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Merci à Babélio et aux éditions Plumes du Coq-Weyrich, à Justine Sanglier, secrétaire d'édition pour le courrier qui accompagnait le livre, et à Jean-Sébastien Poncelet pour cette belle découverte qu'a été pour moi "La tendresse des séquoias".
Mince alors, quelle claque, quel suspens, j'ai été sur les dents jusqu'au bout du livre. On ne peut pas le classer parmi les policiers, mais il s'agit bien d'une enquête menée avec beaucoup de persévérance par un journaliste, Maxime, qui malgré la difficulté et les embûches rencontrées sur sa route, parviendra à résoudre l'énigme de ces 50 maisons de Bruxelles dans la commune de Boitsfort qui ont été taguées en une nuit sans qu'aucun des habitants ne s'en rendent compte. Nous rencontrons tout au long de ce pavé (500 pages tout de même) plusieurs personnages, du plus abject aux meilleurs, nous découvrons une adorable grand-mère, Laura sa petite-fille supérieurement intelligente, Charles Letellier père de Laura, qui cache sous un vernis superficiel une âme mauvaise, Madeline son épouse pas si soumise qu'elle veut bien le faire croire, Maxime le journaliste free lance et sa compagne Marie, voilà pour les personnages principaux. Nous évoluons dans le milieux artistiques, les galeries d'arts, nous traversons Bruxelles en passant dans des quartiers que je connais comme ma poche étant Bruxelloise. Jean-Sébastien Poncelet m'a également fait découvrir cet artiste particulier qu'est Felice Varini et fait aussi référence au groupe britannique Pink Floyd dans son livre. Pour en savoir plus sur Felice Varini, cela vaut la peine d'aller jeter un oeil sur Google ainsi que pour les Pink Floyd, mais qui ne connaît pas les Pink Floyd ? Voilà, je termine en vous disant que j'ai passé quelques nuits trop courtes
pour connaître la fin de cette histoire extraordinaire , mais sans aucun regret. Jean-Sébastien, bravo pour votre premier livre, c'est une réussite.
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Merci à Babelio et aux Editions Plume du coq/ Weyrich pour la lecture de « La tendresse des séquoias » de Jean-Sébastien Poncelet à l'occasion de l'opération Masse Critique.
Un journaliste free-lance, Maxime, est amené, à la demande d'un rédacteur en chef d'un grand journal belge, à enquêter sur des graffitis (ressemblant à de formes artistiques abstraites) qui, l'espace d'une nuit, ont recouvert une cinquantaine de maisons dans un quartier de Bruxelles.
Si, au début, il rechigne à travailler pour ce genre d'actualité peu sérieuse, il va rapidement comprendre que ces motifs ne sont pas l'oeuvre d'un petit plaisantin qui s'ennuyait (sûrement incapable de patienter tranquillement jusqu'à l'Euro 2016).
Petit à petit, en s'aidant d'amis ou collègues, chacun spécialiste d'un domaine (art, informatique, info policière, etc.), il va faire de cette enquête une affaire personnelle jusqu'à démêler les graffitis et remonter jusqu'à leurs origines et les motifs de ces mêmes motifs (si je puis me permettre). Cette enquête va le conduire notamment à faire la rencontre d'une jeune fille Laura, d'une douzaine d'années, très intelligente, emprise avec ses problèmes d'ado (conflits perpétuels avec ses parents qu'elle méprise pour leurs attitudes de « riches », qui vont à l'encontre de ses propres valeurs).
Difficile pour moi de mieux résumer ce roman. Peut-être aurais-je dû le faire plus à chaud, dès la fin de ma lecture, avant de commencer un autre.
A présent que plusieurs jours sont passés, je ne retiens que mes réactions et sentiments les plus manifestes. Un plaisir évident en commençant ce roman, en suivant l'enquête de ce journaliste, ses interrogations, ses découvertes. Un plaisir à découvrir les divers personnages aux caractères si opposés et leur description presque « psychologique ».
