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Critique de aurelie_leroy


L'histoire :
À la mort de l'oncle Jo, Yann Queffélec découvre un journal intime que le vieux parrain, celui qui l'a initié à la mer, avait écrit à son intention. Au fil des pages, Yann Queffélec égraine les souvenirs dans un hommage voulu vibrant à la mer et au pays de son enfance.

Largement déçue par son "Tabarly, une vie", j'avais envers Yann Queffélec une sorte de rage rentrée. Je m'étais promis de la faire taire et de ne pas m'en laisser influencer. Y suis-je parvenue ? Je ne sais pas. Une chose est sûre, loin de me réconcilier avec l'auteur, "Tendre est la mer" a encore élargi le fossé qui nous sépare. Première déception, dont il faut blâmer l'éditeur, les photographies ne sont qu'un prétexte. Elles n'ont pas le moindre rapport avec le récit. le nom de Philip Plisson, professionnel renommé à juste titre, n'est invoqué que dans un but commercial. En outre, le format de l'ouvrage ne rend que peu justice aux prises de vue. Laissons-les donc et revenons au récit. Une fois de plus, sous couvert de parler d'un autre (son parrain), Queffelec se met en scène dans une forme de nombrilisme exaspérant. L'exercice pourrait encore passer s'il était réussi. Las... Queffélec semble avoir décidé de tout faire pour pousser à l'exaspération. Son écriture, improbable, est d'une enflure incroyable et sa plume est trempée dans une potion amère dont toute poésie semble évaporée.
En bref : Une arnaque commerciale.

Dommage, dommage, dommage...
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