisseaux long-courriers. Parfois, les cargaisons disparaissaient enfin, sinon ils haussaient les épaules. Il fallait attendre, essayer lors d’un autre cycle. Puis abandonner. Personne ne savait comment fonctionnait le portail d’expédition. Les premiers stationniens l’avaient su, à une époque où le système était simple. Mais avec les ajouts et les modifications d’une espèce, le départ d’une autre, la technologie s’était complexifiée en même temps que sa maîtrise s’était perdue. C’est ce que m’expliqua Bren lors de l’une de nos discussions.
Aux docks, on trouvait de tout, Crai et Nos, très populaires chez les ’Ha, et des substances plus rares que Lou’ Ny’Ha et moi testâmes dans une euphorie idiote afin de dénicher celle qui nous permettrait d’onduler ensemble.
Commenter  J’apprécie          20
Dans nos groupes, chacun affrontait son propre enfer d'addictions. Mais j'avais remarqué sa frénésie à consommer, à se perdre dans ses ondulations, tout en refusant de voir les yeux de Lou'Ny'Ha se teinter de tristesse – les ombres qui les recouvraient à travers l'or brumeux. Naïvement, parce que j'étais son amie, j'avais cru pouvoir comprendre une 'Ha.
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FESTIVAL DES UTOPIALES 2023
La science vise à établir une lecture cohérente du monde. Mais une nouvelle théorie scientifique provient souvent d'un pas de côté tel Einstein et sa théorie de la gravitation, réalisant qu'une personne en chute libre ne sentira plus son poids. La science-fiction déclenche des mécanismes cognitifs visant à reconstituer un monde cohérent. La SF serait-elle la continuation de la science ?
Modérateur : François Bontems Les intervenants : Estelle Blanquet, Sylvie Lainé, Guillaume Lecointre, Audrey Pleynet
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