Ces sentiments étaient certainement liés aussi au fait que l'enquête sur les graffitis nous faisait entrer, peu à peu, dans le milieu artistique en parlant de Pink Floyd et l'album The Wall mais aussi de l'artiste Felice Varini. Pour la petite anecdote, j'avais vu une de ses oeuvres au Grand Palais lors de l'expo Dynamo en 2013. Donc, je n'étais pas forcément très impartiale. Et c'est avec un certain sourire que j'avançais dans ma lecture en me disant, si ce roman me délivrait autant de petits plaisirs, ces 500 pages se boiraient comme du petit lait (500 pages en gros caractères certes, ce qui ne devrait pas forcément plaire aux séquoias ni à leurs confrères).
Malheureusement, vous l'aurez compris (je n'écris pas de roman à suspens), je n'ai pas gardé jusqu'au bout ce sourire. Je dois avouer ma déception à la dernière partie de ce roman.
Sans en dévoiler la fin, je peux tout de même évoquer la transformation de « l'enquête journalistique » en quelque chose d'un peu plus « thriller » qui ne m'a pas convaincue. A mon goût, ce n'était pas nécessaire d'en passer par là. Si j'apprécie les « thrillers », dans ce cas précis, cette partie-là tombait un peu comme un cheveu sur la soupe. Parce que même si le milieu dans lequel Maxime va se plonger n'a rien de charmant, cela m'a semblé tout de même en décalage avec le ton du début du roman.
A force de vouloir saupoudrer le roman de divers ingrédients qui peuvent faire un bon met à savourer / ou faire recette (c'est comme on l'entend) (psychologie, amour, humour, drame, violence, etc.), le plat finalement semble un peu trop simple ou too much et donc plus difficile à digérer.
C'est pour cette raison que, finalement, en refermant ce livre, j'ai été déçue que ce jeune auteur se laisse prendre par ces techniques si « faciles » alors qu'il a des qualités indéniables : son écriture est agréable, agrémenté d'humour ; les principaux personnages sont plaisants à découvrir, certains attachants.
Une fois présente cette déception, j'en suis venue à me dire que, malheureusement, ces personnages étaient un peu trop clichés ou déjà vus. le journaliste intègre (tel le héros qu'on voudrait presque comme pote), sa copine qu'il connaît depuis toujours (ils s'aiment de manière presque solaire, bien entendu), son pote flic qu'il a rencontré et sauvé lors d'une mission humanitaire, Laura très intelligente (un peu trop) avec, bien sûr, ses problèmes relationnels avec ses parents (son père qui a réussi en écrasant les autres) mais entretenant, heureusement, une relation épanouie avec sa grand-mère… et tous les autres…
Bref, tous ces personnages étaient finalement si caractéristiques de l'éventail des personnages qu'il est bon d'avoir dans un roman que cela m'a semblé un peu trop. Certes, ils ne sont pas ou tout blanc ou tout noir, mais ils étaient, pour moi, à trop forte dose « très blanc » ou « très noir ».
Au vu des autres critiques beaucoup plus enthousiastes, je me suis demandée si je me montrais pas trop dure ou exigeante pour un premier roman. Mais le rôle de tout lecteur ici est de se montrer le plus honnête possible face à son ressenti lors de sa lecture.
Je finirai par une note positive (parce que je n'oublie pas le sourire des premières pages et parce que j'ai apprécié de lire une histoire se passant en Belgique) : pour un premier roman, Jean-Sébastien Poncelet semble prometteur et il saura très probablement affiner ses personnages et peaufiner ses prochaines histoires. Alors à suivre…
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La Tendresse des séquoias interroge d'emblée sur la fonction du prologue dans le roman. Plutôt qu'une introduction, on en attend une exposition, un préambule qui devrait avoir un effet dramatique sur l'oeuvre et susciter une émotion qui éveille l'intérêt, attise la curiosité et pousse le lecteur à tourner les pages.

