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Critique de visages


Teddy est un traducteur peu expressif, et qui semble triste aux yeux de son patron. Ce dernier a un rêve " c'est de rendre les gens heureux". Aussi, quand Teddy lui parle d'une île déserte, ni une ni deux, il le dépose en hélicoptère à l'île Madame au milieu du St Laurent avec son chat Matousalem. Il vient le ravitailler régulièrement et en profite pour récupérer les traductions de Bd. Puis,il dépose Marie avec sa chatte, des fois que Matousalem se sentirait seul...Elle est lectrice, spécialiste de la lecture lente qui permet de mémoriser les textes de façon spectaculaire Entre eux le courant passe naturellement, le lecteur pourrait presque penser que c'est ça le bonheur...Ce serait sans compter sur le débarquement progressif, tout d'abord de Tête Heureuse,la femme du Boss, puis d'un professeur et puis d'un auteur etc. Ainsi l'espace vital se réduit peu à peu, une mini société caricaturale se forme, tout ceci, bien sûr lié au grand dessein du Patron de rendre les gens heureux. La fin est-elle triste? Poétique ? Symbolique ? Tout ça et plus encore!? L'histoire est-elle "ethereal" c'est à dire " au dessus des choses de ce monde" ?
C'est un texte très particulier, un peu surréaliste. J'ai parfois pensé à Boris Vian, mais aussi à M.Tournier. Jacques Poulin s'amuse avec les mots et prend un plaisir évident à parler du travail des artisans des lettres! Encore un auteur que je ne connaissais pas et une lecture qui me laisse rêveuse...
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