Jusqu’à présent, les États ont préféré la posture du déni climatique plutôt que celle du défi.
Les énergies renouvelables seront d’autant plus compétitives que leur développement sera associé à la rénovation des bâtiments qui entraînera une baisse de volumes consommés et in fine de la facture des ménages.
Les faits l’attestent : il y a un décalage énorme entre d’un côté les rapports de plus en plus alarmants des scientifiques et de l’autre l’action des états pour lutter contre le réchauffement climatique.
Dans un deuxième temps, l’économie circulaire nécessite de recycler, de réutiliser et de valoriser les matériaux le plus possible. Les déchets ne devraient plus perçus en tant que tels mais comme des ressources.
Force est de constater que malgré un consensus sur les causes, aucune action des gouvernements, en premier lieu ceux des pays riches, n’a été faite pour rectifier le tir. Or, ne rien faire en connaissance de cause est un choix. Les pays développés ont clairement choisi de reléguer la question climatique au second plan.
La position américaine est sans équivoque : les remèdes au changement climatique ne se trouvent pas dans une mise en cause des modes de vie et de consommation américains mais dans les produits et leur processus de fabrication. La croissance économique et la consommation ne doivent pas changer, elles doivent seulement se verdir.
C’est pourquoi l’économie circulaire doit être le modèle économique du XXIème siècle. Dans un premier temps, cela va reposer sur l’écoconception des produits. Il s’agit de concevoir et de fabriquer un produit de manière à anticiper sa fin de vie et la réutilisation de ses composants.
Selon l’Evaluation des écosystèmes du millénaire (Millenium Ecosystem Assessment), 60 % des écosystèmes de la planète sont dégradés à cause de l’activité humaine.
Il est impossible de lutter efficacement contre le dérèglement climatique sans en même temps lutter contre la perte de la biodiversité.
L’énergie la plus propre est celle qui n’est pas consommée.