Jean-Sébastien Poncelet a choisi d'ouvrir son roman par un très beau prologue . Il explicite le titre du roman, et annonce les thèmes qui constituent la toile de fond de son histoire: l'adolescence, le temps, les épreuves et accidents de la vie, la mort, la vieillesse et la souffrance, la culpabilité. J'ai personnellement eu tout de suite envie de le lire. Toutefois, le titre m'a laissé espérer une profondeur de sentiments, une communion avec la nature, une expérience presque new age qui n'étaient malheureusement pas au rendez-vous dans la suite de l'oeuvre.

La Tendresse des séquoias semble être le texte d'un post ado à peine remis de ses années de révolte et de ses démêlés avec le système éducatif. le journaliste Maxime Peeters se lance dans une enquête avec une obstination de teenager, et sa rencontre avec Laura, la jeune fille rebelle au coeur de l'histoire, prend des allures de relations grand-frère/petite soeur. Sa compagne lui est une aide précieuse dans la résolution de l'enquête. L'album mythique The Wall des Pink Floyds et l'oeuvre du plasticien suisse Felice Varini recèlent les éléments cruciaux de l'énigme. C'est ainsi qu'il va réussir à dévoiler les horreurs d'un monde adulte corrompu et perverse à souhaits. le final n'est pas sans évoquer le style Alexandre Jardin avec demande en mariage sur fond musical Chris de Burgh.

Les nouvelles technologies sont pleinement partie prenante dans le roman. L'auteur semble y recourir avec jubilation. Il trouvera certainement son public chez les trentenaires qui ont grandi avec elles et cultivent une certaine nostalgie pour leurs tendres années.
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Un thriller mené tambour battant dans les rues de Bruxelles, où s'affrontent un critique d'art pour le moins ténébreux, sa fille, un journaliste et tant d'autres personnages, tellement... humains. A lire toute affaire cessante. La tendresse des séquioas, nous dit son auteur, tente de répondre à cette question: et si nous venions au monde le jour où nous décidons de dessiner nous-même notre avenir?
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J'ai adoré ! Et en plus ça se passe à Bruxelles !
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La construction virevolte des péripéties concernant Letellier à l'enquête menée par le journaliste.
Je me suis un peu perdu dans le calendrier.
À refaire, je le relirais dans la bonne chronologie (ce que je conseille si vous entrez dans cette lecture).
D'autant que la version numérique laisse à désirer, ne permettant pas, comme j'en ai pris l'habitude, de naviguer dans la table des matières.

Bref. On débute par les épisodes montrant la personnalité de Charles Letellier, critique d'art mais pas que. En effet, il bâtit sa fortune en spéculant sur une écurie de jeunes peintres, et sa plume vitriolée assassine les concurrents. On fait ainsi la connaissance de sa femme Madeline, pas si soumise qu'il y paraît, de leur fille Laura, 14 ans, une rebelle à l'intelligence vraiment très précoce, et Adèle, la grand-mère.

Se greffe alors un évènement extérieur, le taggage nocturne de toute une rangée de maisons de la rue du pinson à Watermael-Boitsfort.
L'ampleur de l'acte évoque une « flash-mob ».

Maxime, journaliste free-lance, est chargé par son rédacteur en chef d'enquêter pour voir s'il y aurait matière à un article.
Il se prend au jeu jusqu'à l'obsession, se faisant aider par Marie, sa compagne, des amis (un informaticien, un policier).
Jusqu'à découvrir que c'est une anamorphose. Mais il faut trouver le point de vue qui permet de reconstituer l'image.

Les éléments sont en place. Et donc, enquête suppose rencontres, interviews, planque.
Et vie de famille bousculée.
Mais dans le genre famille explosive, c'est chez les Letellier que c'est gratiné.

Très belle écriture. le récit se déroule avec fluidité (quant on s'adapte aux sauts de temps).
J'ai apprécié l'humour décontracté.
Les méchants sont machiavéliques à souhait, les gentils pleins de bons sentiments.

Mais malheureusement ça se gâte quand on tombe sur des passages complètement invraisemblables (dialogue du tram, le cambriolage quand on en connaîtra l'auteur).
Pire encore lorsqu'on s'enlise dans la romance.
Le summum là où l'auteur tente maladroitement une percée dans le thriller.

