Ah, je suis très déçue par cette deuxième lecture de
Roger Poux.
Autant pour le fond que pour la forme. L'ensemble du roman est brouillon, très superficiel. beaucoup d'éléments sont abordés, mais rien n'est traité en profondeur ( la vieillesse et l'amour, amours d'enfance et retrouvaille, également l'attachement de l'homme à la terre ou à la bâtisse familiale, succession du patrimoine qui doit perdurer et continuer à vivre, l'Ancien, passeur de relais , comme avec
Antonin Malroux «
un fils pour mes terres ». Absolument aucune étude psychologique des personnages, même pas celle de Corinne que l'auteur va amenée à prendre une place importante dans la vie d'Aurélien.
Les phrases sont très longues alors que plus de concision amènerait moins de lourdeur à l'ensemble de l'écriture qui est, cette fois-ci, difficile à lire, et il semble qu'aucune relecture finale n'ait été faite avant l'envoi à la maison d'édition, pour en vérifier la cohérence et la fluidité.
La narration est lente à démarrer, j'ai sauté pratiquement les quarante premières pages. Enfin, il se passe quelque chose…pendant un moment le récit prend de l'ampleur, ça bouge ! Pour retomber comme un soufflé, en fin de parcours, le dénouement part en capilotade.
Un roman d'attente en gare, un mauvais vaudeville sans comique. Dommage !