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Rosella Postorino , l'auteure de “La gouteuse d'Hitler” son seul livre traduit en français est en lice pour le prix Strega 2023 ( équivalent du Goncourt en Italie) avec son dernier livre . Apparemment favorite l'une des écrivaines les plus populaires d'Italie "risque" le Strega avec un roman simpliste, où elle aborde un thème complexe , la guerre des Balkans plus précisément le siège de Sarajevo dans les années 90 à travers la vie et le destin de quatre enfants de l'orphelinat de Sarajevo transférés en Italie. Dès les premières pages ce thème abordé maintes fois par des auteurs autochtones qui l'ont vécu, chez Postorino sonne creux. J'ai tellement peiné à lire ce livre ennuyeux , «  un aide-mémoire » ( bignami en italien) sentimental bourré de clichés que je n'ai aucune envie d'en faire encore une analyse inutile pour argumenter mon opinion sur sa médiocrité. Je m'en limiterais à une citation pour l'illustrer , « La mamma non tornò, come la corrente elettrica » ( Maman ne revint pas, comme le courant électrique »). Pour moi, à éviter !
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De 1992 à 2000, ce roman nous permet de suivre la trajectoire d'enfants, orphelins, abandonnés ou tout simplement mis à l'abri, en tout cas réunis dans un exil commun.
Omar, Nada, Ivo, Danilo, Cotcot, Sen, … tous ont un parcours différent dans cette Yougoslavie déchirée entre ethnies, religions et haine entre anciens voisins et pourtant ils vont se retrouver avec leurs douleurs et leurs peurs propulsés vers l'Italie.
Un roman très touchant sur la difficulté à se construire sans racine ni modèle stable qui souffre pourtant de quelques longueurs.
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Dans ce roman historique, l'autrice italienne ROSELLA POSTORINO – celle de la goûteuse d'Hitler, très grand succès littéraire notamment en France- nous emmène au coeur du conflit de Sarajevo, auprès de Nada, Omar, Sen et Danilo.

Ces enfants à qui la guerre a tout pris, ces enfants que la guerre chassera de leur pays, pour qu'ils soient accueillis en Italie.Ils vont vivre le périple de l'exode en bus de Sarajevo en Italie, pour ensuite connaître l'orphelinat et les familles d'accueil.

Mais le déracinement laissera des traces indélébiles. Chacun de ses petits de la guerre portera à tout jamais la trace de la guerre, de la perte et de la douleur.

Quelle belle histoire que celle de Omar, Nadal et Danilo... Structuré en quatre parties, sur une vingtaine d'années, le roman resserre les liens entre eux trois malgré les épreuves et l'éloignement.

Les sujets sont forts: la guerre, le déracinement, les traumatismes, la séparation brutale avec la famille, l'amitié et la fraternité. Inspiré de témoignages d'enfants de l'époque, ce roman raconte l'intensité du lien originel, le placement, les dégâts psychologiques de tels événements et la résilience incroyable de ceux qui s'en sont sortis.

Une histoire où l'espérance garde une part importante. En dépit des destins broyés. Et ces liens indéfectibles au pays, aux racines et aussi celles du sang que l'on n'oublie pas.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Sarajevo 1992. La guerre des Balkans. La guerre en Europe. L'éclatement de la Yougoslavie. Il y a 30 ans.
Le siège de Sarajevo a fait 12 000 victimes dont plus de 1 500 enfants.
C'est lors de siège que Rosella Postorino démarre son roman.
Omar, 10 ans marche avec sa mère quand une explosion survient.
Cours, cours lui dit elle. Et Omar court. Seul. Sa mère a disparu.
Il se retrouve à l'orphelinat avec son frère Senadin. Au fond de lui la certitude que sa mère est toujours vivante.
A l'orphelinat il rencontrera Nada, qui arrivera à l'apaiser. Nada a un frère, Ivo qui est à la guerre.
Omar rencontrera aussi Danilo.
Omar, Nada, Danilo se promettront des jours d'avenir heureux.
Quelque temps plus tard un bus humanitaire emmènera tous les enfants de l'orphelinat vers l'Italie. Une protection loin de la guerre , mais aussi des séparations et des exils. Des instituts, des familles d'accueil, voire des adoptions.
On retrouve dans ce roman la talent évocateur et l'empathie que porte l'auteure à ces personnages comme dans son roman précédent La goûteuse d'Hitler.
Nous allons suivre Omar, Nada, Senadin, Danilo, Ivo sur une vingtaine d'années. Chacun avec son désespoir, ses espoirs. Rejet, intégration ou besoin de retour.
L'auteure ne prend pas partie, ne juge pas. Elle pose le constat.
Comment grandir sans racines ? Peut -on perdre un amour originel ?
Une saine réflexion teintée de beaucoup d'émotion sur le départ, l'exil, l'abandon, la perte, la renaissance, la résilience.
Blessures et espoirs.
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Rosella POSTORINO. Et moi, je me contentais de t'aimer.

