Déportée à 14 ans à Auschwitz,
Ida Grinspan y a survécu, comme à la Marche de la Mort, au typhus et au froid.
Retournant au camp pour la première fois en 1988, elle entreprend de raconter son parcours avec l'aide de Bertand
Poirot-Delpech. Mais aussi de nous parler de sa démarche, de nous expliquer pourquoi elle se rend sur le lieu de son malheur avec des publics scolaires.
La force de son récit tient dans l'absence de haine envers ses bourreaux, de l'absence de plainte malgré les mauvais traitements (et l'expression est faible). de la joie avec laquelle elle parle des filles, de ses amies de camp, de l'entraide entre elles, la solidarité malgré la déshumanisation et la mort omniprésente.
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