Le conte du mariage difficile
Il y avait une fois deux prétendus qui se présentèrent au curé pour qu'il les mariât.
Il allait procéder à la cérémonie quand il s'avise que le futur est pris de vin.
Il ferme tout net son rituel.
-Il y a un petit empêchement. Vous reviendrez demain : aujourd'hui je ne marie pas.
Le lendemain, ledit futur était aux trois quarts saoul. A peine s'il tenait sur ses jambes.
-Je ne peux véritablement pas le marier, dit le curé. Vous repasserez, si bon vous semble.
Au troisième jour, les gens à marier se représentent. Et lui, tête ballante, jambes flageolantes, soutenu par la prétendue qui avait grand mal à le tenir sur pied. Saoul totalement, comme une grive de vendanges!
-Mais enfin, s'écria le curé, on ne pourrait pas me l'amener dans un autre état?
-Monsieur le curé, répondit-elle, comment ferais-je? Tant qu'il n'est pas à peu près saoul, il ne veut pas venir!
Voilà ce qui arrive aux personnes d'esprit : elles rebâtissent tout dans leur tête, et font ce monde plus raisonnable qu'il ne sait l'être encore. Mais elles savent cela, et qu'elles sont sujettes à s'égarer. Ainsi il ne leur est pas aisé de prendre leurs résolutions.
D'abord il crut qu'il y avait de la vision ; ou bien qu'il avait la berlue. Au bout de la longe, au lieu et place de son âne, un homme! Une espèce d'homme, d'assez mauvaise trogne, autant qu'on pouvait la voir, ainsi prise dans le bridon ; un gaillard tout mal en ordre, avec des brins de foin dans la crinière, et qui le regardait lourdement, comme en hébétude.
(L'âne en pénitence)
Quand je serai au fond du bois
J'embrasserai ma mignonnette...
Le grain de blé
" Garçon, où vas-tu ?
-Je vais chercher la branche qui chante, l'oiseau qui dit la vérité, et l'eau qui rend verdeur de vie ! "
Le conte de la branche qui chante
De l'oiseau de vérité et de l'eau qui rend verdeur de vie
Les trois enfants, cependant, grandissaient chez le jardinier. Ils avaient entendu dire, -peut-être aux mendiants qui passaient, ou peut-être au vent dans les arbres, -que devant eux, du côté du soleil, il y avait une fontaine. A cette fontaine, on trouvait la branche qui chante, l'oiseau qui dit la vérité, et l'eau qui rend verdeur de vie.
Le conte de la branche qui chante
De l'oiseau de vérité et de l'eau qui rend verdeur de vie
Peut-être qu'il était trop bon, ce roi; et on dit bien :
Bon et bête
Commencent par la même lettre.
Le conte de la branche qui chante
De l'oiseau de vérité et de l'eau qui rend verdeur de vie
Il aurait voulu qu'en son pays tout le monde fût heureux sur terre. c'est belle chose de le vouloir quand on ne s'en tient pas au désir.
Le conte de la branche qui chante
De l'oiseau de vérité et de l'eau qui rend verdeur de vie
Il fallait trouver un agneau comme Bedoce, un de ces innocents qui à travers les choses sentent ce que tant d'autres ne sauraient pas sentir.
Le conte de la grenouillette
Pauvre Bedoce ! Imbécile ? Non pas, sans doute, mais simple, mais innocent : tout naïvement cours d'esprit.
Le conte de la grenouillette