Un roman qui nous retrace la guerre en Bosnie, guerre fratricide, au cours des années 1990. Il y a un peu plus de trente ans. Mais cette guerre, vue par Rosella POSTORINO, nous permet de suivre de jeunes enfants au cours de 20 années. le siège de Sarajevo (1992-1995), capitale de la Bosnie-Herzégovine, nouvel état crée suite au démantèlement de la Yougoslavie, a fait de nombreuses victimes, environ 12 000 dont 1 500 enfants.

Omar, 10 ans, est dans la rue en compagnie de sa mère, lors d'une attaque et cette dernière lui lâche la main et lui ordonne de courir, courir se mettre à l'abri des balles. L'enfant obéit, mais, à la fin des tirs, il ne retrouve plus sa mère. Il est recueilli dans une institution avec son frère aîné, Sen. Omar, Sen, Cotcot, Ivo et sa soeur Nada, enfants confiés à l'orphelinat vont tenter d'oublier la guerre. Ils vont cohabiter avec d'autres enfants dont les parents sont encore là. Omar est persuadé que sa mère a échappé aux bombes ; un bus humanitaire va transporter ces enfants en Italie, les éloigner provisoirement de la zone du conflit. Lors de ce déplacement, Nada va rencontrer Danilo et sympathiser avec ce jeune garçon ; les parents de ce dernier sont vivants mais ils éloignent volontairement leur fils de la zone de combat. Ce déracinement, cet exil va bouleverser la vie de ces jeunes enfants ; des familles italiennes s'offrent et se déclarent même prêtes à les adopter. Certains vont réussir à s'intégrer, pour d'autres, ce sera plus difficile. Nous suivons le parcours d'un certain nombre d'adolescents. Cette brutale séparation va les perturber profondément et les plonger bien trop vite dans le monde des adultes. Fini le temps de l'insouciance, des jeux, du foyer protecteur…

C'est à partir de témoignages reçus que l'autrice a imaginé ce roman. Les faits historiques se mêlent à la vie de ces petits bosniaques, déportés, exilés en Italie. Combien réussiront à s'intégrer dans ce pays, à s'y fixer, à vivre normalement ? Lors de leur arrivée sur cette terre d'accueil, il y a l'obstacle de la langue, l'ignorance de l'existence ou la mort de leurs parents. le rôle de l'éducation est primordiale. Beaucoup souffrent profondément de cette situation, s'enfoncent dans la dépression. Les amitiés liées par ces tragiques évènements vont se dissoudre petit à petit, en fonction de l'adoption. Qu'en sera-t-il de nos petits héros ? Danilo, lors du déplacement en car a promis à Nada de l'épouser ! le fera-t-il ? Une grande solidarité existe entre ces enfants, projetés trop vite dans le monde des adultes. Ils sont les victimes collatérales des guerres et subissent, à des degrés divers des symptômes post-traumatiques, nécessitant un suivi médical. Et lorsque le siège de Sarajevo s'achèvera, ces jeunes voudront-ils rentrer au pays dévasté par les bombes, abandonner un certain confort ! Certains ont perdus leur identité, leurs souvenirs, leurs familles, oublié les coutumes de leur patrie d'origine, leur langue. Mais une note d'espoir luit au fond du tunnel….

Avec compassion, j'ai suivi l'existence, d'Omar, Nada, Danilo, découvrant l'Italie. Scolarisés, vont-ils être en mesure de suivre un cursus scolaire leur permettant de s'insérer dans le monde du travail, avoir une vie sociale ordinaire : un travail, un toit, un ou une compagne et fonder, à leur tour, une véritable famille. Ce livre est bouleversant. Il nous dévoile plusieurs cas : ceux qui ont réussi, ceux qui se sont perdus, etc... Encore une fois, c'est les larmes aux yeux que j'ai quitté tous ces jeunes héros. Je vous recommande la lecture de ce récit délivré par Rosella, à partir de fait réels. Si vous ne la connaissez pas, empruntez sans réserve « La goûteuse d'Hitler », son premier livre traduit en français et que j'ai adoré. Bonne journée.
( 11/04/2024)

