AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Didier Quella-Guyot (Autre)Manu Cassier (Autre)
EAN : 9782818975510
102 pages
Bamboo Edition (03/03/2021)
3.5/5   112 notes
Résumé :
À son retour d'Australie, en 1958, Linette est
loin d'avoir tout appris... et tout compris ! Elle sait désormais qui est son vrai père et ce qu'il a obtenu des femmes jusqu'à sa mort « accidentelle ». Mais ce qui s'est passé sur l'île après la guerre et ce que sont devenues les « femmes du facteur » présentes au cimetière, évidemment elle l'ignore ! Pourtant, peu après la guerre, un autre drame, encore plus inavouable, a « plombé » la vie de ces iliennes, un ... >Voir plus
Que lire après Facteur pour femmes, tome 2 Voir plus
Les beaux étés - Intégrale par Zidrou

Les beaux étés

Zidrou

4.44★ (3766)

7 tomes

Les Mentors, tome 1 : Ana par Zidrou

Les Mentors

Zidrou

3.18★ (72)

2 tomes

L'oiseau rare, tome 1 : Eugénie par Simon

L'oiseau rare

Cédric Simon

3.68★ (119)

2 tomes

Critiques, Analyses et Avis (25) Voir plus Ajouter une critique
3,5

sur 112 notes
5
5 avis
4
10 avis
3
9 avis
2
0 avis
1
0 avis
Fallait-il ajouter un second tome?
Le premier ne suffisait-il pas?
Pourtant la messe était dite : les hommes avaient quitté l'ile pour aller sauver la patrie, sur le continent, la "grande guerre" comme le disait un certain et le principal héros, le consolateur, le facteur, Maël, le chéri de ces dames n'était plus, accident de vélo, seulement...
Seulement les hommes, dans ce tome-ci, revenaient, gueules cassées, traumatisés, blessés, gazés, des ombres là, où pendant ce temps les femmes avaient tenu la boutique, s'étaient substitués aux hommes absents, plutôt bien d'ailleurs.
Cependant, maris, amants, pères, fils, commencèrent à flairer dans l'air passant comme un soupçon de changement dans le caractère et les agissements de ces dames. Il y avait-il quelque chose qu'on leur cachait?

Je ne voyais pas la nécessité de rajouter quoi que ce soit au tome précèdent. Cela dit, après quelques pages tournées, mon avis changea pour m'émerveiller à ce superbe dessin de Manu Cassier et comme, ma foi, le texte de Didier Quella-Guyot se lisait bien, je pris goût à l'ensemble que je lus avec plaisir.
Il est vrai que ce tome-ci est plus à suspens que le premier, il y a l'épée suspendue au dessus des têtes de ces femmes et puis les édiles, le maire, le curé, eux savent, pas tout mais presque et quand on ne sait pas tout on cherche, mal ou faussement, on questionne et cela ne fait pas vraiment que du bien. Alors c'est bien fait, agréable à lire, des personnages de femmes, dessin compris, bien trempés, avec du caractère et du répondant comme les ont les bretonnes iliennes de surcroît.
Une bande dessinée intéressante avec un premier tome, à mon avis, supérieur au second mais ça se lit bien quand même.
Un cahier de recherches graphiques en fin d'album.

Lien : https://www.babelio.com/livr..
Commenter  J’apprécie          390
Je n'avais pas été particulièrement convaincue par le premier tome mais j'ai tout de même eu envie de découvrir le fin mot de cette histoire. Dans le premier volume, nous suivons Maël, un jeune facteur infirme qui va distribuer le courrier pendant la guerre. Il est le seul homme à être resté sur cette île bretonne. Il va apporter du "réconfort" aux femmes dont les maris sont partis.

Ce second tome se situe après la Grande Guerre, alors que les survivants sont revenus chez eux. Les femmes cachent alors leur secret commun, avec la peur d'être découvertes un jour...

J'étais surprise de voir une suite à cette bande dessinée et assez curieuse de la lire... Je ne m'attendais pas du tout à cela, d'autant plus que j'avais oublié certains évènements qui se déroulaient dans le tome 1.

L'histoire était prenante mais je ne me suis pas particulièrement attachée aux personnages. Je souhaitais surtout savoir ce qui allait se passer. J'ai bien aimé les illustrations, qui nous offrent de magnifiques vues de ces côtes bretonnes. C'était une lecture sympathique mais qui ne me marquera probablement pas beaucoup.
Commenter  J’apprécie          362
26 août 1918. Cimetière de l'île.

Elles sont huit rassemblées devant la tombe de Maël, le facteur. Leur facteur. le jeune homme au pied-bot qui a si bien su leur tenir compagnie durant les années de guerre alors que tous les hommes valides ont été appelés sous les drapeaux.

