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Citations sur La tendresse des séquoias (7)

Prologue
...
Il y a quelques années, lors d'un séjour en Californie, j'ai embrassé un séquoia, un géant de 60 mètres. Au hasard d'une promenade dans la Sierra Nevada, j'ai marché vers lui comme s'il m'attendait depuis toujours et j'ai plaqué mon corps contre son écorce rouge et épaisse. Longuement. Sans fougue, mais avec une tendresse dont je ne me croyais pas capable. C'était une étreinte respectueuse et fusionnelle à la fois, charnelle même.
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Maxime n'essaya même pas de retenir son soupir : un flash-mob, des jolis dessins, un artiste suisse, un mystérieux pseudo, un album des Pink Floyd, un logo, un critique d'art peu scrupuleux, un cambriolage en règle, des comptes en banque à sec, une adolescente mélancolique, une adoption, une séquestration...
Quelle salade !
Page 389
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Une étoile filante donne un coup de canif dans la nuit et s'estompe aussi vite qu'elle est apparue. Selon la croyance populaire, j'ai droit à un voeu que je formule en silence. Il est à la fois humble et ambitieux : j'espère traverser cette vie qui m'attend avec le soutien et l'affection de ces gens solides comme des arbres et pourtant riches de leur fragillité. Ils me rappellent qu'il y a des années, en embrassant un gigantesque redwood californien, j'ai découvert sans le savoir la seule chose que je désire désormais plus que tout au monde. J'envie cette force et cette douceur, la tendresse des séquoias.
Page 504, dernier paragraphe de l'épilogue.
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Elle ne pouvait se résoudre à admettre qu'elle ne les aimait pas. En réalité, elle les aimait en tant que parents, mais détestait ce qu'ils étaient : des êtres de chair et de sang pensant et agissant comme des ordinateurs. Son père surtout. Laura avait compris que c'était lui qui tirait les ficelles tandis que sa femme le suivait aveuglément , par conviction, fanatisme ou résignation. Ou par amour, ce qui serait pire. Page 94.
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Comment on sait si on est vraiment amoureux (...) c'est quand tu as l'impression que c'est le printemps alors que c'est l'automne. Que tu voles alors que tu marches. Que le monde t'appartient alors que tu es pauvre comme Job. Et aussi que ton coeur va s'arrêter de battre alors qu'il n'a jamais couru aussi vite. (p.176)
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Il (le père) ne subissait les assauts de sa fille qu'une poignée d'heures par semaine, lorsqu'elle n'était ni à l'école, ni chez sa grand-mère, ni en visisite chez une amie, ni enfermée dans sa chambre... Les professeurs, eux, devaient s'en accommoder à longueur de semaine et d'année. Il ne pouvait donc qu'éprouver à leur égard une pitié infinie. (p.160)
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Celui qui entreprend de mettre un terme à son existence sans y parvenir ne croit pas réellement en son geste. Qu'importe le moyen utilisé, en fin de compte, c'est la détermination qui est fatale. (p.12)
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