Lien : https://lucette.dutour@orang..
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Sarajevo, 1992. La guerre sépare les fratries, les enfants de leurs parents et les parents de leurs enfants. Les bombes tombent sur la ville. Des enfants sont regroupés dans un orphelinat. Au début, les éducateurs venaient régulièrement. Maintenant, les petits sont livrés à eux-mêmes. Certains ont encore leurs parents, mais sont éloignés d'eux. Omar a dix ans. Chaque semaine, il attend, à genoux sur une chaise, son visage collé à la fenêtre les visites hebdomadaires de sa mère. Son frère aîné, Sen, refuse de la voir. Omar se promène avec sa maman quand une bombe explose, l'écartant d'elle. Il croit l'entendre lui dire de courir. Habitué à lui obéir, il part sans savoir si elle est vivante. Lorsqu'il rejoint ses camarades de douleur, Nada, une petite fille abandonnée, le regarde pleurer, en lui tenant la main.

Sarajevo est encerclé et l'orphelinat est bombardé. Les enfants apprennent qu'ils vont être envoyés en Italie. Omar ne veut aller nulle part sans sa mère. Est-elle encore en vie ? Nada ne veut pas quitter son frère, Ivo, en âge d'être mobilisé. Elle a peur qu'il meure. Dans le bus humanitaire qui les emmène dans leur pays d'accueil, ils se lient avec Danilo. L'adolescent ne voulait pas fuir les bombes, sans ses parents et sa soeur. Tous trois ne veulent pas partir en abandonnant un membre de leur famille. Ils ne veulent pas sauver leur vie, si un de leurs proches ne peut pas sauver la sienne.

Et moi je me contentais de t'aimer décrit l'exil des enfants forcés de fuir la guerre des Balkans. Contre leur volonté, mais dans l'objectif de les protéger, ils ont été accueillis dans un pays dont ils ne connaissaient rien. Ils ne parlaient pas italien. Déracinés, ils ignoraient le destin de leurs parents et ces derniers ne savaient pas le leur. A la fin du conflit, nombre d'entre eux ont été adoptés, alors que leurs parents étaient toujours vivants. Ils ont perdu leurs souvenirs, leurs liens avec leur passé, leur identité et certains ont oublié leur langue. Avec sensibilité, Rosella Postorino décrit leur déchirement et leurs difficultés.

Elle dépeint, également, l'horreur de la guerre, pour ceux qui s'expatrient et ceux qui restent. J'ai été bouleversée par les épreuves vécues par la population civile et par son désarroi face à l'impuissance des Casques bleus : ces derniers observaient et ne pouvaient agir. A travers le regard des enfants, l'auteure montre, aussi, que ce sont eux les premières victimes de la folie des hommes.

Enfin, elle accorde une place importante à la relation mère-enfant, qu'elle existe, qu'elle soit absente, tendre ou défaillante. Les trois personnages principaux n'ont pas la même histoire, aussi ils acceptent, différemment, leur nouvelle condition. J'ai été très émue par leurs questionnements, leurs espoirs, leurs peines. J'ai été touchée par leurs traumatismes que chacun a tenté d'exprimer et de surmonter avec ses propres armes, hélas, pas toujours efficaces.

« Que faisais-je tandis que L Histoire avançait ?
Moi, je me contentais de t'aimer. »
Izet Sarajlić

J'ai eu un immense coup de coeur pour ce roman poignant sur une page oubliée de l'Histoire, qui, malheureusement, résonne fortement avec les tragiques événements actuels en Ukraine.

Lien : https://valmyvoyoulit.com/20..
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Trajectoires de vies creusées par la guerre et l'exil.

Yvo, Nada, Danilo, Omar, Sen, Cotcot et bien d'autres. Ces enfants de Sarajevo qui, au printemps 1992, fuient le pays sans leur parent et partent pour l'Italie. La promesse disait « vous reviendrez dans un an, tout au plus ». Ils établiront leur vie en Italie.

Sujet délicat et douloureux (construction de soi sans la figure matriarcale) abordé avec beaucoup de finesse par l'autrice italienne Rossella Postorino. Petit bémol : une narration parfois confuse et des personnages tenus trop à distance du lecteur.


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À Sarajevo, dans les années 90, la guerre gronde et Omar, dix ans, ainsi que son frère Sen, douze ans, passent leur temps enfermés dans leur orphelinat.
Le danger grandissant, la plupart des enfants sont déplacés en Italie, grâce à une action soutenue par l'ONU.
Accueillis dans ce pays inconnu, loin des bombes, ces déracinés continuent d'exploser à l'intérieur, dépassés par la déchirure, la peur et la colère.
Les années passent, certains s'intègrent alors que d'autres sont restés bloqués dans leur souffrance et leurs souvenirs…

J'ai été bouleversée par ce roman qui parle d'une guerre dont j'ai vu les horreurs aux infos, encore enfant, moi aussi.