A sa manière, Maël avait su se montrer vaillant. Lui aussi.
La guerre va bientôt s'achever. Les hommes vont revenir. Enfin… Ceux qui auront survécu. Et encore ! Peut-on parler de survie quand on revient défiguré, la tête ravagée par les horreurs indicibles vécues à Verdun ou au Chemin des Dames ?

La nouvelle de ce prochain retour est loin de faire plaisir à toutes ces dames. Cinq ans, c'est long. Cinq années durant lesquelles elles ont fait tourner la « boutique » sans homme. Et maintenant que les mâles sont de retour, elles vont devoir rentrer dans le rang ?

Et puis, il y a LE secret ! le secret ? Non ! Plutôt les secrets. C'est qu'elles en ont des choses à cacher ces mères, ces épouses, ces veuves, ces fiancées…

Critique :

Didier Quellat-Guillot avait rédigé un scénario extraordinaire dans « Facteur pour femmes ». le tome 1. Il devait constituer une histoire complète, mais ne voilà-t-il pas que, subissant les pressions de son épouse, on ne plaindra jamais assez les hommes, il ajoute six ans plus tard un deuxième tome. Pourtant, tout était dit, non ? Pas vraiment… Comme son épouse le lui a signalé, c'est bien une idée de mec, une fois le héros disparu, point final ! « Ah ? Et que sont devenues toutes ces femmes ? »

Voilà le pauvre scénariste obligé de se replonger dans l'histoire de l'île pour suivre, pour l'essentiel, ces femmes qui, toutes, ont aimé Maël durant ces années de conflit. Elles ont plus d'un lourd secret à cacher. L'ennui, c'est qu'avec le temps, les langues se délient. Certaines sont prises de remords. Les enfants grandissent et se souviennent de certaines choses. Des photos, la passion du maire, témoignent… le curé lui-même a laissé des guillemets autour du mot « accident », celui qui a conduit à la mort tragique de Maël…

Je suis encore tout secoué par ce scénario, magnifiquement mené avec des révélations en cascade, des péripéties qui se tiennent et une finale qui…

N'ayant pas trouvé la patte de Sébastien Morice, ni ses couleurs, j'ai, en feuilletant l'album, été envahi par la déception. C'est quoi ces couleurs sombres et majoritairement froides ? Et ces dessins qui n'ont pas la même légèreté de trait ? Mon Dieu ! Mon Dieu ! Mon Dieu ! … Heu… Eh bien, pas du tout ! Une fois les premières récriminations passées, je me suis fait au trait et aux couleurs de Manu Cassier. Je trouve qu'il a su trouver l'accent juste pour illustrer cette histoire de femmes, bien plus sombre que celle du tome 1.

Que vous soyez amateur de bande dessinée ou tout simplement amoureux de belles histoires, plongez-vous vite dans ces deux albums. Et s'il vous est encore possible de dénicher le coffret, sautez sur l'occasion !
Commenter  J’apprécie          253
J'ai été surprise d'apprendre la sortie de ce deuxième tome de Facteur pour Femmes alors que l'histoire du premier tome semblait complète, avec même un épilogue qui apportait toutes les réponses.

J'ai été contente de retrouver les dessins aux couleurs chaudes et au trait affirmé, les paysages de l'île et ses habitantes au caractère tout aussi affirmé.

Comme dans le premier tome, il est beaucoup question de la place des femmes dans la société, une question encore plus épineuse au lendemain de la guerre alors que les femmes n'ont pas envie de renoncé à l'indépendance gagnée pendant que les hommes étaient au front. Mais ceux-ci ont du mal à se faire à cette nouvelle situation et les tensions ne sont pas rares.

J'ai moins aimé tout se qui se rapportait au secret que partagent les femmes de l'île. On découvre un facette des iliennes plus sombre : la solidarité affichée dans le premier tome se fissure, laissant place à la méfiance, à la peur de la trahison, au chantage et aux menaces... jusqu'au drame.

Je ne suis pas sûre que cette "suite" était nécessaire car elle n'apporte pas grand-chose au récit initial, si ce n'est qu'elle jette une ombre sur l'histoire de ces femmes...
Commenter  J’apprécie          270
Il y a un peu plus de cinq ans « Facteur pour femmes » de Didier Quella-Guyot et Sébastien Morice rencontrait un joli succès public et critique en narrant les aventures du jeune Maël, pied-bot et réformé, qui tandis que tous les hommes valides de son île étaient envoyés à la grande boucherie de 14, endossait le costume de facteur et réconfortait les femmes et fiancées esseulées moins en distribuant leur courrier qu'en donnant de sa personne…
Ce roman graphique était conçu comme un one-shot ; c'est donc avec une certaine surprise qu'on a appris la sortie d'un tome 2 d'autant que le dessinateur du projet initial avait laissé sa Bretagne pour se plonger dans l'adaptation de la « trilogie marseillaise » de Pagnol dont le premier diptyque – « Marius » - est déjà paru… le facteur sonne toujours deux fois me direz-vous … mais que doit-on penser de ce nouvel opus, avec Manu Cassier aux pinceaux : s'agit-il d'une opération commerciale de la collection grand Angle des éditions Bamboo ou bien d'un approfondissement salutaire de cette tranche de vie bretonne ?

