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Critique de Gaelle51


Ouvrir ce roman c'est repartir en 1992, le siège de Sarajevo commence, la guerre au coeur de l'Europe. Des enfants sont envoyés en Italie, voyage interminable, questions, doutes, arrachement. Comment vivre loin de cette ville, de ce pays, qui est tout ce qui leur reste d'identité.
On suit ces enfants sur plusieurs décennies, leurs espoirs, leurs parcours de vie, leurs attachements. Nada tient la main de Danilho, Omar celle de son grand frère Sen. Ivo est parti se battre, mais Nada ne pleure pas, jamais. Et l'Italie devient leur pays, vraiment ? Pour un temps ou pour toujours.
Et puis l'Histoire avance, la guerre se termine loin d'eux, mais elle reste en eux, pour eux tout reste une bataille, même l'amour.
Et puis les mères, que l'on cherche, que l'on attend, que l'on retrouve. Ce livre repose sur la force de l'amour maternel qui peut décider de toute une vie.
On quitte ces enfants au début des années 2010-2011, et inévitablement on se demande où sont-ils ? Que sont-ils devenus ? Même si, tout n'est que fiction, on sait que l'auteure s'est inspirée de témoignages d'enfants en exil.

Une pépite ! Un roman qui hante, pour la mémoire, pour ces enfants et tous les habitants de Sarajevo qui ont connu l'horreur pendant ces cinq années. Quand les armes se taisent, une autre guerre commence intime et secrète, à bas bruit, au plus profond des êtres, et le chemin est encore long vers la lumière.
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