C’est la peur qui nous paralyse, nous pétrifie, nous donne des cœurs de pierre : la peur de souffrir, la peur de perdre, la peur de manquer, la peur de ne pas être aimé, la peur de l’autre, la peur de mourir, la peur de disparaître.
L’amour demande de la douceur, de la sagesse, de la tendresse, de la délicatesse, de la confiance et commande le respect de l’autre après le respect de soi-même.
L’effort enfante. La vie sans effort est stérile.
Le choix est le propre de l’homme, il fait souvent le mauvais, croyant faire le bon.
Le sport ne fait pas vivre plus vieux, il fait vivre plus jeune.
Trop de communication tue la communication. [ ...] Entre voyeurisme et bouteilles à la mer, la parole virtuelle devient souvent un soliloque angoissé.
La croissance mondiale est une croissance fondée sur l’énergie fossile, emmagasinée pendant des millions d’années, conservée depuis des millions d’années, et libérée d’un seul coup en un siècle en un immense champignon carbonique sur lequel nous prospérons comme des bactéries sur un corps en décomposition. Quand la source se tarira, c’est toute notre espèce qui se fossilisera.
Il faut faire moins de choses dans sa vie mais mettre plus de vie dans les choses qu’on fait.
Il faut toujours trouver des excuses aux autres, et s’en priver soi-même.
Quoi qu’on fasse, où que l’on aille, on se rend compte en marchant que l’homme n’est pas seul, qu’il ne peut être seul, qu’il n’a jamais été seul, que la solitude n’existe pas, sauf peut-être dans nos villes surpeuplées...