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Critique de lalahat


La Tendresse des séquoias interroge d'emblée sur la fonction du prologue dans le roman. Plutôt qu'une introduction, on en attend une exposition, un préambule qui devrait avoir un effet dramatique sur l'oeuvre et susciter une émotion qui éveille l'intérêt, attise la curiosité et pousse le lecteur à tourner les pages.

Jean-Sébastien Poncelet a choisi d'ouvrir son roman par un très beau prologue . Il explicite le titre du roman, et annonce les thèmes qui constituent la toile de fond de son histoire: l'adolescence, le temps, les épreuves et accidents de la vie, la mort, la vieillesse et la souffrance, la culpabilité. J'ai personnellement eu tout de suite envie de le lire. Toutefois, le titre m'a laissé espérer une profondeur de sentiments, une communion avec la nature, une expérience presque new age qui n'étaient malheureusement pas au rendez-vous dans la suite de l'oeuvre.

La Tendresse des séquoias semble être le texte d'un post ado à peine remis de ses années de révolte et de ses démêlés avec le système éducatif. le journaliste Maxime Peeters se lance dans une enquête avec une obstination de teenager, et sa rencontre avec Laura, la jeune fille rebelle au coeur de l'histoire, prend des allures de relations grand-frère/petite soeur. Sa compagne lui est une aide précieuse dans la résolution de l'enquête. L'album mythique The Wall des Pink Floyds et l'oeuvre du plasticien suisse Felice Varini recèlent les éléments cruciaux de l'énigme. C'est ainsi qu'il va réussir à dévoiler les horreurs d'un monde adulte corrompu et perverse à souhaits. le final n'est pas sans évoquer le style Alexandre Jardin avec demande en mariage sur fond musical Chris de Burgh.

Les nouvelles technologies sont pleinement partie prenante dans le roman. L'auteur semble y recourir avec jubilation. Il trouvera certainement son public chez les trentenaires qui ont grandi avec elles et cultivent une certaine nostalgie pour leurs tendres années.
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