La plume de l'auteure est magnifique, posée et saisissante de précision.
Les sujets sont très forts: la guerre, le déracinement, les traumatismes, la séparation brutale avec la famille, l'amitié et la fraternité.

Inspiré de témoignages d'enfants de l'époque, ce roman raconte l'intensité du lien originel, le placement, les dégâts psychologiques de tels événements et la résilience incroyable de ceux qui s'en sont sortis.
Il décrit aussi comment l'amitié et la solidarité ont permis de « tenir bon et avancer» dans l'intense tourment de ces années.

Ce premier roman que je lis en cette rentrée littéraire est poignant, je l'ai dévoré et je le recommande vraiment à toutes et tous!
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Ce n'est pas encore demain la veille que je risque de me lasser des autrices italiennes… Quelle lecture poignante!

Après La goûteuse d'Hitler (2019), la journaliste et éditrice italienne Rosella Postorino (1978) revient avec Et moi, je me contentais de t'aimer (2023), un très beau roman à hauteur d'enfants inspiré de faits réels.

En se basant sur des témoignages d'enfants bosniaques transférés en Italie pendant le siège de Sarajevo au début des années nonante, elle raconte la guerre, la mort, la perte et la peur, immenses et dévastatrices. Elle dit le déracinement, le déchirement de l'exil et la douloureuse reconstruction de ces enfants -certains sont orphelins, d'autres ont été arrachés à leurs parents-, des enfants en perte totale de repères dans un pays inconnu dont ils ne maitrisent ni la langue ni les coutumes. Mais elle raconte la puissance de l'espoir aussi, l'amour incommensurable d'un fils pour sa mère, un amour qui le porte envers et contre tout, malgré l'éloignement, malgré les années qui passent.

« Que faisais-je tandis que l'Histoire avançait? Moi, je me contentais de t'aimer. »

Depuis le début du siège de Sarajevo en 1992 et sur une période de près de vingt-ans, Rosella Postorino nous plonge dans la vie de plusieurs enfants conduits en Italie pour des raisons de sécurité.

Et moi, je me contentais de t'aimer, c'est l'histoire d'Omar, un garçon de dix ans durement et profondément marqué par la séparation d'avec sa mère, survenue dans la rue après qu'une bombe a explosé. C'est celle de son frère aîné Sen, douze ans; celle de Nada, une orpheline qui a honte de son doigt manquant et porte un prénom signifiant à la fois « rien » en espagnol et « espoir » en bosniaque. C'est celle de son frère Ivo qui n'est pas autorisé à accompagner sa soeur en Italie car il est en âge de partir au combat. Celle de Danilo, un fils de bourgeois qui les rejoint dans le car à destination de l'Italie en compagnie de sa mère, lui. C'est l'histoire enfin, de tant d'autres enfants dont la vie a été brutalement et irrémédiablement bouleversée en cette année 1992, des enfants qui non seulement ont vu la guerre et ses atrocités faire brutalement irruption dans leur vie mais qui ont aussi et surtout été arrachés à leur pays et à ceux qu'ils aiment.

En alternant les chapitres consacrés à Omar et Sen, Nada et Ivo ou encore à Danilo, Rosella Postorino évoque avec beaucoup d'humanité la solitude, la peur, l'importance des liens amicaux ou familiaux et la force de l'amour fraternel. A travers leurs parcours, elle dit la douleur de l'exil, les difficultés d'adaptation dans un nouvel environnement parfois hostile, l'importance de l'acquisition de la langue dans la construction sociale. Elle raconte les familles d'accueil, la rébellion, les souvenirs et le mal du pays. La douloureuse quête identitaire. Et puis, enfin, elle raconte la tragédie de ces enfants oubliés en Italie après la fin de la guerre.

« Que faisais-je tandis que l'Histoire avançait? Moi, je me contentais de t'aimer. »

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J'ai lu ce livre pour mon libraire, je n'avais pas lu le précédent. Basé sur des faits historiques avec la guerre en ex Yougoslavie en fond, c'est un roman passionnant de bout en bout avec des personnages attachants, des histoires singulières et poignantes pour certaines. Parfois j'ai noté des problèmes de traduction à certains endroits mais rien de réellement gênant. Livre sur la maternité, le déchirement, les racines, la mémoire, la guerre, la quête et la survie. Mais pas de fin triste ni de fin totalement réjouissante, un entre deux vers de l'espoir…
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