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Critique de Lilou08


J'aime beaucoup les polars et les thrillers, ce sont même mes lectures préférées, mais je ne connaissais pas Ellery Queen (pseudonyme collectif utilisé par deux écrivains américains, Manford (Emanuel) Lepofsky, alias Manfred Bennington Lee (1905–1971) et Daniel Nathan, alias Frederic Dannay (1905–1982)). Je remercie donc les éditions omnibus et Babélio qui m'ont envoyé « le cas de l'inspecteur Queen » dans le cadre de l'opération Masse Critique, qui je le redis encore une fois, tant pis je me répète, est vraiment une excellente initiative. Merci merci.
Non je ne me suis pas trompée, l'auteur est bien Ellery Queen et le titre « le cas de l'inspecteur Queen » du même nom. C'est ainsi. Les auteurs ont choisi le même patronyme pour leur pseudo et leur « héro ». En me renseignant un peu, je me suis aperçue qu'en fait, la série « Queen » a comme policier récurrent le jeune inspecteur Ellery Queen, or dans ce polar le personnage principal est son père, Richard Queen, inspecteur de police aussi, tout juste à la retraite. Qui s'ennuie profondément. Pendant l'absence de son fils, il est en vacances chez des amis, les Pearl, dont Abe qui est… vous l'aurez deviné, policier. C'est une grande histoire de famille.
En se promenant il fait la rencontre d'une nurse, Jessie Sherwood, chargée de s'occuper d'un beau petit bébé, Michael, nouvellement adopté par une famille très riche, les Humffrey. Cet homme vieillissant, solitaire et inactif, a le coeur qui se met à battre pour cette belle femme, encore jeune… mais bien sûr, vu son âge, il essaie de s'interdire toute rêverie romantique à son encontre.
Quelques jours plus tard, au grand désespoir de Jessie Sherwood, le bébé est retrouvé mort alors qu'elle revenait de quelques jours passés à l'extérieur de la propriété. Une taie d'oreiller tachée lui fait penser immédiatement que le bébé a été assassiné, étouffé. Mais cette taie d'oreille disparait mystérieusement… Une longue enquête se met en place, où aucune preuve ne vient plus étayer la piste du crime. Et l'affaire est classée comme accidentelle. Sauf pour Jessie Sherwood et l'ex-inspecteur Queen qui vont se lancer avec leurs propres moyens dans une enquête secrète pour trouver l'assassin. D'autres cadavres vont se retrouver sur leur long chemin vers la vérité.
Ce polar est bien écrit, l'intrigue bien pensée, mais j'ai trouvé, personnellement, le rythme un peu lent. On s'attache surtout aux difficultés auxquelles se heurtent ces deux personnes qui mènent l'enquête, sans les moyens officiels de la police, même si l'ex-inspecteur Queen a encore ses entrées. Et en parallèle, on suit également la psychologie de la rencontre de deux solitudes, qui ont trop de pudeur pour s'avouer l'attirance mutuelle qu'ils éprouvent l'un pour l'autre. Souvent, l'enquête n'est que secondaire.
Je pense que c'est peut-être une manière plus ancienne d'écrire les polars (publication de ce livre en 1956). Il est vrai que maintenant on est plus habitué à des intrigues qui « pulsent », très rythmées… que je préfère personnellement.
Cela n'enlève en rien à la qualité du récit d'Ellery Queen que je suis heureuse d'avoir découvert.
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