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Citations sur Sexe sans complexe (9)

• La drague, ascenseur pour le désir.
Quand on ressent du désir pour une personne, on ne sait pas forcément au départ si elle partage les mêmes envies. Il faut donc prendre le risque de lui montrer petit à petit ce que l'on ressent, et prendre en compte ses réactions. Les jeux de séduction, ce que l'on appelle 'la drague', ont pour vocation de créer le désir chez la personne que l'on a en tête. Si elle est réceptive, on peut préciser ses intentions au fur et à mesure, jusqu'à sortir ou coucher avec elle. Si elle ne semble pas intéressée, il ne faut pas insister. Etre rejeté par une personne que l'on désire peut être très blessant, surtout quand on est jeune, mais on comprend en grandissant que cela fait partie de la vie, et que ça n'est pas si grave.
(p. 29)
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■ Discussions sur l'oreiller.
[...] C'est en discutant qu'on peut accorder ses violons. Cela permet de se sentir suffisamment en confiance pour oser faire ou oser refuser. Si quelque chose t'a déplu, il faut que tu puisses le dire pour que ton/ta partenaire s'adapte à toi. Tu dois être capable d'écouter ce qu'il ou elle a à dire aussi. On n'a pas toujours les mêmes envies au même moment, c'est en ayant confiance l'un en l'autre que l'on peut trouver un terrain d'entente. Dans les relations intimes, c'est toujours à celui qui est prêt à aller le plus loin d'attendre que l'autre partage ses envies, car on n'impose pas une pratique sexuelle à quelqu'un. Et quand on demande cinquante fois à l'autre de faire quelque chose dont il n'a pas envie, ça ne s'appelle plus une proposition, mais du chantage !
(p. 42)
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Aujourd'hui, des préoccupations inédites émergent avec l'apparition de canons de beauté des parties génitales. Le calibrage de l'espèce humaine s'immisce dans nos slips ! Certains se rendent compte que leur anatomie ne correspond pas à ce nouveau diktat et se mettent à en souffrir. En conséquence, les actes de chirurgie esthétique du sexe explosent. Il faut vraiment lutter contre ça. Il y a autant de formes de sexes que de formes de corps. Vouloir un sexe calibré et certifié conforme est aussi effrayant que vivre dans un monde constitué de clones. Côté filles, les adolescentes semblent s'être soudainement mises à détester les petites lèvres qui dépassent des grandes. Pourquoi ? Mystère ! C'est aussi surprenant qu'une personne qui ne supporterait plus que son majeur soit plus long que son index. Côté garçons, on reste en général sur la peur d'avoir un sexe trop petit ou trop fin. Pourtant les filles se plaignent rarement d'un petit pénis. Elles redoutent plutôt les pénis trop gros qui risquent de leur faire mal. On appelle cette angoisse masculine 'le syndrome du vestiaire' : en réalité, les garçons ont surtout du mal à assumer la taille de leur sexe face à leurs copains.
(p. 11-13)
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L'AMOUR POUR LE PLAISIR.
Les êtres humains et une bonne partie des animaux sont sexués, c'est-à-dire qu'ils se reproduisent en faisant se rencontrer un spermatozoïde et un ovule. Pour ce faire, la plupart doivent s'accoupler. La procréation est le but de chaque espèce, mais pas forcément celui de chaque coït. Ainsi, bon nombre d'animaux ont des pratiques sexuelles qui ne peuvent clairement pas aboutir à faire naître des petits. Ils font ça pour le plaisir. Homosexualité, caresses, rapports sexuels entre animaux de races différentes... Tous ces comportements existent dans la nature.
(p. 26)
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■ Préliminaires superstars !
Les préliminaires, ça n'a rien de sage. C'est même plutôt censé être très très chaud. C'est déjà faire l'amour. Le but est non seulement de faire monter l'excitation, mais aussi de profiter du moment. Les échanges sont intenses, on est complètement attentif à soi et à son partenaire. On oublie le reste du monde. On se retrouve dans des positions bizarres, on passe du temps sur un petit bout de peau qu'on aime bien, on renifle, on parle, on caresse, on embrasse. C'est un grand moment de complicité et de sensations. On peut voir ça comme une sorte de chasse au trésor, et le but serait de découvrir ce qui fait chavirer l'autre et ce qui te fait un effet boeuf.
La bonne nouvelle, c'est que ça n'a rien de très compliqué, qu'il n'y a pas encore le stress d'avoir une érection qui tienne la route ou d'être pénétré. Ce n'est que du bonus. [...]
C'est lors des préliminaires que le temps s'étire à l'infini et que l'on peut faire durer le plaisir. En revanche, il arrive aussi que les deux concernés aient envie d'aller droit au but et de se passer de préliminaires. Parce qu'on n'a pas le temps, parce qu'on a la flemme, parce que ce n'est pas ce dont on a envie à ce moment précis. Ça ne pose aucun problème, tant que les deux sont d'accord et que ça n'est pas le signe d'un manque d'intimité.
(p. 43)
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■ Le X aux rayons X.

Des types avec des sexes énormes qui tiennent des érections spectaculaires et enchaînent les pénétrations violentes, et des filles à gros seins et complètement épilées qui acceptent avec joie de se faire humilier... Voilà ce que l'on voit dans la majorité des films pornographiques, mais crois-tu que cela correspond à ce que tes partenaires vont attendre de toi ?

Ce que l'on appelle la pornographie, ce sont des actes sexuels hors norme, filmés dans le but d'être des supports à la masturbation. L'idée est justement de ne pas montrer de rapports sexuels normaux, ni accessibles. Un type qui ferait l'amour comme un acteur pornographique serait considéré comme un très mauvais amant par ses partenaires. A l'inverse, les films romantiques montrent souvent le sexe de façon très niaise, avec des personnages qui font l'amour habillés, et à qui le moindre bisou fait monter des larmes d'émotion. La vraie vie est différente.

- L'angoisse de la performance :

La navigation sur le web mène facilement à des vidéos très choquantes et violentes. A l'âge où on rigole avec les copains en regardant des films sexy, on peut se retrouver à voir des images qu'on aurait préféré ignorer. C'est encore plus culpabilisant quand on est épouvanté dans sa tête mais excité sexuellement. Et puis c'est très stressant pour les novices. Les garçons ne peuvent que constater que leur pénis fait la moitié de la taille de ceux des acteurs, et les filles croient qu'il va leur falloir accepter toutes ces pratiques que les actrices X semblent tant apprécier. C'est faux. Pour ces raisons, on considère qu'il vaut mieux ne pas passer trop de temps devant des images pornographiques quand on est encore jeune et inexpérimenté. Elles donnent une image fausse et angoissante de la sexualité à ceux qui n'ont pas encore trouvé leur style.

(p. 58-60)
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Entre la peur de la saleté, l'angoisse de la performance et le culte des corps formatés, on se retrouve finalement à ne plus "habiter son corps". Certains le traînent comme un boulet, d'autres cherchent à le dominer et à le contraindre pour correspondre aux modes, une bonne partie s'en désintéresse. Finalement peu de gens écoutent vraiment ce que le corps a à dire, et accordent de l'importance à ses besoins, ses douleurs, ses plaisirs...
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Faire l'amour, ça n'est pas jouer une comédie.
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Ce sont ces séances de caresses qui t'apprenent vraiment à faire l'amour. Elles te font comprendre qu'un rapport sexuel, ce sont deux corps qui se cherchent, et non pas une performance sportive.
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