Didier Quella-Guyot, ancien professeur de Lettres et d'Histoire, excelle à présenter des facettes de la première guerre mondiale que l'on ne connaissait pas qu'il s'agisse du bombardement de la capitale de la Polynésie française par des navires du IIème Reich marquant l'arrivée incongrue de la Première Guerre mondiale dans les atolls du Pacifique dans « Papeete 1914 » ; des chiens de guerre dans « Monument amour » ou de la vie à l'arrière dans le premier tome de « Facteur pour femmes ». Il aime bien mêler l'Histoire à la petite histoire dans ses fictions solidement documentées et y ajouter une dose de polar. Après Simon Combaud dans Papeete, c'est un curé qui va se heurter au mutisme d'iliens et mener son enquête et c'est finalement Linette la fille de Solange et Maël qui va recueillir les confessions de Simone la voisine, et celles post-mortem de sa mère et de Tangi l'ancien maire sur l'assassinat de Maël et ce qui s'en suivit.

Le scénariste raconte dans la postface de ce tome 2 comment c'est grâce à sa femme que germa l'idée d'une suite. Elle lui demanda, en effet, ce qu'allaient devenir ces femmes après la guerre avec un secret pareil et il n'en fallut pas davantage pour relancer son imagination… Dans ce nouvel opus, il décide donc de s'intéresser non plus au « facteur pour femmes » mais « aux femmes du facteur ». Contrairement au premier volume qui baignait dans une atmosphère de légèreté et d'insouciance que certaines des protagonistes qualifieront même de « bon vieux temps » et qui s'appela provisoirement « Ah que la guerre était jolie » , ce deuxième tome est beaucoup plus pesant.

D'abord parce que ce monde d'après est paradoxalement bien plus âpre. « On l'a oublié mais après la guerre ce fut encore la guerre, celle des hommes qui voulaient reprendre leur place dans les champs, dans les usines, les administrations ... partout ! » (p19) et l'on voit ainsi développés des personnages qui n'étaient qu'esquissés dans le premier opus : Germaine, Servanne et Rose. La garde-champêtre choisit de porter des pantalons et de se déplacer à vélo provoquant l'ire des villageois, tandis que les deux autres jeunes femmes déterminées contrairement à ce que pourrait laisser penser leurs prénoms- ne se laissent pas faire dans la société patriarcale. Refusant d'être esclaves ou douces et dociles, elles se battent pour leur émancipation et leurs droits et signalent à la gent masculine qu'il s'agisse du contremaitre de la conserverie de Concarneau ou du fils de Gaud, le bien dénommé Conan qui a tout du barbare voire du c…ard, qu'elles peuvent fort bien se passer d'eux y compris au lit ! Cette thématique de l'émancipation féminine dans les années 20 reprend et approfondit sous forme fictionnelle ce que le scénariste avait déjà récemment développé dans sa biographie de l'aviatrice Hèlène Boucher.

Ensuite parce que comme Tahiti dans Papeete, 1914, la terre cévenole isolée par une inondation dans la bien nommée L'Île aux remords ou encore l'île d'Esclaves de l'île de Pâques (avec déjà Manu Cassier), tout ou presque se déroule sur l'île finistérienne. Même Rose ou Linette qui en étaient parties y reviennent. On a ainsi un huis-clos étouffant avec secrets à tiroir et révélations en cascade. Les non-dits et le pacte des iliennes vont détruire des vies. Là encore, Didier Quella-Guyot choisit de développer un personnage qu'on ne faisait qu'apercevoir dans le premier tome : celui de la gardienne du phare Nolwen. Il en brosse un portrait tout en délicatesse qui sert cette fois de ressort dramatique. Ses remords et ses regrets éveillent les soupçons du curé et mettent en danger la confrérie des « filles du vélo » tout en rappelant au lecteur l'horreur du crime commis.

