Citations sur Bleu Blanc Sang, tome 1 : Bleu (11)
-Si on se grille, la partie est finie. On n'aura pas le tableau et on sera dans l'incapacité de retrouver mon père. Et Typhaine sera livrée à elle même. Ton idée, c'est un quitte ou double.
-La vie est un immense quitte ou double, philosopha Hugo.
-Je te pardonne cette phrase ridicule parce qu'il est 5 heures du matin, conclut-elle.
Nous avons une définition très périclésienne du pouvoir, si vous me passez l'adjectif. Si nous parvenons à tout défaire pour tout refaire, nous rendrons les palais au peuple. Les dirigeants devraient vivre dans le dénuement le plus total, sans retirer aucun avantage de l'exercice de leur fonction. C'est en partie ce qui biaise tout. Exercer le pouvoir pour le pouvoir et les avantages, et non pour servir.
Pour Charlotte et Hugo, les enfants étaient les vrais anarchistes. Il fallait donc se battre pour eux, avec cette jeunesse qui devait garder son âme.
Ce groupe politique sans étiquette qui allait bientôt présenter des candidats aux élections alors qu'ils revendiquaient leur volonté de destruction du système, ce qui impliquait d'éviter le vote à tout prix puisqu'il ne servait qu'à élire des hommes et des femmes aux mains sales.
Elle s’en était détachée, oui, lorsqu’elle avait commencé à créer, lorsqu’elle avait cessé de voir son père. Parce qu’on doit toujours, pour bâtir son œuvre, brûler un temps ce qu’on a adulé.
Par ce tour de passe-passe financier, le patriarche, père de deux présidents de la République, un des Français les plus respectés dans le monde, avait vendu un tableau et l'avait racheté au cours de la même vente, en multipliant sa valeur par cinq mille trois cents.
Tout simplement.
Ce fut la première alerte.
- Si on se grille, la partie est finie [...] Ton idée, c'est un quitte ou double.
- La vie est un immense quitte ou double, philosopha Hugo.
- Je te pardonne cette phrase ridicule parce qu'il est 5 heures du matin, conclut-elle.
C'était une de ses flèches favorites, une des plus empoisonnées aussi. Il n'y a pas pire affront à faire à un homme que de lui montrer ce pour quoi il était fait et en quoi il a échoué.
Les bourgeois triompheraient des nobles et des curés. C'étaient eux, les vrais vainqueurs de la Révolution. Ils auraient confisqué l'argent des premiers et l'autorité des seconds. Quand au peuple, démuni de tout, il resterait dans sa misère. L'homme n'apprend jamais, jamais. L'artiste est justement là pour le lui rappeler.
Les dirigeants devraient vivre dans le dénuements le plus total, sans retirer aucune avantage de l'exercice de leur fonction. C'est en partie ça qui biaise tout. Exercer le pouvoir pour le pouvoir et les avantages et non pour servir.