La poésie chinoise m'a emporté dans un courant fourbe qui m'a empêché de l'apprécier
J'avais hâte de découvrir Qiu Wialong suite à d'élogieuses critiques… Et il a constitué un somnifère exceptionnel qui malheureusement a pour effet secondaire un rejet colossal de la poésie chinoise !
Vu le faible nombre de pages, je m'imaginais n'en faire qu'une bouchée et le plat s'est avéré aussi indigeste que les « trois blancs » (lire l'histoire pour comprendre à quoi je fais allusion).
Tout est lent… Et ennuyeux ! La poésie plombe le récit, et n'étant pas de culture chinoise, ce genre de poésie ne me touche pas… Ou plutôt, si ! Elle m'insupporte !
Et l'histoire, me demanderez-vous ? Bon, si vous insistez…
L'inspecteur principal Chen se retrouve en vacances dans un lieu réservé aux cadres dirigeants du Parti (avec un GRAND P puisqu'il ne peut y en avoir qu'un). Comment diable un simple inspecteur de police tel que lui a-t-il pu aboutir au « Centre de détente pour cadres » à Wuxi ?
C'est un cadre du Parti, à la retraite, qui devait s'y rendre mais qui suite à un empêchement, a décidé d'y envoyer son protégé, l'inspecteur Chen, illustre policier qui a déjà mené quelques missions pour lui.
A peine sur place, boum ! Badaboum ! Un meurtre ! Et pas de n'importe qui ! le meurtre du directeur de la principale usine chimique qui donne sur le lac (et quand je dis qu'elle donne, elle donne vraiment… Des poisons qui liquident les poissons et toute vie aquatique ! Pour le plus grand profit du PIB chinois) !
Chen va rencontrer (et tomber amoureux) d'une splendide jeune femme ingénieur chargée de la protection de l'environnement dans l'usine dont le directeur vient d'être tué. Il va devoir intervenir discrètement (il n'est pas dans une zone où il a autorité… et il est en vacances) pour sortir de la mélasse la ravissante Shanshan. Y parviendra-t-il ? Vous le saurez, si vous ne plongez pas dans un sommeil éternel, en lisant «
Les courants fourbes du lac Tai » !