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Ce petit recueil propose 7 contes de l'écrivain chinois du 17ème siècle, P'ou Song-Ling. On retrouve ici les thèmes et les personnages classiques des contes traditionnels chinois. Au cours des 7 récits, on va être plongé dans des histoires conjugales et familiales où le fantastique tient toujours une place. le surnaturel n'est pas un élément qui vient perturber le quotidien, il est un aspect normal du monde ordinaire. Ainsi, les renardes qui prennent forme humaine ou les apparitions de fantômes ne surprennent personne.

L'écriture est plaisante, un côté poétique vient enjoliver les récits. le côté surnaturel me plait bien. Mais je n'ai pas été emballée par ces textes. Je ne me suis pas ennuyée. Ma lecture a été douce et agréable mais ne me laissera qu'un souvenir aussi fugace qu'un fantôme.

Challenge Multi-défis 2016 - 48 (un roman dont le titre compte plus de 5 mots)
Challenge Petits plaisirs 2016 - 42
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Un petit recueil de nouvelles qui n'est pas si mal, une fois passée mon aversion pour celles qui prônent le respect et la soumission à des anciens pourris, notamment entre bru et belle-mère, parents et enfants, etc... Culture qui m'est beaucoup trop étrangère pour m'être sympathique, du moins de ce côté "traditionnel". Cela m'énerve plutôt qu'autre chose. Mais il me semble qu'il n'y en a que deux qui soient vraiment "agaçantes" ici, finalement.

Les autres, je les ai plutôt bien aimées, le fantastique est omniprésent, je ne pense pas qu'à la même époque (de l'écrivain chinois : 1640-1715) en Europe, c'était aussi développé...

Métamorphes, fantômes, possession et autres réincarnations se succèdent dans ce petit recueil, c'est intéressant, plutôt poétique, même si parfois un peu incompréhensible pour nous, je crois que c'est une question de culture.
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P'ou Song-ling est un lettré qui a vécu entre 1640 et 1715 en Chine, sous la dynastie des Qing (1644-1912). Si je suis une grande amatrice de littérature japonaise, je connais en revanche très peu les textes chinois mais j'ai senti une forme de connexion avec cet écrivain dès l'instant où j'ai lu dans la biographie qui précède les contes qu'il est né dans "une famille appauvrie par le goût irrépressible [de son père] pour l'achat de livres" (p.7). Cette sympathie s'est renforcée en découvrant qu'une grande partie de ses écrits, rassemblés dans les "Contes extraordinaires du Pavillon de Loisir", provient d'histoires racontées par les passants qui s'arrêtaient quelques instants au bord de la route à ses côtés !

Spoliation, amour impossible, vol de lingots d'or, belles-mères acariâtres, justice corrompue... Les maux des hommes à qui P'ou Song-ling donne vie sont assez proches de ce qu'on retrouve dans les contes européens, dans les fables moyen-orientales, ou dans le théâtre shakespearien. La première histoire illustre ainsi l'importance de la piété filiale, notamment dans les relations entre belle-fille et belle-mère. Alors que la suivante nous plonge dans un monde d'apparitions et de femmes-renardes, le tout s'articulant autour d'une histoire d'amour.

La nouvelle qui donne son titre au roman est en fait la dernière du recueil et l'une des plus courtes, mais aussi des plus poétiques. Je suis particulièrement tombée sous le charme des nouvelles "Le Taoïste de la Secte du Lotus Blanc" et "La Femme à la veste verte" car, avec une étonnante économie de moyens, l'auteur nous donne à voir un monde fantastique d'une délicatesse époustouflante ! L'infiniment petit et l'infiniment grand interagissent en permanence, permettant au surnaturel de surgir avec une vivacité émouvante pour corriger les injustices et récompenser les âmes pures.
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Voici des contes chinois qui nous parlent de liens familiaux, d'amours contrariées, d'esprits, de magie et de femmes animaux, comme la mythologie chinoise en compte beaucoup.
Ce qui est assez intéressant ici, c'est de découvrir les us et coutumes d'une Chine reculée dans le temps où le lettré est tout dans une famille (concours que l'auteur n'a d'ailleurs jamais pu réussir).
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La lecture de ces sept nouvelles est un réel plaisir ! Pu Songling nous offre un récit vivant, plein de magie, d'esprits et de femmes renardes. J'aime beaucoup ce style enjoué où il se passe toujours plein de choses. La littérature chinoise de la dynastie des Ming foisonne de contes fantastiques et Pu Songling est, d'après moi, un très bon représentant du genre.
Je vous conseille vivement donc de plonger dans ce recueil de très courtes nouvelles qui vous donnera un aperçu de ce qui a pu se faire par le passé. N'oublions pas que sous ces histoires d'esprits nous retrouvons régulièrement une morale : l'auteur nous rappelle principalement l'importance de la piété filiale, de rester humble et d'aider son prochain.
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J'ai lu les contes extraordinaires du pavillon du loisir (presque tous les contes dans ce livre) et j'ai trouvé cela divertissant, bien rédigé, instructif sur la culture de l époque en Chine. Mais je trouve tout de même ces contes répétitifs (toujours la même histoire et la même construction) et en définitive pas si extraordinaire que cela.
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Ecriture soutenue, mais datée et toujours aussi bizarre. La littérature classique chinoise traduite ne me parait jamais vraiment fluide. J'ai vraiment préféré ces contes de l'étrange à celui érotique d'un auteur anonyme, contemporain de Pu SongLing. Je n'irai pas jusqu'à dire que c'était passionnant non plus. Lecture rapide pour court voyage.
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Sympathique. Contes chinois donc des femmes pendues fantômes, des lettrés qui écoutent leurs mamans et martyrisent leurs femmes. Quelques fins surprenantes mais intéressantes, beaucoup de sacrifice de soi!
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