"Chaque jour vers l'enfer nous descendons d'un pas."
Charles baudelaire
- Tu ne m'aimes plus, Victor !
- Mais, qu'est-ce qui te prend, Simone ? Bien sûr que je t'aime, mais là, cette mobilisation cette guerre qui... qui... J'ai pas la tête à ça, tu devrais comprendre ! Je voudrais t'y voir, si on t'apprenait du jour au lendemain que tu dois partir te battre pour ton pays, comme ça, partir on ne sait où, pour aller se battre... Se battre, tu entends ? On voit bien que tu es une fille, t'as pas ce problème ! Tu sais on n'en est plus aux histoires d'amour entre enfants ! Là, c'est de haine qu'il s'agit, de haine d'adultes ! Je peux y crever, Simone !
On n'a qu'une vie et il y a des millions de terres inconnues ! Un vrai supplice ! Rien que pour ça, je crois pas en Dieu !
C'est toujours dans les moments exceptionnels qu'on veut rendre la monnaie de leur pièce à ceux qui nous ont aidés...
-Ce bout de garrigue m'a permis de vivre, je peux bien lui offrir ma dépouille.
-Dis, tu veux pas changer de sujet!
-Ah, ça, c'est bien typique des toubibs! Ca veut sauver le monde et ça veut pas préparer à la mort!!! Pourtant c'est plus à vous qu'aux curés de le faire!
- La parenté, fiston, c'est dans la tête, beaucoup dans la tête. C'est comme les ponts entre les îles...
- Ça fait dix minutes que je t'appelle.
- T'as oublié que je suis dur d'oreille.
- Oui, c'est sûr, pour vivre heureux autant ne rien entendre.
Coloniser c'est prendre la terre des autres
C'est pas possible d'être nigaud comme ça, à ton âge ! Tu préfères fuir, encore une fois ?
- La parenté, fiston, c'est dans la tête, beaucoup dans la tête. C'est comme les ponts entre les îles...