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Critique de Davpunk


Lire un roman de Christopher Priest, c'est accepté de s'immerger dans un univers, quitte à ne pas forcément découvrir l'histoire qu'on attendait...

Et dans son genre, L'adjacent est exigeant. Il commence par raconter l'histoire de Tibor Tarent. Il est partie avec sa femme Mélanie en Anatolie. Et celle ci a été... annihilée. A sa place, là où elle était quelques secondes avant, il ne reste qu'un triangle parfait délimitant une zone visiblement brûlé. Dans le même temps, le même phénomène s'est produit à Londres, faisant disparaître 100 000 personnes...

Et donc ça, c'est uniquement ce que nous dis le pitch du roman, mentionnant aussi une romance. Et c'est bien le cas. Car cette idée d'origine, ce concept d'adjacence, ne sera jamais vraiment dévoilé en détail. Priest va dévoiler son histoire en plusieurs parties, en suivant plusieurs personnages (dont des magiciens, qui semblent le passionner), et on laissant au lecteur la possibilité de recoller les morceaux, et de se faire sa propre interprétation de ce qu'il se passe. Mais, pour autant, la qualité d'écriture de l'auteur rend le tout passionnant, décrivant un monde crédible, changeant du notre par quelques détails, dans le fond important, dans la forme peu nombreux. Et au final, j'ai lu ce livre à toute vitesse, prenant plaisir à m'y replonger à chaque fois. Ce n'est pas le meilleur de son auteur mais ça reste un sacré trés bon bouquin !
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