Ainsi ce tome 2 permet un approfondissement psychologique des personnages. Dans le premier opus, les conquêtes de Maël formaient une jolie galerie dans l'éducation sentimentale du personnage mais ne possédaient pas de réelle épaisseur. Ici, elles se révèlent dans tous les sens du terme. On a reproché çà et là au style de Manu Cassier de n'être pas dans la lignée douce et solaire de celui de Morice. Il me semble au contraire que son trait anguleux et que ses femmes parfois très masculines conviennent parfaitement à l'atmosphère d'omerta ainsi qu'à la gravité du contexte historique. Ainsi, même si les cases sans contour et la palette de couleurs sont reprises et instaurent une homogénéité entre les deux volumes, la patte Cassier apparaît dès la couverture. Sur l'édition classique du tome 1, Sébastien Morice choisissait de ne pas montrer le facteur Maël ni la guerre mais plutôt les femmes dans leur cadre de vie : sous un ciel serein, on apercevait les eaux étales et bleutées, des oiseaux marins, quelques embarcations une jetée et un phare avec en premier plan une jolie bigoudène serrant sur son coeur une lettre tandis que d'autres à l'arrière-plan rentraient au village après avoir lavé et essoré leurs linges sur le littoral dans le style pictural de l'école de Pont-Aven. La nouvelle couverture reprend les mêmes éléments mais les réagencent différemment : on y voit plusieurs femmes jetant des regards inquiets en direction du large houleux sous une haute falaise au sommet duquel trône un phare allumé en plein jour et l‘on se demande alors ce que regardent ces femmes, pourquoi elles apparaissent en groupe avec leurs traits tirés et ce que représente symboliquement la lumière du phare. On passe ainsi de l'image folklorique du tome 1 à une version dotée de mystère insistant sur le côté naturaliste et policier du récit.

Ce tome 2 de « Facteur pour femmes » est donc une réussite et apporte un véritable « plus » au roman graphique de départ en brossant un saisissant portrait de la condition féminine d'après-guerre et en ajoutant son lot d'intrigues. Attention néanmoins : pour le savourer pleinement, même s'il est précisé partout que c'est une histoire indépendante, il est fortement recommandé d'avoir lu le premier !

Commenter  J’apprécie          91


critiques presse (4)
Bedeo
02 août 2021
Facteur pour femmes T.2 est une suite originale au premier tome, où les femmes doivent trouver le moyen de contrôler une situation incontrôlable pour préserver la paix de leur île.
Lire la critique sur le site : Bedeo
ActuaBD
23 mars 2021
À travers cette chronique provinciale, la guerre, et ses conséquences sur les hommes et les femmes dans ce qu’ils ont parfois de plus intime, fait partie du propos de ce diptyque.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
Sceneario
15 mars 2021
Une fable touchante, qui raconte avec humanité les faiblesses de tout un chacun.
Lire la critique sur le site : Sceneario
Auracan
12 mars 2021
On saluera l’excellent travail du dessinateur Manu Cassier qui a su s’approprier le récit en respectant tant le code graphique que celui des couleurs du premier album réalisé par Sébastien Morice, tout en lui apportant néanmoins sa patte.
Lire la critique sur le site : Auracan
Citations et extraits (25) Voir plus Ajouter une citation
Il fallait oublier le petit facteur et penser à refaire sa vie... comme si ça se refaisait, la vie, comme si c'était pas la vie qui nous faisait de bric et de broc, d'étales en ressacs, à coups de cinglantes déferlantes... Et surtout, surtout, certaines devraient camoufler ce qu'elles avaient appris de l'amour. Simuler l'épouse aimante. Rejouer la fiancée éternelle. Réinventer la vierge effarouchée, faire mine de découvrir. Comme si ça n'allait pas se voir pour certaines, qu'elles avaient appris à caresser le corps d'un homme... d'un autre homme...
Commenter  J’apprécie          30
Y a pas besoin d'être un homme pour visser ou tourner une clé, tu sais.
C'est même parce que c'est facile que les hommes le font, à mon avis.
Commenter  J’apprécie          130
A force de fatalisme et de religion, chacun s’est construit des digues dans la tête pour résister aux tempêtes les plus féroces et rester imperméable aux morts injustes, sans corps, sans tombe …
Chacun, chacune apprend à se taire, à mentir s’il le faut, à ruser, à falsifier. C’est le prix à payer pour que tout soit étale, que rien ne fasse de vagues inutiles.
Commenter  J’apprécie          40
- Un jour, les femmes feront payer aux hommes ces siècles de mépris et de violence qu'elles ont subis.
Commenter  J’apprécie          141
Il fallait oublier le petit facteur et penser à refaire sa vie ... Comme si ça se refaisait, la vie, comme si c'était pas la vie qui nous faisait de bric et de broc, d'étales en ressacs, à coups de cinglantes déferlantes ...

(page 3)
Commenter  J’apprécie          50

Lire un extrait
Videos de Didier Quella-Guyot (8) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Didier Quella-Guyot
Les amants de la terre sans nom
autres livres classés : bande dessinéeVoir plus
Les plus populaires : Bande dessinée Voir plus


Lecteurs (167) Voir plus




{* *}