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Critique de Davalian


Les participants au challenge ABC Critiques savent qu'il est difficile de trouver un auteur dont le nom commence par la lettre Q. Les écrits de Ellery Queen offrent pourtant un choix de titres d'autant plus intéressant que certains peuvent également permettre de participer au challenge Petits plaisirs.

L'introduction (et la quatrième de couverture bien trop bavarde) annonce que l'enquêteur va devoir faire face à un mystère qui va mettre ses convictions rationnelles à rude épreuve. Dans les faits, l'évocation de la magie et de la folie ne sert ici que de prétexte à un mystère dont l'explication est originale et surprenante. Passé l'effet de surprise, la déception s'invite durablement.

Cette nouvelle policière se lit rapidement (trois chapitres expédiés en moins de cent pages) et possède cette force inhérente aux pièces de théâtre. La confrontation entre les personnages sert de fil conducteur au récit. Deux d'entre eux tiennent le haut du pavé : Ellery Queen et celui que tout le monde soupçonne d'emblée comme le grand méchant. Isolément ceux-ci sont insignifiants, confrontés ils s'en sortent grandis. L'impression d'huis-clos est prenante mais contrariée par des personnages secondaires peu convaincants et stéréotypés.

Le dénouement offre deux belles surprises. le fin mot de l'histoire n'en demeure pas moins convenu et prévisible. Cette lecture doit donc être recommandée à un public particulièrement réceptif.
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