Citations sur J. Edgar directeur du FBI : Scandales sexuels et doss.. (7)
Quant aux fichiers secrets qu'il avait accumulés sur ses contemporains pendant plus de cinquante ans, ils furent détruits par sa secrétaire de toujours, Helen Gandy. D'après ce qu'elle déclara, cette tâche exigea deux mois et demi de travail. Un demi-siècle de secrets dont personne ne saura jamais rien. Le travail de toute une vie entièrement dédiée à une agence: le FBI.
Lorsque John F. Kennedy se lança dans la course à l'investiture démocrate, en 1960, le FBI disposait déjà d'un dossier de plus de six cents pages le concernant.
Ce fut Edward Tamm, un des directeurs adjoints du BI, qui trouva le nouveau nom de l'agence. L'idée était de trouver un acronyme qui sonne bien. Au début, Hoover n'était pas tellement convaincu par la proposition de Tamm, jusqu'à ce que celui-ci lui fasse remarquer que ces trois initiales, FBI, étaient celles des trois principes que l'agence défendait: Fidélité, Bravoure et Intégrité. L'idée fut adoptée, et l'agence acquit ainsi son nom définitif.
Pour payer sa scolarité, Hoover prit un petit boulot à la bibliothèque du Congrès, où il resta trois ans, et ce fit remarquer par le zèle qu'il mettait dans tout ce qu'il entreprenait. Il y a apprit notamment la classification décimale de Dewey, un système de classement des livres qui répartit les connaissances humaines en dix grandes classes (comprenant cent divisions, mille sous-divisionss, etc.), dont il s'inspira pour organiser le classement des centaines de milliers de fiches stockées par le FBI dans ses locaux et les rendre accessibles, bien avant l'avènement de l'informatique.
Or, le jeune Edgar souffrait de bégaiement. Sans se démonter, il passa de longues heures à travailler son élocution dans la solitude de sa chambre jusqu'à vaincre ce handicap, tant et si bien qu'il devint capitaine de l'équipe de débatteurs de son lycée, qu'il conduisit à la victoire douze fois d'affilée.
Hoover comprenait la valeur des informations qu'il réunissait, et savait qu'habilement employées, elles pouvaient servir ses idées politiques.
Ce n'est qu'en 1957 qu'il a admis la réalité d'un syndicat du crime nommé Cosa Nostra, à la suite du scandale d'Apalachin, une réunion de tous les boss des États-Unis interrompue par un policier de province.