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Critique de lecassin


« On est toujours trop bon avec les femmes est bien un roman de Raymond Queneau et non « Un roman irlandais de Sally Mara » …

Tout d'abord parce qu'on y boit du « ouisqui » et qu'on part en « ouiquende »… A moins que Sally Mara ne soit en fait Raymond Queneau lui-même.
Ensuite : les jeux de mots, les calembours parfois douteux, les néologismes…

Bon ! Mais Queneau, ce n'est pas que du style, même si celui-ci tient une grande place dans son oeuvre.
C'est aussi une intrigue.
On est à Dublin, le lundi de Pâques 1916, et les nationalistes Irlandais passent à l'offensive. Sept d'entre eux se barricadent dans le bureau de poste au coin de Sackville Street et d'Eden Quay. Ils sont assiégés par les troupes de Sa Gracieuse Majesté Britanique… Problème : une jeune fille, Gertie Girdle qui était aux toilettes, est restée après l'évacuation du bâtiment par les insurgés. Sauront-ils se comporter en gentlemen avec elle pour mériter le statut de héros, s'ils venaient à mourir pour la défense de la très catholique Irlande ?
Pas si sûr… La demoiselle, même si elle n'est ni Zazie, ni dans le métro se révélera une très performante empêcheuse de révolutionner en rond…

Amusant ! Et surtout la confirmation qu' « On est toujours trop bon avec les femmes »…
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