Au final, énormément de bonnes choses mais une fin bâclée.
Je regrette ces quelques points négatifs car l'histoire m'a bien plu.
Et je suis retourné lire le beau prologue qui ouvre le livre.
Très certainement un auteur à suivre.
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Charles Letellier est un homme d'affaires et un critique d'art aussi célèbre que redouté. Il s'est fait pas mal d'ennemis dans le milieu, car il ne se prive pas de descendre en flammes les toiles qui n'ont pas l'heur de lui plaire.
Un jour, le journaliste Maxime Peeters est interpellé par un acte de vandalisme concernant un ensemble de villas taguées pendant la nuit. Perplexe, Maxime demande son avis à Marie, sa compagne, qui lui fait prendre conscience qu'il ne s'agit pas d'un acte gratuit, mais bien d'un message secret.
Deux histoires bien distinctes se déroulent à quelques mois d'intervalle dans des quartiers chic de Bruxelles. En mars, Charles Letellier se rend dans une galerie d'art huppée et, de quelques phrases assassines, prononcées bien haut, il démolit le travail du jeune artiste exposé.
En avril, le journaliste free-lance Maxime Peeters et envoyé par son rédac-chef enquêter sur des villas de Boitsfort, couvertes, pendant la nuit, de traces de peinture noire.
Un prologue en « je » montre une mystérieuse personne prête à se jeter dans le vide.
Comment ces trois histoires vont-elles finir par se rejoindre ? C'est ce que nous découvrirons à la fin de ce roman de plus de cinq cents pages, qui alterne les épisodes concernant Letellier et sa famille et l'enquête menée par le journaliste.
Laura, la fille de Letellier, se fait remarquer, tant par sa culture et son intelligence que par ses insolences. Elle ne s'entend pas du tout avec son père et adopte une attitude de rebelle qui lui vaut maintes remarques scolaires et une visite quasi-quotidienne au bureau du directeur. En revanche, elle éprouve une grande tendresse pour sa grand-mère, qui occupe une petite maison chaleureuse entourée d'un beau jardin fleuri. Comment cette femme esthète peut-elle avoir engendré cet être froid et calculateur qu'est Letellier, dont la seule passion semble être l'argent ? Il investit dans l'art et se débrouille pour faire chuter la cote de ceux dont la production risquerait de porter de l'ombre à ses poulains, en écrivant des articles incendiaires. Madeline, son épouse, il la traite comme une moins que rien et la fait travailler comme une esclave.
Au contraire, Maxime Peeters respecte et admire sa compagne qui lui tire quelques épines du pied en le mettant sur des pistes dont il ne soupçonnait même pas l'existence.
J'ai admiré l'érudition du jeune auteur qui nous dévoile habilement de nombreux domaines artistiques. Ainsi, il met à l'avant-plan un artiste surprenant que j'avais pu découvrir avec ahurissement au musée des Beaux-Arts de Nancy. Il nous emmène avec un aussi grand talent dans le monde de la musique, et nous parle des coulisses de l'univers scolaire avec un tel brio qu'on se dit qu'il doit être (ou avoir été) professeur ! (Et sinon lui, quelqu'un de proche qui a pu le tuyauter).
Mais, car il y a un mais, je me suis quelque peu perdue dans la chronologie et j'ai trouvé certains passages totalement invraisemblables. Je ne peux malheureusement rien en dire pour ne pas déflorer le sujet.
Le roman est dense et formidablement documenté. Beaucoup d'aspects sont donc vraiment intéressants. La balade dans Bruxelles m'a particulièrement plu car je connaissais tous les endroits décrits et qu'ils sont présentés de façon tout à fait réaliste.
Jean-Sébastien Poncelet adopte les techniques utilisées dans les thrillers. Chaque chapitre se termine par une question qui donne envie de tourner la page et et très frustrante, puisqu'à ce moment, on passe à l'autre histoire.
J'ai été déçue par la fin qui m'a donné l'impression que l'auteur ne savait pas trop que faire de tout ce matériel accumulé et s'en tirait par une pirouette.
Donc, oui et non. Ce fut une lecture plaisante, mais qui me laissera une petite trace amère de déconvenue.
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Voici un roman que j ai dévoré. Bravo.
De plus c est magnifiquement écrit. Bien mieux de du Mary Higgins Clark
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