Automne 1875 :
Gustave Flaubert séjourne à Concarneau sur les côtes bretonnes où il retrouve son bon ami
Georges Pouchet, naturaliste et anatomiste du Museum d'histoire naturelle de Paris, qui expérimente ses recherches aux viviers installés en bord de mer. Au mitan de la cinquantaine,
Flaubert fuit ses soucis financiers et littéraires et la compagnie du savant lui est bénéfique. Lui qui s'est choisi comme saint patron « Polycarpe de Smyrne, qui allait en gémissant : « Mon Dieu, dans quel temps m'avez-vous fait vivre! », souhaite s'ancrer en un autre lieu que sa maison
De Croisset, pour mieux réfléchir à la suite de sa vie.
Alexandre Postel a épluché la correspondance de
Flaubert avec sa nièce Caroline pour construire ce roman à l'atmosphère surannée, introspectif et au charme certain. Persuadée tout de même qu'une lecture préalable d'une biographie du célèbre écrivain aurait contribué à décupler mon plaisir de lire, j'ai apprécié grandement cet ouvrage original. Chose certaine, il m'a donné le goût de lire
Flaubert et pourquoi pas, relire avec beaucoup plus d'intensité le Perroquet de
Flaubert de
Julian Barnes.
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